mercredi 30 septembre 2009

Film français

Comme chaque semaine, le film français.

Suzanne a la quarantaine. Femme de médecin et mère de famille, elle habite dans le sud de la France, mais l'oisiveté bourgeoise de cette vie lui pèse. Elle décide de reprendre son travail de kinésithérapeute qu'elle avait abandonné pour élever ses enfants et convainc son mari de l'aider à installer un cabinet. A l'occasion des travaux, elle fait la rencontre d'Ivan, un ouvrier en charge du chantier qui a toujours vécu de petits boulots et qui a fait de la prison. Leur attraction mutuelle est immédiate et violente et Suzanne décide de tout quitter pour vivre cette passion dévorante.



Partir, Catherine Corsini

The Office

Une série britannique se nommant The Office a connu un succés tel qu'elle a été décliné dans divers pays. Le principe est simple, il s'agit d'un faux reportage qui suit au jour le jour les péripéties routinières d'une petite société de papier. Il ne faut pas y voir une description grinçante du monde de l'entreprise, comme ont bien voulu le croire ceux qui n'y ont jamais mis les pieds, mais davantage comme l'expression sans limite d'un comique dérangeant qui a pour cadre le monde professionnel, vu comme une contrainte scénique où divers types de personnage sont obligés de cohabiter et de se supporter pour le meilleur ou pour le pire. Les américains, peu flexisouple, se sont emparés du concept qu'ils ont transposé en Pennsylvanie. Au départ, les scénaristes sont restés très fidèles à la version anglaise, répétant à l'identique certaines situations burlesques, mais en adoucissant toutefois la cruauté du chef. Puis peu à peu ils se sont affranchis du modèle anglais afin de proposer une copie si réussie qu'elle allait connaître un succès supérieur à la version d'origine qui ne compte que douze épisodes, soit deux saisons, contre les six saisons en cours que les scénaristes américains ont fiévreusement pondues. En effet, les personnages secondaires ont pris corps, une importance grandissante si bien que la dernière saison est centrée sur le mariage entre le commercial et la réceptionniste. Je ne me souviens plus très bien des épisodes de la version anglaise, seulement un chef pathétique qui se croyant drôle imposait de force son humour ridicule à ses subordonnés, mais je n'ai pas trop accroché, la version américaine se démarquait d'emblée par plus d'humanité (tristesse et émotion) et de nuance dans les situations. Même si les débuts souffraient d'un timing et d'un montage approximatif (on ne comprenait pas certains gags pas assez mûri), l'inventivité des scénaristes qui ont certainement vu loin, a permis de réequilibrer la série et d'explorer en toute liberté d'autres champs d'activités.

Un épisode résumé : ici

mardi 29 septembre 2009

Rosencrantz et Guildenstern sont morts

Actuellement se joue à Bruxelles Rosencrantz et Guildenstern sont morts, une pièce du dramaturge britannique Tom Stoppard, par ailleurs scénariste du film Brazil. Rosencrantz et Guildenstern sont des personnages très secondaires de la fameuse pièce de Shakespeare, Hamlet. Ils y interviennent assez peu, quelques répliques. Ce sont des amis d'enfance du prince d'Elseneur et d'après ce que l'on peut comprendre dans la représentation qui nous occupe, ils sont chargés d'informer le couple cruel Claudius et Gertrude des folles intentions d'Hamlet puis de le livrer au roi d'Angleterre. Tom Stoppard a imaginé une pièce centrée sur les moments où ces personnages n'occupent pas le devant de la scène d'Hamlet, une sorte de off. Seules quelques scènes d'Hamlet viennent s'introduire dans la pièce. Entre temps, ils devisent en tentant de comprendre l'histoire d'Hamlet et les raisons pour lesquelles ils sont là. Ce sont des remplaçants qui ne comprennent rien au match qui est en train de se jouer, faisant d'eux des comiques involontaires et bavards. Il ressort des sensations étranges à l'écoute de digressions philosophiques parmi l'incompréhension et l'absurdité de la situation (ils attendent l'entrée en scène, en quelque sorte). Si les bavardages peuvent rebuter le public belge adepte des ricaneries et de la gaudriole, on saluera l'audace du théâtre des martyrs de porter sur scène une pièce exigeante au texte difficile, qui se plaît à être illogique, absurde et déroutant, cependant, on note avec joie qu'il n'a pas renoncé à ses ambitions spectaculaires, les pantomimes sont de délicieux moments, les artifices assurent un bon spectacle visuel.

lundi 28 septembre 2009

Amour à la française

"Et ils s'imaginaient une vie exclusivement amoureuse, assez féconde pour remplir les plus vastes solitudes, excédant toutes joies, défiant toutes les misères, où les heures auraient disparu dans un continuel épanchement d'eux-mêmes, et qui aurait fait quelque chose de resplendissant et d'élevé, comme les palpitations des étoiles".
Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale, p.272

samedi 26 septembre 2009

Le cas Dumont

Le film français se penche sur le réalisateur Bruno Dumont.

Jeudi soir, je vous ne le cache pas, j'étais empli de perplexité. D'Espagne nous parvenait une vidéo d'un critique cinéma d'un journal bien établi et sérieux, laquelle évoquait un film présenté lors d'un festival ibérique en des termes tabloïdiques, si vous me permettez cette expression ou alors en des termes westcoast évoquant des filles et les désirs qu'elles peuvent susciter si vous préférez. Le critique disait pis que pendre sur le nouveau film de Bruno Dumont. Vous connaissez peut-être mon inclination doucereuse pour le Film français, alors j'entendais avec intérêt un avis étranger et extérieur sur la sensible question, tel un opposant son samizdat. Tant il est vrai qu'en France, la critique autorisée, puissante, a institué un épais brouillard qui se fait d'elle-même une caste retranchée dont l'influence va à un point tel qu'il existe une légion de réalisateurs qui ne tourne des films que pour elle et ne vit que par elle, suivant le chemin bien huilé de subventions sans passer par l'assentiment du public (introuvable et à moitié-inculte). Bruno Dumont connaît une carrière de réalisateur honorable, sur le curriculum, vaquant de films en films puis de récompenses en récompenses lors de festivals internationaux. Il résiste donc aisément à l'absence de succès public car il persévère dans une oeuvre exigeante, sans concession, libre, dans la veine d'un réalisme cru et métaphysique, ce sont à peu près les mêmes termes qui reviennent à chacun de ses films dans l'encre des professionnels avertis, sans qu'il soit d'ailleurs nécessaire de ne plus aller les voir par ailleurs. Bruno Dumont, donc, est bien installé dans le paysage, entraînant dans son sillage un petit groupe de fans, des critiques et des cinéphiles qui veulent le devenir. Qu'est-ce qui les poussent donc à supporter et même à se réclamer d'un cinéaste que Carlos Boyero, l'homme de la vidéo, n'encense pas, parlant pour son dernier film d'un film "indescriptiblement mauvais", d'un film prétentieux et lent qui se veut profond mais qui est bête, un film boursouflé de vanités intellectuelles? Toutefois, Dumont est philosophe et je suis enclin à lui accorder de ce fait crédit, pas mal de crédits. J'ai écouté quelques uns des entretiens qu'il accorda et je reste mitigé sur les théories primaires sur le cinéma, qu'il débite "ben, le cinéma c'est une situation réelle qui n'est pas vraie." ou "moi ça m'intéresse pas de fournir aux spectateurs les émotions dans la forme à laquelle il s'attendent, conformément à leurs clichés". Mais il n'est pas là pour s'expliquer avec des mots, car son métier est de s'exprimer avec des images, des scènes, des situations, des films. Je suis partagé, zweifärbig, "deux couleurs", comme diraient mes amis teutons (rares amis). J'ai vu dans mes folles années de adolescents français La vie de Jésus, mais je n'en ai garde aucun souvenir, sauf peut-être un type qui se ballade en mobylette. Dois-je m'entêter sur son cas? peut-être quelques lecteurs pourraient m'éclairer. Ses scénarii n'en demeurent pas moins d'authentiques perles pour alimenter la rubrique le film français de ce weblog.

La video en question : ici en espagnol

vendredi 25 septembre 2009

Schaerbeek

Je me suis procuré un petit manuel fraîchement paru, un manuel qui a rejoint la collection des Guides des communes de la Région bruxelloise. Celui que je tiens en main s'intitule Schaerbeek, car il y est exclusivement question de cette commune. Bien que pour la multitude d'expatriés venus gonflés les rangs bruxellois, Schaerbeek soit un repoussoir ou un lieu peu amène à cause notamment de son insécurité, je m'entête à penser qu'elle recèle parmi les endroits les plus charmants de la métropole. Les connoisseurs s'accordent à dire que le patrimoine le mieux préservé des ravages de la bruxellisation est à Schaerbeek. On attend par ailleurs avec impatience que le fantastique site de l'inventaire du patrimoine bruxellois (celui-ci) se penche sur les splendeurs de la commune, comme ce fut fait pour St-Gilles, Ixelles ou Woluwé. Schaerbeek, du nom d'un affluent de la Senne, le grand fleuve de Bruxelles s'est construit comme un faubourg, une extension du "pentagone" du centre. Les bourgeois édifièrent des maisons inspirées et charmantes, libres de s'accaparer toutes les modes architecturales. Le livre fourmille d'anecdotes plaisantes, comme par exemple dans les premières pages qui rappellent qu'avant son urbanisation la commune très rurale était fameuse pour ces cerises et ses ânes. j'espère vous faire part d'autres anecdotes et même de photos que je prendrai on the field le livre propose seulement des reproductions en noir et blanc.


Une peinture d'Hippolyte Boulenger, la vallée de Josaphat, qui représente Schaerbeek avant Schaerbeek.




jeudi 24 septembre 2009

Les craquements de l'irréel

Qui croit encore à l'idéal multiculturel?
-Une auteure
-une proviseure
-un sociologue
-un journaliste
-une animateure de quartier

Dans la foulée d'un article d'opinion signée par une "proviseure", publié par le journal Libération, nous lisons toute une série de réactions qui sont des témoignages que je vous engage à lire pour mesurer les tristes développements de l'idéal multiculturel. C'est ici. En substance, une dame exhorte ces concitoyens à ne pas fuir les établissements dits sensibles afin que s'accomplisse une mixité sociale indispensable à l'épanouissement de tous. Les lecteur(-e)s piqué(-e)s dans leur conscience citoyenne répliquent. "Oui, nous sommes prêts à payer le prix de l’entre-soi". Je me demande par ailleurs si ce bon journal publie volontairement ce genre de tribune pour se permettre en douce de lever le voile sur une réalité qui n'est en droite ligne avec leur objectif éditorial.

mardi 22 septembre 2009

Pressons

Les grands écarts de José Luis Zapatero, le président espagnol, un des hommes politiques les plus chanceux du monde et pas des moins méritants, semble connaître des déboires qui le conduisent à vau-l'au, notamment en matière économique.... à lire ici

On the web at warp speed,, La bataille des navigateurs. Tout mâle moderne a un browser qui lui permet en général de rouler des mécaniques virtuelles auprès des donzelles inaptes à l'informatique. Depuis que google s'est lancé dans la bataille avec Chrome, la question est de savoir lequel est le meilleur. Vous feriez bien d'y réfléchir c'est un sujet qui est mis sur la table lors de dîner mondain.... à lire ici

Trains in spain signal the future. Pour quiconque passe un peu de temps en Espagne, force est de constater que le pays connaît, en dépit de l'actuelle crise de conjoncture, un épanouissement digne des trente glorieuses. L'ambitieuse conquête du rail est là pour le démontrer...à lire por aqui

Le dernier grand rêve de Frank Stronach. Frank Stronach est un personnage à l'ancienne qui réussit dans les affaires. rien ne dit qu'il n'y avait pas une petite place pour lui dans la comédie humaine. Ce mogul qui rachète les voitures Opel a fondé des communautés ouvrières aux Etats-unis, entre choses d'une vie bien déroutante.... suivez le chemin Très intéressant comme souvent avec Escande.

mardi 15 septembre 2009

Le grand siècle Eldorado

Il y a quelques temps, je ne pus m'empêcher de ricaner devant la fierté non feinte des promoteurs d'un cinéma grand public et de qualité à géométrie variable devant les prouesses architecturales de leur salle principale, nommée "Grand Eldorado". J'imaginais un futur où ce qui semblait lambrissages postiches seraient offerts à la contemplation des touristes de tout horizon. C'était.


Mal m'en a pris de ricaner. Feuilletant les festivités de la journée du patrimoine, je trouve dans leur catalogue une invite à la visite de cette salle, en ces termes:


"Les Belges semblent avoir été particulièrement réceptifs à l’art cinématographique : c’est à Bruxelles en effet, en novembre 1895, que les frères Lumière choisissent de présenter leur première projection officielle, six mois après la séance historique de Lyon. Depuis cette époque, le centre de la ville est devenu le rendez-vous des cinéphiles et la construction du cinéma Eldorado en 1931-1932 par l’architecte Marcel Chabot en est l’éclatante confirmation.Ce dernier marqua sa préférence pour l’Art Déco et conçut dans cet esprit une impressionnante salle pouvant accueillir 2.705 spectateurs. L’agrandissement du complexe entre 1974 et 1978 affecta cet espace, amputé de sa partie basse. Cependant, la partie haute fut préservée et la grande salle de cinéma actuelle a inclus le décor primitif d’inspiration coloniale. Composé d’une succession de reliefs dorés dus aux sculpteurs Wolf et Van Neste, il illustre la vie quotidienne au Congo dans les années 1930 en offrant une place de choix à la faune et à la flore. Habilement orienté, l’éclairage accentue encore la monumentalité des scènes et renforce leur vigueur plastique." source


Le futur est déjà là, réjouissons-nous.

mardi 8 septembre 2009

Le cerveau lent

"J'ai des scrupules que je dois avouer avant tout. Je n'ai mis qu'une journée à lire ce livre qui a coûté à l'auteur six ans de travail et de soins". Voici ce que disait en introduction Emile Zola dans une critique de L'éducation sentimentale, livre de Gustave Flaubert. A mon tour, je dois rassurer l'auteur, je mettrai sept ans à lire ce livre qui lui a coûté six ans de travail.

A ce jour, je suis parvenu sans peine jusqu'à la quatre-vingt dixième page, il faut dire que je vais toujours très vite dans les premières pages, la curiosité m'emporte, puis cela devient plus laborieux. Je m'essouffle et le plaisir de lecture s'en trouve altéré, hélas. J'aimerais lire de telles sommes en très peu de temps.

samedi 5 septembre 2009

La princesse de Clèves

J'ai terminé le lecture de La princesse de Clèves, qui assurément mérite sa gloire posthume et les longues études qui lui furent consacrées. Le livre est porté par un beau style, probablement celui des différentes cours royales où le langage est l'outil d'élévation tant morale que d'estime ou diplomatique. Avec de nombreux subjonctifs, l'écriture nous paraît hardie, mais retranscrit bien la science des intrigues comme la lettre de Mme de Thémines, la prise de pouvoir du Cardinal de Lorraine ou d'autres contées de main de maîtresse. Il n'y a que la scène de l'aveu et de la présence secrète de l'être aimé, qui suscite quelques froncements de sourcils quant à sa vraisemblance. Certes, La princesse de Clèves montre l'effet ravageur de la passion dans une âme qui se veut maîtresse d'elle-même, mais je me dis qu'on devrait peut-être lire le roman à l'aune de Pascal et du jansénisme. Ce n'est pas tant un roman sur l'amour qu'un conte moral, à mon avis, qui insiste sur l'impérieuse nécessité de la paix de l'âme, son repos préférable aux troubles tempétueux de la passion amoureuse même au prix de quelques moments de bonheur. En un mot comme en mille, l'ataraxie. Madame de Lafayette salue à de nombreuses reprises l'austère vertu de l'héroïne qui place très haut l'honneur, la parole, la mémoire des défunts, la retenue, qui dictent ses choix. Faut-il préférer le repos de l'âme, socle pour la hauteur et une élévation quasi mystique ou l'émancipation des sentiments, l'agitation vers la quête du bonheur au risque de s'égarer?

mercredi 2 septembre 2009

Film français

Accaparé par la détresse, Paul ne se remet pas de sa rupture avec sa petite copine, dont il ne sait s'il l'aime ou bien. Il souffre. Il a mal. Il vit dans le souvenir de sa chérie avec qui il dansait tout nu sur de la musique de jazz, tout en longeant de grandes bibliothèques soignées dans une maison de campagne. Cet ultime voyage en province n'aura pas sauvé leur amour, tant est si bien qu'il ait déjà existé. On n'en sait rien. De retour dans la seule ville qui vaille, il s'empare de la chambre de son frère, Jonathan, tout en inquiétant la family qui craint la tentative de suicide. Paul déprime fort.

Dans Paris, chaudement recommandé.

Mal sehen

Rendez-vous le 15 septembre à la Monnaie. ça m'a l'air pas mal du tout.

« Com que voz chorarei meu triste fado? » (Avec quelle voix pleurerai-je mon triste fado ?). Mélancolie et fatalité, nostalgie et utopie, présent et passé : dans Com que voz, la mosaïque des émotions et des idées naît de la fascinante fusion entre le fado traditionnel et les compositions contemporaines. Le répertoire fado de la légendaire Amália Rodrigues qu’interprète Cristina Branco alterne avec des chansons pour baryton tirées de sonnets de Luís Vaz de Camões, poète portugais du XVIe siècle. Dans les intermèdes instrumentaux, Stefano Gervasoni révèle l’éclat de l’ensemble tout entier, où les instruments traditionnels du fado côtoient l’accordéon, le cymbalum et la musique électronique live.

D’après des sonnets de Luís Vaz de Camões et des fados d’Amália Rodrigues –pour voix de femme, baryton, ensemble et électronique

mardi 1 septembre 2009

Meurtre en pleine rue à Ixelles

Que les anciens lecteurs de la dernière-heure-les-sports se rassurent, il y a toujours un petit fait divers qui se passe près de chez vous et que le tabloïd bruxellois ne passe pas sous silence. Lorsque c'est relaté par le grand quotidien, on baigne dans les délices de l'événement, mais lorsque vous avez entendu les coups de feu, c'est un peu plus glaçant.

source

Un jeune homme a été tué de plusieurs balles lundi soir vers 20H30 près de la place Flagey à Ixelles


BRUXELLES La victime a été retrouvée en possession d'une carte de membre d'un club de fitness. La vérification de l'identité du jeune homme est en cours, a précisé le parquet. Le jeune homme se trouvait sur le trottoir lundi vers 20H30 quand il a été atteint de plusieurs balles à la tête. Au total, six balles ont été tirées.

Il ne semble y avoir aucun témoin visuel du crime. Le corps de la victime a été trouvé inanimé au coin des rues Lesbroussart et Charles De Coster, situées entre la place Flagey et l'avenue Louise.

L'auteur des coups de feu a pris la fuite. On ignore si l'auteur des tirs était à pied ou dans un véhicule. Le parquet a indiqué que la victime a fait l'objet d'une exécution. L'affaire a été mise à l'instruction pour assassinat. La juge d'instruction bruxelloise Geneviève Tassin est descendue lundi soir sur les lieux du crime.