lundi 30 novembre 2009

Querelle sur le réchauffement climatique

Il y a quelques semaines, de facétieux pirates ont mis à disposition des utilisateurs de l'internet des courriels échangés au sein d'un grand centre de climatologie anglais, le Climate Research Unit (CRU). De nombreux courriels, reconnus comme authentiques, indiquaient que les scientifiques minimisaient certaines données qui n'allaient pas dans le sens ordonné par leurs commanditaires. Ces révélations ont provoqué un émoi puissant dans le monde anglo-saxon, les sceptiques sur les effets de l'activité humaine dans le réchauffement climatique s'engouffraient dans la brèche que le consensus militant et passionné avait refermée*. L'affaire est désormais connue sous le nom de "Climategate". La question a pris une tournure politique, la science a alimenté les programmes politiques, à mois que ce ne soit l'inverse. Les responsables des grands pays sont sommés par des associations et l'opinion de donner des gages de bonne volonté. En France, les médias ont passé sous silence cette polémique. Tel le nuage de Tchernobyl, la querelle s'est arrêté aux frontières. Il est vrai que dans ce pays la culture scientifique est très insignifiante en dépit des grands chercheurs qui y travaillent. De surcroît, la paresse des journalistes les a orienté vers le contenu politique, plus simple "à décrypter", plus sensationnel comme nous en avons un piteux exemple ici. Ma religion sur la question est loin d'être faite. Je constate simplement que le débat se teinte d'un terrorisme intellectuel mené tambour battant et trompette de l'apocalypse par des personnalités qui y gagnent une sainteté médiatique indéniable. Les théories du réchauffement climatique prennent opinément le relais des théories de la décroissance avec lesquelles elles s'accordent très bien.

Je conseille vivement de visionner ce film qui peut ébranler nos certitudes sur le réchauffement climatique.
Le lien

* The Economist, de la semaine, ici ...A more serious concern is that they believe in global warming too much, and that their commitment to the cause leads them to tolerate poor scientific practice, to close themselves off from criticism, and to deny reasonable requests for data.

ps: petit jeu comparer le sérieux de cet article WSJ et celui du figamonde.

Scène d'une plaisanterie chinoise

La gare d'Uccle Calevoët, 16h45, un dimanche entre 2005 et 2009

dimanche 29 novembre 2009

Conte pour auteure

Le congrès argentin a fait passer une loi autorisant l'extraction de force de l'ADN de personnes suspectées d'avoir, enfant, été dérobés de leur mère, qui était prisonnière durant les années 1976-1983, années de la dictature militaire et donné aux familles de policiers ou de l'armée.



vendredi 27 novembre 2009

Alexandre Adler, petit pain de sucre

Quitte à m'attirer les quolibets et les sarcasmes, je tiens à dire tout le bien que je pense des très utiles chroniques (les TUC) de notre ami, le doux et le sucré Alexandre Adler, le tout-ñiel Alexandre Adler. Ces derniers jours en particulier, les magies de la technologie m'ont permis de transporter le dodu savant dans une minuscule clé usb que j'actionne durant mes promenades de midi, qui me mènent à la salle de sport ou chez moi. Cette saison, un nouvel animateur a pris les commandes de la grande émission du matin. Il se montre moins impatient, plus magnanime envers notre docte chroniqueur, même lorsque ce dernier en retard commence à chroniquer en direct de son taxi ou de sa cuisine. J'attire l'attention sur deux interventions, une concernant la politique internationale d'Obama (ici je crois) et l'autre concernant Dubaï. Cliquez sur les hyperliens, c'est gratuit et c'est bon.

jeudi 19 novembre 2009

Un coeur intelligent



Un va-et-vient entre l'actualité et la sagesse.

"Tandis que, en lieu et place des grandes batailles auxquelles il se préparait, don Quichotte était régulièrement confronté à la trivialité de la réalité tangible, c'est la trancendence du réel, son étrangeté irréductible qui déconcertent le donquichottisme de Jim.[...] Cervantès inaugure le roman moderne au sens que lui donne Hegel d'un conflit entre la poésie du coeur et la prose des circonstances"
. A propos de Lord Jim, Un coeur intelligent, A.Finkielkraut, p.195

mercredi 18 novembre 2009

Quizz familial



Qui suis-je?

-Un "couillu" qui aime les marinettes
-Un waffen qu'est né sur un porte-avion
-Le Marlon Brando du guiers
-Un chamois niortais
-Le gardien de la 3 du SO chambéry
-Un "moi-à-17-ans-j'étais-un-autre bonhomme" écoutant de la musique tahitienne


mardi 17 novembre 2009

Le petit bulletin des nouveautés que l'on reçoit dans sa boîte à courriels

Comme tous les mardis, j'attends avec impatience la mi-journée, car vers 13h56, je reçois dans ma boîte la lettre des nouveautés hebdomadaires et radiophoniques de canal académie. Je pourrais calmer mon impatience en allant sur le site dès le matin, mais je me tiens à ce petit rituel qui me voit parcourir (mes yeux surtout) de haut en bas le chapelet des nouveautés. Je suis abonné à tout un tas de newsletters ou petits bulletins des nouveautés comme j'aimerais qu'on les appelle. Celle de Canal Académie est ma préférée. En règle générale, je télécharge certaines émissions d'histoire où nous avons tout loisir d'écouter d'obscurs et passionnés historiens qui font le sel de la connaissance, du gai savoir. Puis, le soir venu, je me dirige vers mes cours du soir et grâce aux vertus de la baladodiffusion, je traverse la ville et ses bruits. Parfois en compagnie du maréchal Foch, comme la semaine dernière où ravi, je m'étais promis de faire une transcription de l'émission sur ce blog. Je me souviens d'une excellente émission sur l'euthanasie que je m'étais promis de divulguer au plus grand nombre.

Cette semaine, je recommanderais une émission sur Winston Churchill (ici).

dimanche 15 novembre 2009

mardi 10 novembre 2009

Symphonie n*3, Mendelssohn



Mendelssohn part faire un petit tour de l'Écosse, dont les paysages et la nature lui inspirent une symphonie. Succès critique de l'année.

L'expérience de Milgram

Je soumets à nos psychologues en herbe, nos lecteurs de magazine psychologique ou nos assidus de forum de discussion, un extrait du film I comme Icare, d'Henri Verneuil. Je l'avais vu à l'époque sur la chaîne franco-allemande et je ne me souviens d'à peu près rien, sauf de l'expérience de Milgram que le réalisateur, bien que ce soit tout à fait en dehors du sujet du film, reproduit longuement au beau milieu de l'histoire. Par la suite, La BBC a proposé sa propre expérimentation.
L'objectif réel de l'expérience est de mesurer le niveau d'obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l'exécute. Des sujets acceptent de participer, sous l'autorité d'une personne supposée compétente, à une expérience d'apprentissage où il leur sera demandé d'appliquer des traitements cruels (décharges électriques) à des tiers sans autre raison que de « vérifier les capacités d'apprentissage ».





Si notre ami Théo Luke passait par ici, je lui demanderais son avis sur l'expérience et son protocole.

dimanche 8 novembre 2009

Un coeur intelligent

Dans Un coeur intelligent, Alain Finkielkraut réunit en neuf chapitres sa lecture personnelle de livres qui l'ont marqué. Si l'intellectuel démontre une certaine forme de rancune envers notre époque, force est de constater qu'il se rattrape dans les exercices d'admiration littéraire. Au constat de notre temps post-littéraire, il tient à montrer en dépit des croyances qui courent que la littérature peut être riche de leçons et d'apprentissage, qu'elle peut délivrer des clés de compréhension, qu'elle peut changer un homme. Il revient donc sur ces livres, la plupart des romans, qu'il replace dans un contexte général et personnel. Parmi les neufs livres choisis, j'en ai lu par le passé deux, Histoire d'un allemand et La tâche, conseillé que je fus par Finkielkraut lui-même, dont j'apprécie à travers ses émissions notamment la finesse et l'enthousiasme de lecteur. Finkielkraut a participé avec fougue aux événements de mai 68, l'intelligentsia progressiste de l'époque a modelé ses premières aventures intellectuelles, on s'aperçoit que ces lectures ont permis de le tempérer et de faire de la modération un principe de vie. mêdén ágan, "rien de trop". C'est devenu ma devise.
Ici, il entend démontrer que la littérature permet la juste mesure entre l'émotion et la raison.

vendredi 6 novembre 2009

La vie de Beethoven


Je me suis procuré il y a quelques mois une vieille édition d'une biographie de Beethoven. La couverture qui gît a côté n'est pas celle qui orne le livre que je tiens à proximité. Celle-ci est celle de la quarante-sixième édtion, celle-là, la mienne, est la cent-vingt-troisième, je commence bien mal mon entreprise de recension des livres non-lus de ma bibliothèque sur ce blog. Le livre traîne sur une étagère, mais, en bonne place, entre Contre les dégoûts de la vie de J.Dutourd, que jai acheté par correspondance et que je n'ai pas lu et Le bourgeois de Paris de F.Dostoievski, que j'ai lu et dont je ne me souviens de rien sauf que j'avais beaucoup aimé. J'avais acheté compulsivement La vie de Beethoven parce que j'ai sporadiquement une dilection pour la lecture des biographies, c'est instructif, divertissant et n'étant pas une oeuvre d'art se lit rapidement. De plus, c'est truffé d'anecdotes et je ne retiens rien de mieux que les anecdotes. Beethoven a vécu à Bonn, ville que je connais, peut-être, je reconnaîtrais quelque coin de rue, j'ai déjà vu la façade de sa maison. Enfin, le livre est rédigé par Edouard Herriot, un homme politique de la IIIème République. Ce fut un normalien, jalors e tente le coup, comme tenterait le coup mon arrière-petit-fils qui lirait la vie de Nelson Mandela rédigé par Jack Lang (je prie pour que cela n'arrive pas).

mercredi 4 novembre 2009

L'aquoibonisme des doigts gourds





"Socrate l'Athénien illustre le plaisir de l'élargissement, au début du Phédon, quand le gardien vient lui ôter les fers : il frotte ses chevilles engourdies. Socrate va mourir mais peu importe : il trouve du plaisir à frotter ses jambes nues abîmées dont on vient de retirer les fers".
Pascal Quignard, La barque silencieuse, chapitre XXXII, p. 97


Sent from My Minitel

lundi 2 novembre 2009

Film français

Tout pour plaire

Juliette, Florence et Marie sont amies d'enfance.
Marie est médecin dans un hôpital public. Elle est mariée depuis huit ans à Pierre, un artiste peintre sincère, aimant et drôle, dont le défaut majeur est de ne pas ramener un rond à la maison. Marie s'emploie à être une femme parfaite, mais un jour, elle commence à se lasser de tout assumer. Florence est mariée à Julien, chef d'entreprise volontaire et cassant, qui aime le freejazz norvégien. Rédactrice effacée et craintive dans une agence de publicité, elle se voit confier la responsabilité d'un budget par son patron caractériel. Juliette est avocate. Elle arrive aussi peu à se faire payer par ses clients qu'à trouver un homme qui l'aime. Toutes trois volent quelques moments pour se retrouver et ponctuer leur quotidien de conversations sans retenue. Un constat s'impose : à 35 ans, les idéaux se sont estompés et la réalité prend le pas...