Grenoble occupe une nouvelle fois la une des gazettes et des faits de la diversité. C'est bien triste, on en oublierait presque le dynamisme technologique et scientifique de cette métropole qui a su mettre sous le boisseau les ratés de son urbanisme et les convulsions de sa pègre locale. Las, une brève période d'accalmie prend fin. Les quartiers sensibles, pour ne pas dire douillets, ont sorti les armureries afin d'éloigner l'impétrante autorité qui s'oppose à leur désir d'avenir et de croissance durable. Au milieu de tout cela, le gentil maire de Grenoble, ne pouvant plus acheter la paix sociale à coup de liasses sous le tapis, souhaite en pleurnichant un "Grenelle de la sécurité urbaine". On ne voudrait avouer son incapacité, son incompétence ou son incurie, on ne s'y prendrait pas autrement. Il y a le feu et il veut créer une commission. La droite n'a plus qu'à se pencher pour ramasser les débris, en montrant les biceps en chocolat.
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