mercredi 30 mai 2012

I write some English sentences : To begin with

Since several weeks yet, I have had the idea to write here in English. By the fact, I live in Brussels and meet consequently lots of English people or expatriates, it would be a good thing if I expand (or try to expand) my blog audience. My english is far from perfect, but I dare to follow the reverse path of Rossbeef. Besides, it will be fun to gauge the improvement.
For newcomers, I should explain you first why our level in English is a kind of "Sorry, my angliche is terrible- on-peut-parler-français?". I barely concede to a friend how many years I spent in English class. Decades. In comparaison to Swedish, Portuguese or German people, I feel ashamed, only Spanish and American people give me some relief. So, why have the French people got some trouble in la langue de Shakespeare?  Teaching methods, groups of thirty sleeping students who never say one word out loud and learn torrents of useless words. Most of our English teachers are French, they're not surprised by our accent and understand everything we believe to say : Ello, I ave biutifoul ouz. I was often embarrased by the fact that nobody understood me, even in a simple sentence. I was thinking that English is French with other words. Besides, I had few consideration for the language itself. German seemed to be serious and educated and English like a worldwide dialect. I could not imagine that we could read the Bible in English, I could not imagine John saying to Matthew : "where is Luke?" like in a soap-opera episod. We believe that French is enough to be understood and heard, we believe too many often that people will learn it whatsoever. When I travelled in USA, I was crushed by the fact that Spanish or English are necessary and French releguated to a rank like Slowenian or Flemish.

For the moment, I read "A Christmas Carol" by Charles Dickens. For whom it may interest, I can explain how I reach this book. Some weeks ago, I read in French The narrative of Arthur Gordon Pym by E.Poe. In French? Yes, I was convinced by the fact that Charles Baudelaire, one I consider the best poet of French poetry (ever, ever), translated the book and it desserved to be read. It was a gorgeous reading experience, if I may use the expression. I tried afterwards to read in English, Selected Tales and Poems, by Poe but I failed in the very first pages of the first tale :  The Gold Bug. A few days later, I heard in a podcasting program M.Pebereau, a former CEO of BNPParibas, but a Science-Fiction fanatic, talking about the last Dan Simmons'book which introduces the ghost of Dickens in the plot. So, I thought to a Dickens'book and A Christmas Carol was the shortest, the quickest and the most-understandable-first-pages I found. That's the genesis.

mardi 29 mai 2012

Signs

If, like me, you enjoy landscapes, quizz, patterns,chilling watching photos on internet at 3a.m., and above all, praising you because you 've travelled a lot, I may advise you this webpage : In Focus

I regret that some here absolutely refuse explanations of a secret code hidden in the Nature. It could be called deliberate blindness : I want to believe


Qu'est-ce qu'être un mauvais chef OMG?


A tous les bons leaders qui ne perdent pas leur temps sur les blogs, préférant faire gagner des montagnes de cash dans un environnement de travail des plus stimulant tout autant qu'enjoué, voici quelques conseils que j'adresse aux mauvais chefs pour rester des "Bad Leaders".

vendredi 25 mai 2012

Le témoignage d'un savant repenti

Appartenant dans maints cas à la partie la plus intellectuellement affaiblie d'une assemblée, je peux témoigner de la manière dont germe dans mon esprit simple une théorie de la conspiration ou du moins un sentiment du complot. Lorsqu'en ma compagnie deux personnes discutent de sujets, jugé par moi, de haut niveau et que par cette complicité d'esprits vifs, ils procèdent à des ellipses, il peut m'arriver de me sentir éloigné de leurs préoccupations, mais comme mon orgueil souffre de n'être pas à la hauteur soit je fais semblant par un jeu rôdé de sourcils, soit je leur prête des intentions malsaines et abstruses qui veulent être cachées car elles impliquent des conséquences à grande échelle. Je fais un jeu de relations entre des détails qui me conduisent à décrypter cette intention néfaste pour moi. C'est le cas du simplet agressif qui sent qu'on se fout de sa gueule. Agrandie à un grands nombres de personnes avec des visées plus immenses, on aboutit à une théorie du complot (contre moi, si je suis très narcissique ou contre l"humanité). C'est souvent le cas de l'élève qui croit que ce professeur ne l'aime pas, alors qu'en réalité, il ne soucie pas d'une guigne de un parmi la classe. Mais qu'est-ce que la réalité par rapport à la Vérité ? Comme je ne suis pas seulement un simplet agressif mais aussi un mari jaloux, il peut m'arriver d'éprouver cette désagréable sensation paranoïaque du mari qu'on essaie de tromper, avec cette tenace impression qu'absolument tous les actes de la conjointe sont orientés pour me faire du mal. C'est ainsi que j'imagine un écheveau de dissimulations visant à cacher l'inavouable. C'est ici que ma mauvaise foi me fera choisir parmi les hypothèses fomentées l'action la plus néfaste pour moi. Comme je suis un simplet agressif,un élève persécuté, un mari jaloux, je suis aussi fort de mes lectures (trois blogs, deux dvds de Michaël Moore et un livre) doué d'un léger sentiment de supériorité me classant dans la catégorie des "sachants". La vérité est toujours plus complexe qu'on ne le croit. Peut-on imaginer que Dominique Strauss-Kahn ait trivialement cédé à ses pulsions, lui le français le plus puissant de la planète? Il est évident qu'à ces niveaux de Pouvoir (où je ne suis jamais monté...) les intérêts inextricables ont machiné des scénarii les plus machiavéliques avec la complicité du tout-Hollywood et des femmes de chambre du monde entier. On peut me rétorquer qu'il est amusant de voir que toutes les forces d'une assemblée humaine sont tournés vers un unique but poursuivi inlassablement, froidement et sans diversion. Je connais la haine humaine, je la porte sur mon visage, je connais la persévérance de l'homme, son goût pour l'obsession et je ne peux imaginer qu'il fait les choses pour son petit intérêt ou bien-être ou pulsion, il le fait pour sa communauté qui veut écraser l'autre, c'est le sens de son Empire. Ne l'oublie jamais.

jeudi 24 mai 2012

Conspirons (Par Elle).

Depuis que j’ai posé ma démission, je profite d’un peu de vacances avant l’heure. Cela me laisse du temps pour flâner sur le Net, et s’il y a bien quelque chose qui fleurit sur le net, ce sont les théories de la conspiration. J'ai décidé d'en parler un peu à Almendralejo.

Je m’épargne l’effort de les décrire (bien qu’il y en a des drôles, ma préférée est celle des reptiliens. Comme il semblerait que ce qu’ils font de plus méchant est d’être athée et de travailler sans arrêt pour arriver à des postes de certaine influence, je suppose que j’en suis un).

Au-delà du contenu de ces théories, je me pose la question sur la psychologie de ceux qui les suivent. À cet égard, j’ai trouvé un article très intéressant, à lire sur ce lien.

Je suis étonnée de voir que le discours des adeptes de toutes les théories de la conspiration est très proche, quel que soit le contenu de la théorie en question : il y a sur terre des très, très gros méchants avec la seule ambition de détruire l’humanité (les hommes de foi, dans certaines versions, vu qu’il semblerait que les athées passons nos vies à conspirer), mais eux (appelons-les « les savants ») sont en possession de la vérité absolue, même s’ils sont en minorité par rapport au reste de l’humanité, qui est moins intelligente qu’eux et se laisse manipuler par les conspirateurs.

Les conspirateurs (des très gros méchants, rappelons-le) sont toujours proches des cercles du pouvoir, ont bien réussi leur vie et sont écoutés et respectés (les méchants !!!).

Je suppose qu’il faut une certaine tendance psychologique pour devenir un savant (i.e un "celui-ui-sait-ce-que-personne-ne-sait", et j’essaie de déchiffrer le mécanisme qui y amène.

Pour moi, un savant réunit trois qualités principales : (i) insatisfaction personnelle ; (ii) Jalousie et (iii) fainéantise. Le mécanisme qui mène à croire à des théories de la conspiration me semble, sur foi de mes paragraphes antérieures, assez simple : « (i) Je n’ai pas réussi + (ii) c’est trop fatigant de faire des efforts dans la vie pour réussir (iii) un autre a réussi = celui qui a réussi est méchant ».

A ces trois qualités s’ajoutent deux autres qui servent d’éléments agglutinants : le complexe de supériorité et la mauvaise foi.

Le complexe de supériorité conduit a ce que le savant ne puisse pas concevoir qu’un autre puisse avoir réussi parce qu’il a des qualités dont le savant manque ou parce qu’il a une capacité de travail supérieure. Ce même complexe lui permet d’accepter comme quelque chose de naturelle le fait de faire parti d’un  groupe réduit d’hommes libres qui connaissent la vérité sur tout, face au reste de l’humanité, manipulée.

La mauvaise foi est la qualité sans laquelle le savant n’assumerait pas forcément que tout celui qui fait des efforts pour avoir des postes de responsabilités est nécessairement méchant. Après tout, c’est si fatiguant de faire des efforts qu’il faudrait être poussé par la haine, pour les faire.

Quelle est la raison pour laquelle ils n’ont pas du mal à concevoir que quelqu’un qui passe son temps à faire le mal (sans aller au cinéma ni au resto, sans aimer ses enfants, sans prendre des vacances à la mer, sans céder leur place dans le bus, sans tenir la porte au voisin…) ? Bon, le savant passe bien son temps à croire que les autres conspirent contre lui… je ne vois pas en quoi il fait le bien, là. Certains éprouvent à l'évidence une difficulté importante à croire qu'un humain puisse agir aussi froidement, et c'est pour cela qu'il a des théories où les conspirateurs sont des extraterrestres (voir les reptiliens ci-dessus).

Le savant dit souvent : « la vérité vous rendra libres ». Jusqu’à là, je peux être d’accord avec lui. Mais ensuite il ajoute « vous êtes manipulés ». Ma question principale étant : qui est manipulé ? ceux qui sont conscients de ne pas avoir la moindre idée de comment le monde fonctionne ? ou ceux qui sont persuadés d’en avoir les clés de la vérité absolue parce qu’ils ont lu trois blogs sur Internet ?

La vérité nous rend libres, certainement, mais encore faut-il avoir le courage d’assumer cette vérité : la vérité d’un monde qui tourne avec ou sans nous, et où les grandes décisions sont prises à notre place. La vérité d’assumer que nous ne sommes pas au centre de l’existence, et personne ne conspire pour nous rendre la vie impossible : les seuls responsables de nos échecs sont nous-mêmes. Si nous ne réussissons pas c’est parce que nous n’avons fait les efforts qu’il faut ou parce que nous n’en avons pas la capacité.

Si seulement le monde était si simple que les savants le pensent, si seulement tout était blanc ou noir, si seulement nous pouvions blâmer des conspirateurs pour notre vie pourrie. Si c’était comme ça, nous aurions une bonne excuse pour ne pas faire le moindre effort pour nous en sortir.

Les séries animées, mes conseils aux jeunes parents

Je viens de découvrir l'existence de Bob le bricoleur que je connais mieux sous le nom de Bob de bouwer. C'est un bâtisseur qui parle avec ses machines et qui réussit des prouesses à faire pâlir le plombier polonais. Il est célèbre depuis 2002, j'ai donc passé dix années dans l'ignorance la plus totale. Il y a en sa compagnie toute sorte de machines et de camions, ce qui devrait ravir au plus ou point mon garnement, sauf qu'en toute honnêteté, c'est moi qui préfère la série et que je l'y contrains un peu, mais comme c'est lui qui décide, je coupe et je regarde via YouTube en cachette. Dans le générique, on chante Yes, we can, serait-ce donc là que le président américain Obama y a puisé son successful slogan, je laisse les historiens y répondre. Pour l'instant, il y a quatre dessins animés qui ressortent du lot : Pocoyo, Noddy, De wielen van de bus et Bob de Bouwer. Contrairement aux apparences, Noddy est le plus subtil. De wielen van de bus m'agace parfois. Mon fils aime beaucoup Mickey mais moi, il me fait un peu peur.

Magna testantur voce per umbras

Je poursuis la lecture de Quatrevingt-treize de Victor Hugo. J'ai été dans toute la première partie captivé par l'épopée des chouans. Hugo n'est pas réputé pour être un royaliste, mais il peint avec une certaine honnêteté la révolte des blancs. La bataille navale fut un monument, la fuite de Lantenac un grand moment. Puis, l'histoire se déporte à Paris, où elle perd de son intérêt. L'écrivain procède par listes pour décrire la Convention et ne parvient pas à soulever les tempêtes de l'histoire. Hormis la rencontre entre MArat, Robespierre et Danton, théâtralisée à outrance, l'agitation à Paris ennuie. Ce n'est qu'au retour en Vendée que l'action reprend son nerf. A croire que Hugo était plus inspiré par les bois plutôt que la ville, l'obscurantisme plutôt que le progrès, la légende plutôt que l'Histoire.

Il est possible d'écouter une lecture à haute voix (pour mes lecteurs aveugles ou/et yeux gourds) à partir de ce lien : ici

mercredi 23 mai 2012

Ma vie sur le réseau

Chers amis, 
Malgré mes craintes et ma lassitude entourant le site de connivence, Facebook, j'ai décidé d'y revenir et d'y poursuivre mes activités. Je me suis aperçu à la suite de quelques courriels amicaux que certains se souciaient du cours de mon existence et qu'ils y voyaient là un moyen de s'y tenir discrètement informé. Je peux échanger spontanément avec eux et sans détour décourageant. Réflexion faite, j'aurais donc plus à y perdre qu'à y gagner, bien que je pense que le site va disparaître endéans les cinq prochaines années. Je suis impatient de reprendre mon semainier, j'espère que les articles que je partagerais ou les extraits que je soumettraient à mes cent amis susciteront davantage de commentaires ou de débats et que ma page personnelle sera un pont utile vers ce blog. Puisque j'en suis à vous exposer mes petits projets, sachez que je vais prochainement ouvrir un blog en néerlandais et une page tumblr.
Merci de votre attention

mardi 22 mai 2012

En libre écoute

Amis de la balladodiffusion, voici le programme de la semaine :

Abus de jeux vidéos, l'Académie de médecine se penche sur le risque d'addiction pour les enfants Irrégularités géophysiques de la rotation terrestre
Claude Lévi-Strauss par Jean d'Ormesson,
Les mots de religions, prophétisme, Hildegarde van Bingen, Nostradamus
La France nouvelle, d'Anatole Prévost-Paradol, présenté par Gabriel De Broglie
Thierry de Montbrial : Journal de Russie, 1977-2011
Capitalisme et cohésion sociale, deux sujets antinomiques ? avec JL Gaffard


mercredi 16 mai 2012

A demographic concern

Kinderliedjes

Parmi toutes les chansons enfantines de langue néerlandaise que j'écoute avec malice et devoir, il y en a quelques-unes que je retiens et parfois chantonne. Une d'elle s'appelle Elsje Fiderelsje. Elle raconte brièvement l'histoire d'une jeune fille dont la mère n'a pas les moyens de s'acheter de la farine pour faire des pannecouque. Cela m'inspire deux commentaires, si vous le permettez. Les chansons enfantines sont souvent de vieilles compositions relatant des habitudes d'antan. Ainsi le temps d'avant est lié à l'enfance dans un souvenir au sein duquel se lie la chaleureuse et douce nostalgie. Il est donc paradoxal qu'on y célèbre les temps difficiles. Notre époque propose peu de chansons enfantines, ou du moins je ne les connais, -mon absence de passé scout explique peut-être cela. Il m'amuserait d'en découvrir certaines qui mentionnent les nouvelles technologie, du genre : Aujourd'hui, on nous coupe l'internet, car papa n'a pas payé ses dettes, c'est pas grave, c'est grave, j'irai voir sur le smartphone de maman. 

Comme vous avez fait l'effort de lire jusqu'ici, je vous révèle le top 5 des chansons préférés de mon fils.
1.Broeder Jacob 2. Ah! les crocodiles 3. De bus 4.El patio de mi casa 5.Pirouette cacahouette

Bientôt, mon propre Top 5.

jeudi 10 mai 2012

Faire d'une Pierre, trois Michel

J'ai essayé de rédiger quelques textes dans la foulée des événements électoraux en France, et, peut-être la fatigue ou la lassitude ou le manque d'inspiration, m'ont fait rendre des copies très médiocres que je dois pudiquement placer dans la corbeille.

Il y a quelque mois, j'ai lu L'ensorcelée de Barbey D'Aurevilly. Il est pour moi un classique qui a mis en lumière des acteurs digne d'intérêt de l'histoire de France, les chouans. La révolution, c'est notre guerre civile. Je voulais en savoir plus, d'autant que je me soupçonne d'avoir une lointaine descendance avec ces specimen. Je me suis tourné vers Balzac dont j'avais commencé le roman Les chouans, avant de l'abandonner, puis, ces derniers jours, j'ai entrepris avec le plus grand plaisir, Quatrevingt-treize de Victor Hugo. Ainsi, je lisais une œuvre d'Hugo, un roman sur les chouans et une épopée, faisant ainsi d'une pierre trois Michel. Je ne suis aucunement déçu. C'est très spectaculaire, agréable, bien écrit, trépidant comme un feuilleton, vif comme du théâtre et parfois ramassé comme de la poésie. L'âge idéal de lecture se situerait néanmoins en fin de l'adolescence à la suite de Dumas, Verne et Rabelais. J'espère livrer ici un peu plus tard quelques citations. A travers ce livre, j'admire le grand-écrivain qui s'adresse à tous, comme Mozart, Goethe ou La Fontaine, de l'ouvrier à l'érudit.

J'ai reçu un smartphone (un téléphone intelligent?), j'y voyais au premier abord un nouveau gadget pour technophiles pressés, mais je dois maintenant confesser les joies que son usage m'apporte. En plus, des photographies que je glisserai dans mon futur site tumblr, je me suis surpris à lire des articles de The economist sans me douter que j'étais sur un tout petit écran et l'application wasap est très bien. Comme toutes les innovations qu'on nous présente, on se demandera plus tard si tout ce qu'on nous offre est réellement utile.

Omg



Quoi de mieux que des commentateurs sportifs américains pour relancer l'enthousiasme général?