jeudi 31 juillet 2008

Léopard contre crocodile

Si l'excellent blog, schizodoxe, le fait, il n'y a nulle raison pour que nous non plus, ne cédions à la tentation des conflits animaliers, très appréciés en soirée et certainement adrénaline de statistiques blogiers.


Je me demande toutefois pourquoi le crocodile est si loin de son étang, il y a comme qui dirait anguille sous roche, pour rester dans la métaphore bestiale.

Le candidat

Comme mon ami Gaudin m'a tout pris dans la compréhension et le décryptage du monde et de son cinéma, je suis cantonné à des espaces restreints, à quelques lagunes, telles que la critique des comédies romantiques (promis) et la banale chronique des anecdotes minuscules qui ont toutes leur place sur ce merveilleux weblog. C'est parti.
Alors que je regardais l'émission du jour de "Questions pour un champion" qui mettait en scène les exploits d'un bon belge penaud, j'ai souffert de la très désagréable impression de la clownerie que je croyais déchu à d'autres programmes conçus pour. Entre un candidat qui revenait dix-sept ans après sa première prestation, la mère d'une grande ex-candidate richement récompensée par le superjackpot, un homme brocanteur de son état, s'est illustré lamentablement. Sa passion, qu'il voulait faire partager dans un jeu de culture générale, est celle de l'imitation, de la mauvaise imitation. A chacune de ses interventions, qu'elles fussent ou réponses ou mots de présentation, nous eûmes droit à de mauvaises et méconnaissables imitations du plus haut degré de pathétique, atteignant dans son opiniâtreté, un sommet dans la honte parfaite. Notre homme voulant se placer probablement dans d'autres émissions où il aurait sa place, comme il le croit, persistait dans le comique de salle des fêtes, persistait dans d'intempestives. Je voulais juste passer un bon moment. Ce fut étrange et pénible.

un cas concret de politique industrielle : le choix de la fibre optique

Extrait de mon journal économique de comptoir du jour:

Dans une tribune du « New York Times », subtilement intitulée « French Connection », l'économiste Paul Krugman faisait récemment l'éloge du « modèle français » de l'Internet haut débit : un équilibre délicat entre compétition et régulation qui a produit des résultats spectaculaires en termes de prix et de débit (trois fois plus élevé qu'aux Etats-Unis). Et Paul Krugman de rappeler que la France était, à l'inverse, très à la traîne des Etats-Unis au début des années 2000 (pénétration américaine quatre fois supérieure alors).

Cet équilibre est pourtant menacé sous l'effet d'une concentration exacerbée : disparition de Cegetel, AOL, Club-Internet, certains n'hésitant pas à ajouter Alice et Free à la liste, par anticipation. Le « modèle » finirait ainsi en une compétition sans compétiteurs... Triste issue pour les consommateurs (diversité d'offre réduite, prix plus élevés...) et pour la collectivité (frein à l'innovation et à la création de richesses associée). Or cette concentration intervient au moment où se profile une nouvelle frontière, celle du « très haut débit », qui implique le déploiement de réseaux en fibre optique, avec des investissements chiffrés non plus en centaines de millions, mais en milliards. La logique de concentration en sera mécaniquement exacerbée.

Certains Etats avancent malgré tout. Les pays scandinaves, les Pays-Bas ou l'Italie ont des déploiements du très haut débit plus avancés que la France. Mais, surtout, une « Asian Connection » est en train de se constituer : en Corée du Sud, à Hong Kong ou au Japon, les internautes sont connectés en masse via la fibre optique, dont l'usage se banalise totalement. C'est notamment le cas de plus de 10 millions de Japonais, soit bientôt plus que le nombre d'usagers d'une ligne DSL dans ce pays. L'histoire bégaie : les Asiatiques ont également de l'avance dans la téléphonie mobile de troisième génération, alors que les Européens avaient été pionniers de la génération technologique précédente (avec le GSM).

Pour réinventer le modèle français et éviter la menace d'une compétition sans compétiteurs, la création d'un réseau de la fibre de France est une piste. Une telle entité pourrait opérer sous statut de délégation de service public, sous contrôle du régulateur, et être ouverte à l'ensemble des investisseurs potentiels, privés et publics. On retrouve l'idée des « autoroutes de l'information », sauf qu'au lieu d'en faire l'apanage d'un acteur, il s'agirait de mettre en commun les moyens du secteur. Les avantages sont évidents : maximiser le déploiement en évitant le gaspillage des ressources et éviter une hyperconcentration par la sortie du marché des acteurs qui animent la concurrence en prix et en innovation. Autrement dit, cela permettrait de sortir de l'impasse actuelle qui interdit d'avoir à la fois, pour l'avenir, le bon réseau et des acteurs économiques aptes à y proposer des services.

PATRICE GEOFFRON, professeur à l'université Paris-Dauphine (Les Echos du 31 juillet)

mardi 29 juillet 2008

les vigilants patrouillent (un peu partout des petits Martel essaiment)

Un blogueur, certainement plus malin que les autres, s’étonne que parmi une conseillère d’Etat, un Adjoint au maire de Paris pour les questions culturelles, un directeur d’une grande station radiophonique, personne ne remarque comme lui, sur la base d’un faisceau de citations hétéroclites, que le « bouquin », la grande déculturation de Renaud Camus est « un torchon méprisable ». Je tiens humblement à le remercier, j’ai lu en janvier une version de ce livre, disponible sur internet, et je ne l’avais nullement constaté, même -honte et repentance- l'avais trouvé excellent. Nul ne devrait mésestimer le rôle des vigilants.

Pour ma part, j'ai cru, et je m'en excuse, qu'il s'agissait d'un essai sur les effets de l'hyperdémocratisation dans la culture, donnant une suite aux réflexions de Tocqueville ou d'Hannah Arendt dans crise de la culture, mais, pas du tout, tout aveugle et naïf que je fus (pardon!) c'est paraît-il, un livre qui ne préoccupe que de "distinctions raciales" (j'avais rien vu venir).

Par exemple :

Cet effet dévastateur de la démocratie dans des domaines qui sont incompatibles avec elle est d'autant plus foudroyant qu'elle est, lorsqu'elle y intervient, plus étroitement assimilée à sa valeur centrale, l'égalité. Ni la famille, ni l'éducation ni la culture ne peuvent s'accommoder de l'égalité. Encore les deux premières, et surtout la seconde, l'éducation, n'exigent-elles, pour remplir leur fonction dans la société, que sa suspension provisoire et de convention : durant le temps de sa formation l'enfant n'est l'égal, par convention, ni de ses parents ni de ses maîtres ; cela n'attente en rien à la fondamentale égalité de droits entre les individus et entre les générations (tour à tour, à mesure qu'elles arrivent chacune à maturité). Mais la culture est sur ce point plus radicale, plus stricte en ses exigences et en ses exclusions — l'égalité n'y est pas suspendue pour un moment, le temps d'une enfance, d'une heure de classe ou d'une année d'études : elle y est frappée d'un défaut de pertinence fondamental et définitif. Répétons-le, la seule relation concevable entre égalité et culture, et elle est très indirecte, et totalement extérieure à la culture elle-même, c'est l'aménagement difficile, très difficile, presque impossible, mais certainement souhaitable, d'un égal accès à cette inégalité radicale, à ce lacis d'inégalités principielles, la culture.

Se cultiver, c'est se rendre inégal à soi-même. C'est aussi — mais ce point est déjà beaucoup plus difficile à faire admettre en société hyperdémocratique (laquelle n'est en aucune façon, précisons-le une fois de plus, l'achèvement suprême, le couronnement, l'épitomé de la démocratie politique, mais sa transplantation impérialiste dans des domaines qui lui sont étrangers), et d'ailleurs il n'est pas d'une importance primordiale, mais il est néanmoins incontestable — c'est aussi se rendre inégal aux autres, à ceux qui sont moins cultivés : non pas certes inégal juridiquement, mais culturellement ; non pas en droit, mais en esprit. Il n'était pas sans importance qu'on parlât jadis, et il est significatif que le terme soit à peu près tombé en désuétude, peut-être à cause des ses relations déplaisantes avec l'élevage, d'élever les enfants ; et d'enfants et de personnes plus ou moins bien ou mal élevés. J'aime mieux retenir les liens suggérés, ou mis en avant par le terme, avec l'élévation. Se cultiver c'est s'élever, apprendre à voir les choses et le monde de plus haut.








lundi 28 juillet 2008

Suis-je un millénariste?

Suite à une discussion engagée avec l'ami roulio, qui me reprochait de ne voir les choses qu'avec des yeux de Finkie, je me suis demandé dans mon maigre for intérieur, si je n'étais que cassandre et si je me conformais complaisamment à l'idée exprimée par Houellebecq dans un journal chilien : "les français prennent un plaisir masochiste à l'auto-dénigrement".
J'avoue me surprendre de temps en temps à la recherche de textes inquiets et décadentistes et ne plus croire les textes optimistes, surtout concernant l'éducation nationale, la culture ou la civilisation, mœurs et rapports humains. J'ai inclination à n'y voir que naïveté et ravissement propre aux "ravis de la crèche". Pourtant, sur d'autres fronts, économiques ou techno-scientifiques, par exemple, je me situe au strict opposé des jubilations noires et nihilistes des prophètes du malheur capitaliste qui promettent la fin du système économique aux moindres de ces toussotements. De même, j'ai beaucoup de mal avec les lobbys obscurantistes qui s'inquiètent violemment des derniers progrès, car j'ai foi en la science, quand ceux-ci ne veulent que précautions et décroissance sous le joug du statu quo et de la violence nihiliste.

dimanche 27 juillet 2008

Arrière saison

La saison régulière de Répliques -la vingtième- se clôturait cette semaine par le jeu des rediffusions. Le producteur en vacances, nous livre en play off son cinq majeur. L'oeuvre et le destin de Mihail Sebastian (1ère dif.: 15/12/07) , Cultiver notre jardin (1ère dif.: 01/12/07) , Les métamorphoses de la parenté, La médecine face à la demande de suicide assisté, Sur les pas de Paul Valéry. Je ne les ai pas encore entendues pour certaines, ce sera l’occasion de les connaître ou de les réécouter pour d'autres. Même si "cultiver notre jardin" fut plaisant sans plus, l’émission traitant de l’œuvre de Paul Valéry fut un sommet incontournable. Il est vrai que les émissions littéraires sont souvent les plus réussies à mon goût. J’ai conservé, en effet, d’excellents souvenirs de "Six parmi six millions", "Avez-vous lu Thibaudet ?" ou "Louis XVII dans la littérature". La saison vingt a, il faut le reconnaître, hélas, pêché par sa volonté de se soumettre à l’immédiate actualité et aux polémiques du moment, et quelque fois lassé le suiveur que je suis (mais qui veut écouter une nouvelle fois Cohn-Bendit ou Jean Daniel ?). Les coups d'éclat, comme l'intrusion de nostalgiques de soixante-huit ou le coup bas des confrères ont nui à la sérénité de l'émission. Les samedis matins, à neuf dix, le bol d’eau chaude et de café en poudre sur la table, les notes pour la concentration, n’ont pas toujours été des parties de plaisir, toutefois j’attends déjà avec impatience le programme de la vingt-et-unième saison.


jeudi 17 juillet 2008

La mouette, Tchechkov

Medviedenko aime Macha, qui aime Konstantin, qui aime Nina, qui aime Trigorine, lui-même aimé par Arkadina, elle-même adulée par Dorn, lui-même aimé par Paulina qui se détache de Shamrayef.

Enigme géographique (n°1)

Ami de la géographie et des paysages, cette énigme s'adresse à vous.
De quel endroit est tirée cette photographie?


mercredi 16 juillet 2008

La citerne de la haine

Finkie, sous le regard goguenard des ravis de la modernité, a confirmé son diagnostic d'Internet : "une citerne de haine". Si une guerre civile vînt à éclater dans nos contrées connectées, les historiens consciencieux trouveraient dans les tréfonds de la toile nombre de prémisses d'une violence larvée et infernale. Le week-end dernier, délaissant le bon Weber, je remontais les fils de ce qu'il convient désormais de nommer, dans le langage webmatique, un "clash". Le dénommé Morsay du gang de musique rapeuse des Truands de la galère fait naître un culte à son nom, chacune de ses interventions sur "dailymochon" est l'objet de détournement et de vocation parodique qu'il essaime. En réponse aux messages que Morsay reçoit, ce dernier a édité une vidéo d'une violence inouïe, que vous pouvez ne pas voir (sauf Accomp.) (ici), toute une série de petits moqueurs a riposté en ridiculisant l'impétrant (ici). Dans une de ses répliques, Morsay remercie "dailymochon" d'avoir livré l'adresse d'un des internautes. Haine, virulence, dénonciation seraient le lot banal des bas-fonds. J'ai osé croire que le rap était punk parce qu'il était impulsif, spontané et as-you-are, mais je crois bien que les plus punks sont les petits imaginatifs qui se gaussent du ridicule de l'industrie institutionnalisée de la putasserie et du fric.

mardi 15 juillet 2008

le courriel payant

Le gouvernement français veut taxer certains contenus informatiques.
Je propose qu'on rétablisse le timbre pour la correspondance par mail. Mail? ne signifie-t-il pas lettre?


lundi 14 juillet 2008

Réjouissance sous cape

Point besoin de Lamartine pour commenter un cours boursier.

J'en connais un qui doit bien rire aujourd'hui (et qui d'ailleurs pourrait m'appeler, s'il le veut bien, pour l'organisation imminente d'un karaoké).

Lu dans mon journal économique et financier de comptoir:

Norsk Hydro a chuté hier de 13,07 %, sa plus forte baisse depuis 1990, à 65,20 couronnes. Le fabricant norvégien d'aluminium a lancé un avertissement sur ses résultats en raison de la hausse des coûts. Norsk Hydro a annoncé un résultat d'exploitation sous-jacent d'environ 1,6 milliard de couronnes (200 millions d'euros) au deuxième trimestre, après un résultat de 2 milliards de couronnes au premier trimestre. Le groupe a souffert d'augmentations de la hausse des prix de l'alumine, du transport ainsi que de l'énergie, nécessaire à sa fabrication.


Graphique



mardi 8 juillet 2008

La droite dure se détend

Une fois n'est pas coutume, en cette heure avancée, nous allons parler sous-vêtements, puisqu'il est question du slip de bain la re····· qui n'attend que son heureux propriétaire. Kevin, toi, l'homme qui m'a défendu contre les méchants, les "gauchos de merde" début 2008, la piscine chauffe doucement dans la co-propriété des quartiers Est de Montequinto, les cigares sont au frais, les filles s'impatientent de te rencontrer. Vivement la semaine prochaine lorsqu'on pourra dire du mal de Gérard Houiller et de Télématin en sirotant de la manzanilla.
Kevin, biz.







Dropkick Murphy's

lundi 7 juillet 2008

Sur la vie de Max Weber

J'avais commandé une biographie de Max Weber, qui nous promettait sa vie, son œuvre, son influence. Sa vie ne me paraît pas être la principale préoccupation de l'auteur, sa biographie est bâclée et les quarante premières pages ne valent guère mieux que celle consacrée sur wikipedia. J'ai eu le loisir de peu d'anecdotes, sauf peut-être qu'il s'appelait vraiment Karl Emil Maximilian Weber, que la postérité nomme négligemment Max. Comme moi, il a eu une carte d'étudiant à Strasbourg et à Fribourg et s'est rendu à Heidelberg, mais le parallèle s'arrête ici. Le traducteur (cet ouvrage est allemand) nous propose un "Max Weber junior" pour le distinguer de son père "Max Weber senior". C'est de très mauvais goût. Son parcours universitaire est traité par dessus la jambe, on se doute bien que l'auteur, professeur de sociologie, fonce tête baissée vers les explications de l'œuvre. En Allemagne, l'étudiant choisit une discipline puis deux ou trois autres disciplines secondaires, économie, histoire et droit, par exemple. Ce qui explique son éclectisme et les raisons pour lesquelles il n'est venu à la sociologie qu'à la fin de sa vie. J'aurais aimé avoir des précisions sur son univers politique, son père est un député libéral-national, son oncle libéral-progressiste, par contre, j'imagine, au prix de mes efforts, l'univers de pensée de sa mère, rigoriste et philanthropique protestante. Toujours est-il qu'on comprend mal son cheminement politique, ce qui est important, car si son œuvre a été mise sous le boisseau en France, c'est paraît-il dû aux convictions politiques qu'on lui prête.

vendredi 4 juillet 2008

La décroissance durable

Je vous sens tout tourneboulé à la suite de la lecture du post qui encourageait les gens à l'abonnement papier du journal de référence pour participer citoyennement à la déforestation. J'ai mauvaise conscience, j'en ai gros sur la patate bio. J'ai une dette durable au moins aussi grande que celle de l'Etat français.
Grâce à CNNmoney, j'ai eu l'idée qui fera de ce lieu virtuel un espace éco-équitable accueillant et souriant et j'en suis soulagé. Dans l'Utah, plus connu pour les plus adlériens d'entre vous, comme le lieu des mormons, le gouverneur (républicain) accorde à 17 000 de ses 24 ooo suppôts la semaine de quatre jours, pour le motif d'économie d'énergie. Mieux que Martine Aubry et dominique Voynet réuni-(e)-s! Les fonctionnaires ne viendront plus le vendredi pour ne plus utiliser leurs voitures polluantes ni abuser de l'électricité, s'ils n'oublient pas d'éteindre avant de partir! Mais des écolos hard-core comme eux, je serais bien étonné. Toutefois, sarcastique, l'article mentionne que ce sont les associations de golf qui vont faire florès. J'en doute, journalistes jaloux, car quand on travaille moins, on fait moins de sport, c'est connu.

Les républicains, une autre écologie est possible

mercredi 2 juillet 2008

Vagabond

Google offre un service cartographique, qu'il me plaît de manipuler tel un chat son cadavre de souris. Il m'arrive de fabriquer des itinéraires, aux Etats-unis notamment, afin de m'imaginer les villages qu'on y traverse, les endroits et les haltes. Pour rassasier les âmes frustrées de camionneurs, saint Google a ajouté sur le côté gauche, à côté des indications manuscrites de l'itinéraire, une icône représentant un appareil photo qui nous livre d'un clic des clichés des croisements et sorties de bretelles que l'on doit prendre, histoire de bien visualiser à l'avance le changement de direction et de nous éviter tel Lloyd Christmas de faire un cinquième du pays dans la mauvaise direction. La photo se fiche sur la carte à l'endroit précis et on peut naviguer, avancer, reculer, tourner à droite à l'intérieur de la photo. J'aurais aimé être un de ses petits soldats, qui muni de son appareil fournit à Google ces photos de croisement, d'autoroutes, de ronds-points et de panneaux. Mais je n'ai pas mon permis et j'imagine que les satellites se chargent, comme toujours, de ses nobles tâches. Il m'est arrivé aussi de penser aux acteurs de films pour étudiants d'auto-école, les figurants de mise en situation pour énigme de la sécurité routière. Sont-ils diplômés d'école de théâtre? En vivent-ils? Y a-t-il un syndicat? Font-ils des films pour les sécurités routières de l'étranger? Sont-ils américains ou pistonnés? Ont-ils leur permis?

vive la déforestation

Une forêt classée vous empêche de construire la maison de vos rêves?

Le bruit des feuilles dans le vent fait peur à vos enfants?

L'arbre du voisin obstrue la fenêtre de la salle de bain de sa femme?

Ne réflechissez plus!

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