mardi 25 septembre 2012

The Boss of It All, Lars von Trier

J'ai toujours accordé à Lars von Trier la plus grande sympathie, la plus grande curiosité et le plus grand respect tant pour sa personne que pour son œuvre. Lorsque j'avais dix-huit ans, je ne jurais que par lui. Ses œuvres du Dogme, sa série télévisée, ses trilogies m'ont accompagné de tout temps. Il n'y que ses productions multinationales qui m'ont tenu éloigné de son oeuvre, mais c'est dû davantage à mon âge qu'à l'évolution de son talent. Plus il vieillit, plus il retrouve une rage subversive dont je tends à m'éloigner. AntiChrist ou Melancolia sont trop crus pour un aimable père de famille. C'est donc avec envie que je célébrais nos retrouvailles autour d'une comédie qu'il a tournée en 2006. Il s'agit de Le Direktor. Le Direktor est une comédie danoise écrit par un réalisateur qui s'est fait jeté du festival de Cannes. The Onion a fait une vidéo parodique dans laquelle il était montré que l'office du tourisme danois aurait confié à Lars von Trier la réalisation d'un clip promotionnel pour leur contrée qui résume bien l'humour danois. Bien sûr, le film est incompréhensible, c'est du millième degré, c'est absurde, affligeant, cultivé et ça va mille fois plus loin que toutes les formes de bienséance qui doit être -dans un esprit non-danois- de rigueur pour un film qui veut séduire un public. Le Direktor est insolent et pas très divertissant. C'est un film que j'aime bien, mais que je ne conseille à aucune de mes connaissances.

La bande-annonce en version danoise sous-titrée polonais (hommage à l'humour Vontrierien)

Un acteur sans emploi est engagé pour interpréter un chef d'entreprise qui doit annoncer aux employés que leur société va être vendue. Ce patron officiait des États-Unis d'où il prenait toutes les décisions impopulaires que son bras droit faisait mettre en œuvre, ce dernier étant le gentil qui ne fait que ce qu'on lui dit de faire en haut lieu.

lundi 17 septembre 2012

Boehringer Ingelheim debuts pharma game 'Syrum' on Facebook

 


After lots of pre-launch publicity, Boehringer Ingelheim has unveiled a beta version of its pharma game "Syrum" on Facebook. It's an evolution in the pharmaceutical industry's use of the  social media platform and gives the German drugmaker a new tool to educate the general public about the challenges of its business.
Pharma groups have plenty of Facebook pages dedicated to corporate, disease-focused or brand initiatives. Yet commentators have called "Syrum" the industry's first stab at a social game, and it's one that puts players in a virtual lab and challenges them to create drugs and bring them to market. And while the game might fall under the umbrella of BI's digital marketing efforts, don't expect to see any promotions for the company's products on "Syrum" (at least not initially).
"We built 'Syrum' with a view to creating an ecosystem through which we could engage with people around education. It's also to do with reputation management, market research and recruiting talent," John Pugh, BI's director of digital, told PMLive. "We spend quite a lot of time and energy on our social media channels and this is another part of that, where we create a whole integrated framework."

Source : Fierce Biotech

Movie with a coffie machine

This week, some company films to have fun. These are new methods to prepare a job interview. There are indeed loads information in Youtube's channels.


vendredi 14 septembre 2012

Aveux

La polémique autour de l'écrivain français Richard Millet est en tout point inintéressante et surfaite. J'imagine que c'est une déformation professionnelle du milieu où cela se trame qui favorise ces mises en scène grandiloquente. Sans en être dupe, néanmoins, j'avoue n'en perdre pas une miette. Paris restera toujours Paris, probablement. Il y a certain mécanisme qui reste pour moi obscur, mais je pense que j'apprendrai encore davantage au prochain lynchage médiatique.

Il est de notoriété publique que la meilleure saison de la série américaine Dexter est la quatrième saison. J'ai vu la première et je me force à suivre la deuxième, mais je n'arriverai jamais à la saison quatre. Désolé. Quel bluff marketing. Quand j'étais enfant, nous mangions des biscuits qui n'étaient pas bons, sauf quand nous en mangions un certain nombre, leur goût pâteux avait de l'agréable. Il y a aussi l'apparition d'un personnage à l'accent anglais qui contre toute attente m'agace.

Dans mon équipe de football, il y a plusieurs joueurs de plusieurs nationalités qui portent parfois un même prénom. Des mails communs circulent avec des réponses à des questions, des encouragements ou conseils de diététiques. Un ami tchèque a le même prénom qu'un ami irlandais. Lorsque ce prénom apparaît en gras dans le cheminement des nouveaux messages, je m'attends à trouver un message de mon coéquipier tchèque, je le lis et suis troublé par son niveau de langue, or le relisant je m'aperçois que c'est l’irlandais qui s'est exprimé en une formulation syntaxique illisible pour moi mais qui doit être juste puisque émis par un native. Ses fautes contrairement aux miennes montrent qu'il "respire" la langue. C'est surtout ma réception du message que je voudrais mettre en avant, je crois que c'est un étranger qui écrit, je trouve ça bourré de fautes, illisibles, normal pour un étranger, puis non, c'est un native, donc c'est correct et je dois reconsidérer le message comme quelque chose de juste. Un peu comme lorsque vous lisez James Joyce et que vous vous forcez de le lire, parce que c'est un écrivain célébré.

Je n'édite pas grand chose ces derniers temps, mais je dois avouer que j'essaie régulièrement de rédiger quelques textes qui sont immontrables.

Il y a deux écoles en Flandre qui exigent que leurs écoliers possèdent des Ipads. Je n'ai aucun avis sur la question. Ce ne devrait pas faire plaisir à notre ami Finkie.


Votez Monique Louis





vendredi 7 septembre 2012

Aveux


La vie Arc-en-ciel
Télérama.fr écrit que le réalisateur Corinne Harmonie "explore les deux visages de l'Amérique : le blanc et le métissé". Je commence à trouver cette obsession des races un brin omniprésente et de plus en plus suspecte. Et négationniste (et les noirs?). Mais instructif cependant,  on ne dit plus : "ne voir la réalité qu'en noir et Blanc," mais "ne voir la réalité qu'en métisse et blanc". On dit d'ailleurs en allemand pour exprimer un sentiment d'indécision et de complexité, zweifärbig. A Paris, on dit - "mais, mon pt'it loup, tout n'est pas métissé d'un côté, ou blanc de l'autre".

J'avoue lire Telerama.fr parce qu'ils publient des vacheries sur lesinrocks.com. 

Prière de bien prononcer
Il y a la crèche de Gamin, une enfant qui porte un nom original que mon Ignorance lie faiblement à un croisement flou entre Moyen-âge et Arabie, si original par ailleurs, qu'il m'et impossible d'y trouver une occurence sur Google. Je suis très remonté contre la fantaisie des prénoms, j'en suis un petit stigmatisé. Je reconnais tout de même que ce prénom est un exercice logopédique efficace pour tous les mini-enfants (comme le mot casque pour les gamins andalo-belge)

Lamebook
J'ai eu des nouvelles de Morsay.

Cent commentaires
J'avoue que je me connecte sur le billet d'humeur de C.Conte uniquement dans le but de lire les commentaires de déception. Un français se repaît à satiété de la déception, c'est un sentiment qu'il aime habiter. Si en plus, il peut y joindre de l'agressivité, il peut devenir drôle (ce qui n'est absolument pas le cas de Christophe Conte, je précise).

Aveux l'eau:
J'ai passé une heure de la nuit à regarder des centaines de pages de Gif animés.
Je ne tiendrais jamais jusqu'à la quatrième saison de la série américaine Dexter. Le première épisode de la saison deux est un supplice.
J'aimerais bien voir un jour Batman Begins
J'ai obtenu quatre I-like-de-Facebook, parce que j'y ai rédigé que dans la mesure où j'ai reçu une bonne nouvelle, je vais m'acheter une glace.

jeudi 6 septembre 2012

Ces phrases ont six mois

Il est 1h30. Vaut-il mieux que je poursuive ma lecture d'un manuel de planification qui m'enseigne en trois pages le MRP ou des phrases d'une langue que je ne maîtriserai jamais. J'ai trente ans et je suis perdu d'avance.

mardi 4 septembre 2012

Ainsi la nuit


Una Madre Comió Asado " - by Osvaldo Golijov - from his song-cycle "Ayre"

Inception

J'ai emprunté à la médiathèque le film Inception, réalisé par Christopher Nolan, célèbre pour sa série de Batmen. J'avais vu avec grand intérêt Memento il y a quelques années. Inception est un film d'action à très grand spectacle avec beaucoup de bruits et de rebondissements. C'est un film un peu plus malin que les productions habituelles, il est vrai qu'il faut réfléchir pour ne pas décrocher, il y a des histoires à l’intérieur des histoires, comme dans Dragon Ball Z, un boubou à l'intérieur du boubou, ou chez Olivier Ihl, un discours intra-discursif en son temps. Un homme est un extracteur, c'est-à-dire qu'il s'infiltre dans les rêves de personnes afin d'y implanter une idée dans son subconscient. Pour un gros contrat qui lui permettrait de retrouver sa vie de père de famille, le personnage principal accepte d'élaborer une série de rêves qui s'emboîte avec l'aide de spécialistes. C'est assez amusant de voir que l'action du rêve numéro un va très vite, pendant que le rêve numéro quatre est dilaté, si bien que la chute d'un camion qui dure dix secondes est étiré sur un tiers du film, pendant que tous les protagonistes doivent remonter à la surface. Le réveil dans l'avion comme si rien ne s'était passé produit un petit effet vertigineux. Contrairement à ce qu'on peut lire un peu partout, je ne trouve pas Leonardo di Caprio si extraordinaire et Marion Cottillard si mauvaise. Je trouve l'accent anglais du dénommé Eames fort plaisant.

Je pense que Zakhlon aimerait.


lundi 3 septembre 2012

Screen/read for you

Last week, the five articles generously provided to all the Smartphone's owner by The Economist's application were particularly interesting. For the first time in a while, I could read them and they gave me good reasons to subscribe once again. One was related to the Republican Convention in Tampa. as you know, Mitt Romney is the Obama's challenger, but few could explain who he is really and what he is capable to do. In France, we remain too blind to the Obama's failures, that's why we think that Romney has no chance at all. We underestimate the let-down and the end of His iconic status. But Mitt Romney doesn't seem to have the back bone. The word of the moment is Flip-flop : 
All politicians flip-flop from time to time : but Mr Romney could win an Olympic medal in it.
I am looking forward the American election, it is always the opportunity to get some sociology about American States particularism.
Step by step, Finland become one of the most powerful economy in Euro zone and seems to be less lax than the Germans. A few observers even think a “Fixit” (a Finnish exit from the euro) is more likely than a Grexit. To be continued....
I advise you to read also the article about the travel business which tries to understand why airlines are wonderful generators of profit—for everyone except themselves. Delightful paradox. I also read something about Computer viruses and relationship between Japan and China. 

It is quite easy to screen read. The shift happens without a clue. Paper books, be worry. When will I swipe up my magazine?