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lundi 19 décembre 2011

Peut-on faire des fautes d'orthographe à l'oral?

Ne me demandez pas comment je suis tombé sur une page de Libération, mais mes yeux se sont longuement appesantis sur cette singulière orthographe qui fait le charme de ce journal d'avant-garde.

Le ministre, venu débattre de son livre La lutte des classes moyennes, a été fraîchement accueilli par la journaliste: celle-ci a plusieurs fois répété qu'elle était "consternée" par la façon dont le ministre opposait "les pauvres et les moins pauvres" dans son livre. Celui-ci s'est plaint d'être "carricaturé".


J'y suis revenu plusieurs fois lors de jours différents afin de voir si on avait fait une modification. Malgré le fait que ce soit le deuxième article le plus lu (vu pour la vidéo, à mon avis), malgré les sept cents commentaires, c'est resté en l'état. Je me suis demandé si cette orthographe était commune, je conclus que le journaliste a avec un grand sens de la nuance et de l'oreille retranscrit la faute de l'oral à l'écrit. Après tout, moi aussi, quand je parle, je fais beaucoup de fautes d'orthographe.


vendredi 15 juillet 2011

France Culture, (sic) 2011

Quelqu'un de joueur et de charitable pourrait se rendre sur la page de l'émission de Radio Libre de la prestigieuse station France Culture et corriger les stupéfiantes erreurs et coquilles. Je sais d'expérience que l'été est la saison de tous les stagiaires et donc de tous les risques. Mais je ne pense pas que le patron aimerait qu'on dise : "Voilà le France Culture d'Olivier Poivre d'Arvor".

Lien

émission spéciale festival Paris Quartier d'été 0

16.07.2011 - 15:30

En pleine tournée des festivals, Radio Libre reviens à Paris cette semaine, et se penche sur la programmation du festival Paris Quartier d'été, qui prend place dans les jardins, cours et salles de spectacle de la capitale du 14 juillet au 9 août.

Patrice Martinet, directeur du théâtre de l'Athénée à Parie et directeur du festival Paris Quartier d'été ouvrira l'émission, avec son regard sur l'actualité de cette édition du festival.

En plateau les interprètes Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna, fondatrices de la compagnie Toujours après minuit. Danseuses, comédiennes, chanteuses, parleront des pièces El Como Quieres, en tournée dans divers lieux de Paris et Avant Propos au théâtre Le Monfort.

à leurs côtés, la photographe Agathe Poupeney, mémoire du festival, dont les travaux sont exposés dans la cour d'honeur des invalides .

....

Exceptionellement, l'instant musical de l'émission ballaiera la programmation musicale du festival, en donnant à écouter plusieurs artistes programmé cet été, en préambule à leurs représentations dans Paris.

Copier-coller d'origine, à l'heure où je vous parle.

mercredi 23 mars 2011

Comparaison

La Grande-Bretagne comme la France sont deux nations estimées, grandes parmi d'autres dont les cultures et les traditions susictent l'admiration et qui ont produit et continue de produire des gens d'esprit, dont l'intelligence fait la fierté du monde moderne occidental. Cependant, je comprends peu pourquoi l'un des deux fournit un journal brillant sans équivalent dans l'autre. Peut-être il y a la langue qui permet à The Economist d'être lu par un public plus large et ainsi investir davantage dans la profondeur. Mais je ne crois pas que cette ambition soit partagée de part et d'autre de la Manche. Je lisais cette semaine un article d'une page à propos de l'Angola. Aucune catastrophe, aucune révolte ne concernent ce pays, qui bien que vivant quotidiennement comme vous et moi, n'a pas d'"actualité". Aucun envoyé spécial ne claironne une enquête exclusive ; The Economist propose un article riche et éclairant, instructif et passionnant. Il prend le parti que le lecteur ne cherche pas à lire ce qu'il attend, il veut être amené sur des chemins dont il n'avait pas la connaissance. Pourquoi n'existe-t-il pas en France d'équivalent?

mardi 28 décembre 2010

Génie du botulisme

Cette année aura été une belle année pour les fanatiques de l'intellectuel-potache BH Lévy. Celui-ci n'a pas été avare dans ses efforts pour amuser la galerie, justifiant enfin les nombreux passages dans les médias où les affidés-obligés guettaient la fanfaronnade de l'histrion-philosophe. L'affaire Botul nous avait médusé, bien que passé sous silence, le cas Taddeï valait son pesant de poilade, la confusion Cassen achève l'année en beauté. Le public de fidèles ne s'est pas trompé sur l'état de forme de leur guide-bouffon se présentant en masse à son dernier rendez-vous, intitulé, les vingt ans de la règle du jeu, nom emblématique d'une publication qui enseigne qui commande ici. A l'année prochaine.

mercredi 10 novembre 2010

Le retour des dames patronesses

Je me suis souvent demandé pourquoi des ligues de vertus, aussi ridiculeusement représentatives de personne, avait autant de voix aux chapitres médiatiques. Que ce soit le Cran, le Mrap, etc... Il semble que les journalistes, qu'un minimum de déontologie retient encore, viennent chercher à l'extérieur les porte-voix de leurs arguments. On peut également ajouter que l'indignation a bonne presse, les cris outragées de nos Marie-Chantal se diffusent avec la même rapidité sans obstacle de la bonne morale dans les cerveaux de nos bisounours. Les personnalités sont choquées, indignées, estomaquées, désemparées, traumatisées, émues, déçues, pas contentes, tristes. Pauvre petite personne. L'image la plus évocatrice de notre époque pourrait être cette scène télévisuelle dans laquelle Marie-Christine Angot, hystérique, hurle en se fermant les oreilles. Bien sûr, il existe un revers plus sombre, où ces mêmes personnes, vertueuses, poursuivent d'une haine impitoyablement mesquine les personnes salies pour toujours (Frêche, Sevran, RC, Taguieff). Vous me direz qu'il devient aisé pour nos jeunes subversifs de choquer le bourgeois. Mais je crains que ma génération qui cherche tant à se caser, tout simplement n'ose pas.

mercredi 3 novembre 2010

La dernière Heure d'Almendralejo (n·2)

Cliquer sur ce lien pour voir l'intégrale de cette belle page

Ce modeste blog a décidé de poursuivre l'édition de son propre journal, un tabloïd qui devrait lui redonner du souffle et du tonus. Double-cliquez pour lire la couverture de La dernière Heure d'Almendralejo, édition number 2.

dimanche 19 septembre 2010

L'avenir de l'information

Intéressante intervention à propos des nouveaux modèles de la presse.

Alors que les journaux français passent de remise en forme en relooking sans trouver la formule d'un regain qui ne passe par la subvention, que les médias anglo-saxons ferment un à un leur contenu gratuit sur l'internet, prenons donc en considération cette parole qui alimente les nouveaux modèles de la presse du futur.


2/2-Le patron de Meetic refait Le Monde
envoyé par FranceInfo. - L'info internationale vidéo.

mercredi 25 août 2010

Dépêche Afp

Ribéry est "désemparé". C'est une dépêche de presse que nous avons pu lire il y a quelques jours, lorsqu'une instance de je-ne-sais-pas-quoi a puni le joueur de football. Ce qui est amusant, c'est que ce titre met le mot "désemparé" dans la bouche de cet homme simple. Voilà comment une phrase transmise par un service de communication et réécrit par un service de presse devient une information. Mais ça n'étonne personne.

samedi 22 mai 2010

Bonne presse

Par une des chances que le joyeux destin veut miséricordieusement m'octroyer dans un élan de grande tape amicale de la main invisible, j'ai gagné un abonnement de deux mois au journal économique belge, L'écho. Depuis cinq jours que je trouve cette gazette couleur saumon dans ma boîte aux lettres, dès potron minets, je suis ravissement, je suis même joie. Cette lecture quotidienne, quoique chronophage, est tout à fait rassénérante ( du verbe, rassénérer deje, deje, voir la suite en chanson ici). Parfois, c'est exigeant, car je dois réfléchir pour saisir toutes les ficelles de la finance mondiale. Ainsi sur les Credit Default Swap ou sur les "crédits à nu". Plus utile, les pages consacrées aux prochaines élections résumant les trois dernières annés d'infernale vie politique belge. La stratégie du journal me paraît efficace et sensée. Le site se met à jour régulièrement et se nourrit de l'incessant roulement de l'actualité, tandis que le journal propose de nombreuses analyses. Il n'est pas trop épais, une petite équipe encadre la pubnlication, évitant la sensation de trop-plein du lecteur débordé. J'adhère.

lundi 19 avril 2010

Les langues mortes

Une adolescente croate de treize ans s'est réveillée d'un coma de 24 heures en étant incapable de parler sa langue maternelle mais en parlant couramment allemand, selon le site du Telegraph. D'après ses parents, la jeune fille n'avait que quelques notions scolaires de la langue au moment où elle a sombré dans le coma. Selon un psychiatre de l'hôpital où elle a été admise, "il y a une explication logique, seulement elle n'a pas encore été déterminée". De tels cas ont déjà été recensés par le passé, perçus mystiquement comme des miracles.

J'ai légèrement modifié le texte édité sur le site de la radio europe1. La phrase du psychiatre m'a fait sourire naturellement, cependant, la phrase sur le site du quotidien anglais est celle-là et pas tout aussi ridicule : You never know when recovering from such a trauma how the brain will react. Obviously we have some theories although at the moment we are limited in what we can say because we have to respect the privacy of the patient."

Les journalistes sont à l'écriture, ce que les chirurgiens de guerre à la médecine, des charcutiers.

lundi 12 avril 2010

La dernière Heure d'Almendralejo

Ce modeste blog a décidé d'éditer son propre journal, un tabloid qui devrait lui redonner du souffle. Double-cliquez pour lire la couverture de La dernière Heure d'Almendralejo.



Ou alors essayez ce lien si vous avez les doigts gourds.

jeudi 1 avril 2010

Les méthodes

Je vous invite si vous avez le temps, mais peut-être ne vous consacrez vous qu'à lire les dépêches et les titres des sites web d'information du figamonde, de vous pencher sur le texte de Jean-Luc Mélenchon, qui raconte comment il a été piégé par le pouvoir médiatique. La mécanique est implacable pour l'homme politique qui a osé remettre à sa place un apprenti journaliste. Les médias sont d'importants vecteurs de haine et de ressentiment. J'espère qu'il sera mis au grand jour les méthodes de découpage, de mots tirés de leur contexte et de manipulation, qui bien que maladroite et diffuse, par son psittacisme féroce n'en est pas moins harassante.

Le texte est ici et la vidéo par là.
Ne manquez pas cette mise au point.

Donc, de façon spontanée et tout à fait innocente, dix jours après la prise de vue, parait spontanément sur internet un extrait de mon « entretien » avec cet « étudiant en journalisme ». Une meute se jette sur moi et consacre à cet « entretien » au contenu, d’une importance fondamentale, la une de leur site. Il s’agit bien sûr de me disqualifier. Car sinon quel intérêt à un tel document ? Il y a même une dépêche de l’AFP selon laquelle je déclarerai que le métier de journaliste est «un métier pourri» ! Tel quel, hors contexte, une fois de plus ! Une dépêche de l’AFP ! Cela revient à faire d’une phrase dans un film d’amateur une déclaration officielle de ma part. Savoir qui a écrit cette dépêche nous assurera sur les motivations de son auteur(e). Aussitôt, tous mes autres «amis» sont là pour relayer la nouvelle : « le monde.fr », le nouvel «obs.fr», et cerise sur le gâteau, même «Ouest France» qui comme chacun le sait suit toujours avec beaucoup d’intérêt mes prises de position! Et même le journal de LCI s’ouvre sur l’évènement !
Nous vivons de l'écho des choses et dans ce monde sens dessus dessous c'est lui qui suscite le cri.» Karl Kraus

mardi 2 mars 2010

Génie du botulisme, le forçat de la honte

Jérôme Leroy, dans une vidéo publiée par l'ina, évoquait avec justesse le personnage BH Lévy. C'était il y a vingt ans. Rien n'a changé. Si ce blog rit du dérisoire "philosophe", un temps intellectuel, un temps romancier, un temps "homme engagé", il salue cette force et ce culot qui le font durer. Une tête de plomb dans un édredon. On pensait qu'un homme tant critiqué, dont le système a été démonté à de maintes reprises (le livre de Philippe Cohen fait référence), un homme anéanti, ne s'en remettrait jamais. Lui, revient, il a juste changé de chemise.

A lire le texte de D.Schneidermann et le texte de Causeur

Quadrilogie du phénomène :
Le beau décolleté de Paris (à venir)

mardi 1 décembre 2009

Quizz "Helvètes Underground"

Qui a dit?

J'aimais la Suisse comme je ne l'avais jamais aimée. J'étais toujours venu volontiers dans ce pays grandiose malgré son peu d'étendue, et que sa diversité rend inépuisable. Mais je n'avais jamais éprouvé aussi vivement le sens de son existence : l'idée suisse de la cohabitation sans hostilité des nations dans un même espace, cette maxime très sage de hausser jusqu'à la fraternité les différences des langues et des populations, par l'estime réciproque et la démocratie honnêtement vécue. Quel exemple pour toute notre Europe en proie à la pire confusion ! Refuge de tous les persécutés, depuis des siècles asile de la paix et de la liberté, hospitalière à toutes les opinions tout en conservant avec la plus grande fidélité son caractère particulier - combien s'est révélée importante pour notre monde l'existence de cet Etat supranational unique !

1.Yannick Noah, résident fiscal dans sa demande de permis de résidence
2.Stefan Zweig, écrivain dans Le monde d'hier
3.Gérard Veluet, professeur de droit constitutionnel dans son cour
4.Kevin L####r, exilé parisien sur meetic.ch
5.Laurent Joffrin, journaliste dans l'émission d'hier

lundi 30 novembre 2009

Querelle sur le réchauffement climatique

Il y a quelques semaines, de facétieux pirates ont mis à disposition des utilisateurs de l'internet des courriels échangés au sein d'un grand centre de climatologie anglais, le Climate Research Unit (CRU). De nombreux courriels, reconnus comme authentiques, indiquaient que les scientifiques minimisaient certaines données qui n'allaient pas dans le sens ordonné par leurs commanditaires. Ces révélations ont provoqué un émoi puissant dans le monde anglo-saxon, les sceptiques sur les effets de l'activité humaine dans le réchauffement climatique s'engouffraient dans la brèche que le consensus militant et passionné avait refermée*. L'affaire est désormais connue sous le nom de "Climategate". La question a pris une tournure politique, la science a alimenté les programmes politiques, à mois que ce ne soit l'inverse. Les responsables des grands pays sont sommés par des associations et l'opinion de donner des gages de bonne volonté. En France, les médias ont passé sous silence cette polémique. Tel le nuage de Tchernobyl, la querelle s'est arrêté aux frontières. Il est vrai que dans ce pays la culture scientifique est très insignifiante en dépit des grands chercheurs qui y travaillent. De surcroît, la paresse des journalistes les a orienté vers le contenu politique, plus simple "à décrypter", plus sensationnel comme nous en avons un piteux exemple ici. Ma religion sur la question est loin d'être faite. Je constate simplement que le débat se teinte d'un terrorisme intellectuel mené tambour battant et trompette de l'apocalypse par des personnalités qui y gagnent une sainteté médiatique indéniable. Les théories du réchauffement climatique prennent opinément le relais des théories de la décroissance avec lesquelles elles s'accordent très bien.

Je conseille vivement de visionner ce film qui peut ébranler nos certitudes sur le réchauffement climatique.
Le lien

* The Economist, de la semaine, ici ...A more serious concern is that they believe in global warming too much, and that their commitment to the cause leads them to tolerate poor scientific practice, to close themselves off from criticism, and to deny reasonable requests for data.

ps: petit jeu comparer le sérieux de cet article WSJ et celui du figamonde.

vendredi 27 novembre 2009

Alexandre Adler, petit pain de sucre

Quitte à m'attirer les quolibets et les sarcasmes, je tiens à dire tout le bien que je pense des très utiles chroniques (les TUC) de notre ami, le doux et le sucré Alexandre Adler, le tout-ñiel Alexandre Adler. Ces derniers jours en particulier, les magies de la technologie m'ont permis de transporter le dodu savant dans une minuscule clé usb que j'actionne durant mes promenades de midi, qui me mènent à la salle de sport ou chez moi. Cette saison, un nouvel animateur a pris les commandes de la grande émission du matin. Il se montre moins impatient, plus magnanime envers notre docte chroniqueur, même lorsque ce dernier en retard commence à chroniquer en direct de son taxi ou de sa cuisine. J'attire l'attention sur deux interventions, une concernant la politique internationale d'Obama (ici je crois) et l'autre concernant Dubaï. Cliquez sur les hyperliens, c'est gratuit et c'est bon.

mardi 6 octobre 2009

Péage sur les autoroutes de l'information

Les abonnés de tout pays de l'hebdomadaire britannique The Economist ont reçu un mail dans lequel était énoncé que désormais la consultation des articles sur le site internet ne serait permis qu'aux seuls abonnés, pour les autres, ce sera payant. Le magazine met fin à une politique qui consistait à mettre en ligne l'intégralité des éditions, sans que j'en comprenne bien les motifs par ailleurs. Comme le Wall Street Journal, il y quelques semaines, c'est au tour d'une des sommités de disparaître du monde de la gratuité virtuelle. La révolution internet balbutie ses business plans. La joyeuse anarchie de la toile s'estompe laissant place nette à l'ordre mercantile. La gratuité était une folie inconsidérée. Disons-nous au moins que notre génération aura connu le vent de liberté des premiers temps des pirates du web.

"De mon temps, fiston, on trouvait de tout sur internet, des contenus incroyables, on s'échangeait des fichiers, on écoutait des retransmissions de conférences les plus obscures et les plus palpitantes, on créait même des réseaux sociaux, bon on s'insultait beaucoup aussi sans le savoir, j'avais mon petit blog, et on pouvait voir des vidéos de faits qu'on ne voulait pas montrer à la télévision, nous vivions notre Mai 68, le mai de ceux qui ont connu celui de 68 essaient de fliquer à coup de loi et de vigilance citoyenne."

jeudi 24 septembre 2009

Les craquements de l'irréel

Qui croit encore à l'idéal multiculturel?
-Une auteure
-une proviseure
-un sociologue
-un journaliste
-une animateure de quartier

Dans la foulée d'un article d'opinion signée par une "proviseure", publié par le journal Libération, nous lisons toute une série de réactions qui sont des témoignages que je vous engage à lire pour mesurer les tristes développements de l'idéal multiculturel. C'est ici. En substance, une dame exhorte ces concitoyens à ne pas fuir les établissements dits sensibles afin que s'accomplisse une mixité sociale indispensable à l'épanouissement de tous. Les lecteur(-e)s piqué(-e)s dans leur conscience citoyenne répliquent. "Oui, nous sommes prêts à payer le prix de l’entre-soi". Je me demande par ailleurs si ce bon journal publie volontairement ce genre de tribune pour se permettre en douce de lever le voile sur une réalité qui n'est en droite ligne avec leur objectif éditorial.