samedi 31 juillet 2010

Autobiographie d'un habitant du Vermont


Après le Chêne et le veau (Seuil, 1976) et le tome 1 du Grain tombé entre les meules (Fayard, 1998), voici le troisième volume de l'autobiographie littéraire de Soljénitsyne. Il commence avecl 'installation du prix Nobel et de sa famille dans sa propriété située au cœur du Vermont. Cet asile au fond des bois n'empêche pas les attaques d'atteindre l'écrivain. Il s'explique à l'occasion d'un splendide portrait d'Andrei Sakharov, qui se termine par ce constat : " Ce qui nous a séparés, c'est la Russie. " Si, un jour d'hiver, il est épargné par une bande de loups qui traversent sa propriété, il ne l'est ni par les médias, ni par la " cohorte des cafards " : ceux qui ont trahi sa confiance en Occident, éditeurs pirates, pseudo dissidents jaloux de sa gloire, " experts " qui le desservent à dessein.

Ce volume est aussi l'occasion de rapporter divers voyages, dont une grande tournée au japon et à Taiwan, puis en Angleterre où il rencontre Mrs Thatcher, le prince Charles et lady Diana, mais on perçoit chez lui l'importance de rentrer en soi-même et de se concentrer sur son œuvre. C'est ce qu'il explique à Bernard Pivot dans une émission retentissante, tournée dans le Vermont au début des années 80. Cependant la calomnie ne désarme pas, qui requiert ripostes et correctifs. Voici bel et bien notre " grain " infracassable pris entre deux meules : les États-Unis où on l'accuse de chauvinisme grand-russe et d'antisémitisme, et Moscou où on l'accuse d'être un agent de la CIA pour avoir créé le Fonds social d'aide aux familles avec les droits d'auteur de l'Archipel du Goulag. L'accession au pouvoir de Gorbatchev fait pourtant souffler une brise tiède. Avec l'arrivée de Boris Eltsine au Kremlin, l'heure du retour vient à sonner.

Soljénitsyne choisit de rentrer par la Sibérie, comme s'il n'était pas question de rebrousser chemin, mais de poursuivre sa route d'est en ouest, jusqu'à retrouver son point de départ au cœur de la mère-patrie. Très vivant, très violent dans la polémique, bourré d'anecdotes, de portraits, ce volume contient aussi des pages précieuses sur la conception et l'élaboration de l'œuvre de l'auteur de la Roue rouge. Il constitue une pièce majeure pour les historiens de la littérature russe et pour tous ceux qu'ont passionnés les tribulations de celui qui restera comme le grand témoin du XXe siècle.


vendredi 30 juillet 2010

Pour un Grenelle du divertissement populaire et de qualité

Michel Destot a promis un commission d'enquête (la troisième du nom), tandis que François Hollande, au nom de la gauche, veut un audit. Les sociologues montent au créneau et Yannick noah propose son aide. Jacques Attali sera consulté.

Karlus, ton gosse est magni-fi-que, mais ton déguisement, te boudine un peu...


Avec qui aimeriez-vous partager votre promenade?

J'ai appris au cours de ma navigation hasardeuse sur l'internet que le fils Bernanos, Michel, a écrit des romans et des poèmes et qu'il a sa petite notoriété dans le monde de la science-fiction grâce à sa nouvelle, la Montagne morte de la vie, traduit en anglais, par ailleurs. Le court résumé que j'en ai lu fait peu de place au fantastique et évoque Conrad. Je vais l'acheter, je crois.
A la question, avec qui aimeriez-vous dîner? Ce serait malaisé de répondre. Les gens que j'admire, je les écoute, je n'ai donc pas besoin de dîner et de converser, cela n'aurait pas beaucoup de sens. Alors, je me suis retourné sur le passé, après tout, si ce miracle pouvait avoir lieu, usons en tous les artifices. J'ai pensé à Bernanos, me promener avec Bernanos, ou Péguy, jeune de préférence, sinon, je les écouterais comme des vieux sages (autant les lire et les relire). Les illusions d'un Bernanos jeune et fougueux.

jeudi 29 juillet 2010

La vie des blogs

On tient un blog pour différentes raisons quelque soit plus ou moins grande notre vanité. Le choix d'une plateforme peut être révélatrice de nos intentions. Le petit encart au-dessus est à ce titre pertinent. Dans mon cas, j'ai choisi dans un premier temps Wordpress, car j'avais entrepris mon blog avec le sérieux requis des gens sous le regard public, puis, j'avais crée une annexe, moins apprêtée, où je laissais traîner des vidéos musicales et autres plaisanteries. Peu à peu, le blog Wordpress s'est encroûté et j'ai repris radioalmendralejo avec plus de légèreté, mon modèle était à la base le blog CGB. Comme, de surcroît, on avait découvert au bureau mon blog wordpress, je l'ai définitivement laissé tomber pour ce blog dont a priori, je ne tenais pas fort. J'ai posté plus de cinq cent messages et essaie d'y intervenir tous les jours. I try to seem like I don't care about my blog, but I do.

mercredi 28 juillet 2010

Les âmes en peine ont trop de raison de ne rien faire

Lu dans un bloc-note, entre autre chose, des remarques intéressantes:
....Et il donne comme exemple le mot peinard, qui signifie aujourd’hui « bien tranquille », mais qui est à l’origine un dérivé du mot peine et qui désignait justement l’homme de peine, l’ouvrier. Seulement, certains peinards, parce que la peine qu’on leur imposait était trop forte, se sont un jour mis en grève pour protester. Et ce jour-là, dans le langage des patrons, devenu ensuite celui de tout le monde puisque les chefs ont toujours raison, les peinards sont devenus « ceux qui ne fichent rien », « ceux qui ne se fatiguent pas »...




mardi 27 juillet 2010

Pour un Grenelle de l'utilisation des sacs plastiques

Critique des Inrocks, dans un festival des musiques divergentes, préparant le supplément Sexe de l'été

Pour le Grenelle de l'utilisation des sacs plastiques, Michel Destot proteste: "Et mon Grenelle promis, alors?"

lundi 26 juillet 2010

Vie grenobloise

Témoignage éclairant d'un animateur de quartier à Grenoble, ici.
Je ne suis pas sûr que l'intervention de Michel Destot l'ait rassuré.

J’ai été directeur d’une importante maison de jeunes (et de la culture, ajoutait-on) à Grenoble en 1979 et 1980. J’ai habité plusieurs années la Villeneuve, très précisément (les adresses ont leur importance à la Villeneuve) au 10 galerie de l’Arlequin. Formé dans les mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, j’avais quitté mon poste de professeur du secondaire pour revenir à ma passion première : les adolescents difficiles. Ma formation s’est faite dans la banlieue parisienne entre Villeneuve la garenne et Bezons dans ce monde des cités. J’ai été imprégné de pédagogie par projet selon les principes de Piaget, dans une atmosphère héritée du mouvement ouvrier, très marqué par le syndicalisme et l’église catholique, les deux étant d’ailleurs très interpénétrés : entre jeunes de la JOC et des JC, les discussions et la camaraderie étaient la règle. Il n’y avait pas délinquance dans ce temps-là : dans la banlieue rouge, la référence c’était l’ouvrier P3 outilleur, l’aristocratie ouvrière. Il était hors de question de voler ou de manquer l’école. L’accès aux responsabilités supposait la perfection dans son métier et dans sa vie sociale. L’ascension sociale par le travail et l’instruction étaient la règle et avaient une finalité : l’émancipation du peuple et de la classe ouvrière (la suite)


dimanche 25 juillet 2010

Le maire de Grenoble a parlé

Sauf devant les photographes, Michel Destot ne va pas rester les bras croisés.

Le maire de Grenoble, Michel Destot, en a ému plus d'un lors de son appel à l'aide au ministère de l'intérieur, sous la forme pudique d'un "Pour un Grenelle de la sécurité urbaine". Nous avons voulu être ironique à son endroit, mais l'homme, qui joue sa place, s'est fendu d'un article dans le journal Le Monde, repris sur son site, afin de montrer qu'en pareille situation, il sait réagir, même proposer, il sait taper du poing sur la table, et même organiser une conférence.

Premièrement, il concède, "Il convient jusque là (...) de se poser les questions de fonds que nous avons jusque là évité". Fort de cette humilité, on pense que monsieur le maire va faire des propositions fortes, inédites, décapantes, fondées sur un diagnostic sans ombre et parfois même douloureux. "La société de 2010 n'est plus celle des dernières décennies". Alors vient, en second lieu, l''idée révolutionnaire sans-quoi-rien-de-tout-cela-n'-aurait-été-possible : Le Grenelle. Le Grenelle de l'environnement a été un tel succès, que oui, c'est incontournable. Comme il le dit, sans Grenelle, je ne peux ni "vivre ensemble", ni "agir ensemble".
C'est la raison pour laquelle, avant même les incidents que nous avons vécus ces derniers jours, j'ai demandé, au nom de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), la tenue d'un Grenelle de la sécurité urbaine, dimension incontournable du vivre et de l'agir ensemble ; condition indispensable également à l'efficacité des politiques sociales et éducatives.

Troisièmement, la présentation de son modus operandi simple, vélléitaire, efficace. Une action radicalement nouvelle: police de proximité + moins de chômage+ plus de mixité + plus de reconstruction des villes diverses = faire vivre nos villes à la hauteur de nos valeurs = règles collectives du vivre ensemble en tranquillité publique respectées = Gagné!
Voilà l'équation de base qui fera revenir la concorde et l'harmonie. Pour mettre cette logique en tout point imparable en branle, rien de plus simple que des leviers et des méthodes qui ont fait leur preuve depuis trente ans. comme celui-ci admirablement décliné par M.Destot: L'AMGVF va chapeauter l'ANRU qui se réunira en colloque et conférence pour savoir comment dispatcher des crédits "politique de la ville".

C'est ce que le badaud peut lire de la déclaration d'intention du maire de Grenoble. Il a attendu dix ans une prise de conscience, il attendra dix ans pour une résolution.

Source : Tout est plus ou moins copié-collé de la tribune de Michel Destot

Mes folles nuits à Tel-aviv

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Extraits du dernier Kevin Prangins adapté en Inde, "sans surprise, excellent" selon l'intéressé.

mercredi 21 juillet 2010

Promenade au chateau de Gaasbek

Le domaine du Château de Gaasbeek est le dernier vestige de l'ancienne seigneurie de Gaasbeek, fondée par le duc de Brabant en 1236. Le plus célèbre de ses propriétaires est sans doute Lamoral, comte d'Egmond, qui acheta le château en 1565, trois ans avant sa dramatique décapitation. Quant à René de Renesse, comte de Warfusée, il doit sa renommée à une conspiration contre les Espagnols, au pouvoir à l'époque. À la fin du XVIIe siècle, la seigneurie fut acquise par Louis Alexandre Scockaert, comte de Tirimont. Suite au mariage d'une Scockaert avec un fils Arconati Visconti, le domaine passa aux mains de cette famille milanaise. La dernière marquise Arconati Visconti était une Française, née Marie Peyrat. Elle est décédée en 1923. (Site)

Beau domaine, agréable, dans le Pajottenland. De belles fermes.

mardi 20 juillet 2010

Pour le Grenelle de l'Air Guitar

Michel Destot nous a montrés la voie, appelle-toi aussi à ton Grenelle.



Ce champion est un auditeur du Trésor qui se pique de littérature. Sa vraie passion éclate au grand jour. Il a fait entre temps un peu de musculation.


Mais le crack, c 'est lui.

lundi 19 juillet 2010

Vivre à Madère, J.Chardonne

Un écrivain d'âge mûr part pour Madère où il compte retrouver un ami qui s'y est retiré, jadis, pour goûter un bonheur hors des vicissitudes du monde. Mais un tel bonheur existe-t-il? Le narrateur découvre que son ami s'est peut-être suicidé : pourtant, sans en avoir clairement conscience, il reprend la quête de l'ami disparu, cherchant à cerner la nature de ce bonheur qui se dérobe sans cesse...

Le chef d'œuvre de la dernière "manière" de Chardonne : une écriture de virtuose pour le plus délié, le plus élégant et, peut-être, le plus étonnant des romans de l'après-guerre.

dimanche 18 juillet 2010

Qui poursuit qui?

Nain de jardin échappé de son jardin ou les critiques cinéma lâchés dans la nature

Le maire de Grenoble

Grenoble occupe une nouvelle fois la une des gazettes et des faits de la diversité. C'est bien triste, on en oublierait presque le dynamisme technologique et scientifique de cette métropole qui a su mettre sous le boisseau les ratés de son urbanisme et les convulsions de sa pègre locale. Las, une brève période d'accalmie prend fin. Les quartiers sensibles, pour ne pas dire douillets, ont sorti les armureries afin d'éloigner l'impétrante autorité qui s'oppose à leur désir d'avenir et de croissance durable. Au milieu de tout cela, le gentil maire de Grenoble, ne pouvant plus acheter la paix sociale à coup de liasses sous le tapis, souhaite en pleurnichant un "Grenelle de la sécurité urbaine". On ne voudrait avouer son incapacité, son incompétence ou son incurie, on ne s'y prendrait pas autrement. Il y a le feu et il veut créer une commission. La droite n'a plus qu'à se pencher pour ramasser les débris, en montrant les biceps en chocolat.

vendredi 16 juillet 2010

France Culture

La station radiophonique France Culture est devenue l'équivalent d'une sorte de république des blogs, à l'image de ce que nous découvrions hier. Point de scrapping (du moins pour l'instant), mais l'update cocasse des préoccupations culturelles avec un petit c. J'en connais qui doivent être content de la confusion de la culture et des pratiques culturelles. Alors que je naviguais dans le programme du vendredi, dans l'espoir d'entendre de toutes nouvelles expressions et syntaxes flamblantes neuves, je tombais sur cette émission dont l'ambition est noble.

Après la mort de son chien, Geneviève, 75 ans, a décidé de s’offrir « Aïbo », le premier chien-robot. Tous les avantages d’un animal de compagnie sans les contraintes. En écoute


Cela rappelle un reportage qui a bien amusé les élites d'outre-quiévrain (Belgique-Culture ?)







jeudi 15 juillet 2010

Les blogs suivants

J'emploie par curiosité le lien blog suivant qui surplombe ma page personnelle. Sur cinq blogs visités, trois concernent des mamans qui scrappent. C'est peut-être ce qui attend les papas au foyer.

mercredi 14 juillet 2010

Les mots-valises se font la malle

Être au bout du rouleau de printemps.
Les vacanciers attentent l'été avec une impatience non-feinte, il faut dire qu'encore une fois, les français sont au bout du rouleau de printemps.

L'échappée belge.
Finalement, les VanderMeulen ont failli être mutés à Paris, mais ils restent à Bruxelles. Oui, ils l'ont échappée belge.

Pousser mémé dans les ordis (expression populaire)
Jason a ouvert un compte facebook à sa grand-mère, elle ne le voulait, mais il l'a contrainte. Depuis, elle y est scotchée. Il a poussé mémé dans les ordis.

Souviens-toi des belles choses

Les critiques au petit pied aiment à souligner que tel poème, largement rythmé, signifie tout simplement que la journée est belle. Mais dire que la journée est belle est une chose difficile, et cette belle journée, en elle-même, va disparaître. Par conséquent, il nous faut conserver cette belle journée dans un souvenir fleuri et prolixe, et consteller ainsi de fleurs nouvelles ou d’astres nouveaux les champs et les cieux de l’extériorité, éphémère et vide.

Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquilité

dimanche 11 juillet 2010

Napoléon et la guerre permanente

Dans son Napoléon, Jacques Bainville présente un homme d'action qui déploie son génie par nécessité. C'est une vision romantique d'un Sisyphe français condamné aux exploits, à accélerer l'histoire pour tenir des résolutions qui ne sont pas les siennes, alors que tout s'acharne contre lui. Trahi par sa famille, ses ministres, harcelé de toute part, il ne peut compter que sur ces décisions pour façonner l'Europe aux circonstances qui s'imposent depuis la Révolution. Il a en effet cherché à établir un blocus économique susceptible d'asphyxier l'Angleterre, qui ne lui laissera jamais la paix. Néanmoins, une question. Il semble, et Bainville ne revient pas la-dessus, que les anglais et Napoléon ne pouvaient pas s'entendre, car les concessions qu'ils exigeaient l'un de l'autre étaient intenables. Les anglais voulaient que Napoléon remettent en cause "les frontières naturelles" acquises par les hommes de la Révolution. Etait-ce vraiment impossible?

L'investigation continue.

samedi 10 juillet 2010

Le nouveau modèle d'Almendralejo

Comme vous avez pu le constater de visu, ce weblog a fait peau neuve. Blogger proposait de nouveau modèle. J'ai choisi celui-ci, j'espère qu'il ne vous pique pas les yeux, il est en effet assez rare, qu'on aime le changement dans les maquettes, même s'il est vrai que le lecteur-badaud oublie assez vite la version précédente. J'ai, moi aussi rarement sauté d'extase et fondu d'admiration devant des relookages de journaux ou de site. C'est pourtant la grande mode, il paraît que ça -ouvrez-les-guillemets- booste. Vous verez que j'ai mis un module de partage pour votre page facebook ou twitter, mais aussi, un formulaire d'appréciation, qui comporte quatre cases à cocher selon votre appréciation du post édité ci-dessus. "Adlérien" est le sommet infranchissable de la finesse, du bon-goût, du savoir et de l'érudition, "Bien" c'est bien, vous avez passé un bon moment et vous regrettez à peine d'avoir perdu votre temps précieux en surfant sur n'importe quoi, "médiocre" signifie que c'est une production banale qui n'apporte rien, si ce ne n'est de saturer un peu plus le réseau qui a besoinde place pour la production pornographique modiale et enfin, "Affligeant deroni" est une manière pour vous de m'encourager à ne pas continuer, quoique votre silence s'y met avec beacoup d'entrain.

Hommage au colonel Roly

Le Colonel Roly, de son vrai nom, Roland L###, fut ou est encore un universitaire obscur qui terrorisa, tant il était odieux, des élèves, redoutant la foudre arbitraire de l'atrabilaire. Ce fumeur impénitent n'hésitait pas à griller une gitane en salle de cours, s'accordant la pause qu'il ne jugeait pas bon nécessaire pour ses élèves qui le supportait trois ou quatre heures de temps. Il s'en prenait régulièrement à un bouc-émissaire, de préférence une fille très timide, dont il rappellait régulièrement la prestation "merdique". Sa sortie la plus célèbre fut lorsqu'à demi-ivre, il nota au tableau devant deux cent personnes : "Napopoléon".
Colonel Roly, l'addition, s'il vous plaît.

vendredi 2 juillet 2010

"Crime de lèse-diversité", l'expression est de Finkielkraut



Notre ami Finkielkraut s'explique sur l'équipe de France, l'esprit des cités, le syndrome Domenech, le climat de cruauté et dérision.

Je n'aime pas trop qu'il s'implique dans des faits divers et l'actualité. Il se livre à la critique facile de ses détracteurs, "philosophe à la petite semaine", etc... Mais sa voix reste toujours précieuse et éclairante.