dimanche 29 juillet 2012

Losing his Latin*

Playing at Pacman last night, I listened to a podcast in relation with the declining teaching of Latin in France's academic. Remi Brague was one of the two guests and as a serious French intellectual he has got interesting and witty things to say. As we know, English becomes a Lingua Franca. According to Brague and what I understood, English is divided by two main influences the Saxon and the Norman. Normans invaded the island in 1000. They spoke a kind of French, which was a argotic latin. This influence is now more and more present, because of the American way of speak, itself largely influencely by the Spanish-Speaking immigration. Spanish could be considered as the purest heirs of Latin. I should admit this theory seduces me a lot. I notice there are lot of "French" world in English. recently, Entrepreneurship (A quasi-French word for business initiative, You - So sarcastic).

*Perdre son latin is a French turn of phrase could be translated by Can not make head nor tail of it. I know Losing his Latin doesn't mean anything.

samedi 28 juillet 2012

Pareille à une vague



Pareille à une vague dressée et suspendue sur moi, la végétation me menace ; je serai roulé en elle, avec des silex et des ossements un jour... Ma volonté mollit sous l'action de la chaleur. On ne saurait assez prendre garde aux lieux où on s'établit.
Sortilèges, Michel de Ghelderode, trouvé chez le bouquiniste

dimanche 22 juillet 2012

La chance et la radio

Pour notre mariage français, nous avions loué une voiture afin de parcourir sans trop d'aventure la distance qui séparait l'aéroport de bord de mer à notre lieu de villégiature. Premièrement, nous avions flâné dans cette belle ville qu'était La Rochelle, puis nous avions emprunté les nationales des terres intérieures. Il y eut, je l'avais oublié, énormément de rond-points. Nous avions, certes fait un détour à Fouras, mais nous avions vite cheminé vers Saintes. A bord de la voiture, j'écoutai la radio, me laissant guider par le hasard de la programmation de France-Culture. Je découvrais l'émission de Marie Richeux, une productrice très critiquée sur le forum Regards sur France Culture, c'était, il faut bien le reconnaître, très maniérée et oubliable. Les lectures des textes n'étaient pas désagréables. Dans la foulée, une émission dont j'ai oublié le nom mais pas l'animateur, Martin Quenehen, lui aussi raillé par les auditeurs critiques du forum, malgré ses efforts et la certitude qu'il affichait dans les mérites de son programme. On y parlait du grand banditisme à Nice avec un goût appuyé pour le sensationnel ("vous pouvez nous dire en exclusivité pour France-Culture") et l'impuissance à cacher cette excitation toute bourgeoise devant les vrais durs. Quelques jours plus tard, j'avais déplacé le curseur vers France musique, mais je me suis senti tout aussi peu chanceux. Ce ne fut que le lundi, à hauteur de Rochefort, que j'ai pu écouter l'émission de sciences Continent Sciences, traitant des centrales nucléaires et une émission d'histoire avec de nombreux invités spécialistes de la Restauration. Bien souvent, il y a des programmes qu'on se jure d'écouter car ils allient exigence, haute tenue et érudition, pourtant, elles restent des années dans ce qui est désormais nos fonds de tiroir, c'est-à-dire nos playlistes de ballado-diffusion. J'étais bien content à ce moment de n'avoir rien d'autre à faire que de les écouter.

jeudi 19 juillet 2012

J'aime passer du temps dans ma voiture

Comme nous sommes amenés ces jours prochains à prendre la route, nous avons fait le plein de disques agréables. Il se trouve que l'autoradio de l'automobile ne permet pas d'entendre correctement des disques gravés. Nous devons en conséquence nous approvisionner en vrais disques qui, joie de la concurrence et du progrès technique, ont atteint des coûts impensables en un temps où j'éprouvais le besoin de son immédiate consommation. C'est par nostalgie de cette période que j'ai acheté les disques qui vont suivre. Nous sommes en 1996, je traverse une année scolaire particulièrement difficile, j'écoute pendant six mois (sur une cassette enregistrée) Beautiful Freaks de Eels (4 euros omg). Trois ans plus tard, je suis très impatient du nouvel album de dEUS. J'ai très souvent écouté leur précédent disque, In a bar, under the sea et le suivant est à la hauteur de mes attentes. Je reprends des phrases de The Ideal Crash dans mes copies du bac (pour un succès mitigé). Au tournant des années 2000, je découvre The Pixies à travers une nouvelle compilation, c'est si bien que j'ai envie d'apprendre à jouer de la guitare (on m'en a offert trois depuis, que je n'ai jamais utilisé), je nous offre donc un florilège de vingt-trois chansons. Lorsque j'étais étudiant, j'ai trouvé chez les Chemical Brothers le parfait mélange de divertissement et de légère et euphorisante sophistication qui n'a jamais été- pour moi- égalé depuis.

Les deux jeunes sur trois qui composent le convoi vont parfaitement s'amuser.

(Ce petit extrait compose une série d'autres entrant dans la collection des preuves que je ne suis plus jeune, chapitre premier, j'aime passer du temps dans ma voiture)

mardi 17 juillet 2012

En libre écoute

Cette semaine, mes petits lecteurs d'élite, ce n'est pas parce que nous sommes en pleine saisons des pluies en Europe du nord que les programmes d'érudition pour les promeneurs solitaires cessent, voici une petite liste à utiliser pour vos activités domestiques.

Le Caravage à Malte, le regard de Marc Fumaroli

Jean Carzou, peintre visionnaire des espaces imaginaires
La peinture figurative stylisée et onirique de Jean Carzou a rencontré un succès populaire et la reconnaissance internationale du vivant de l'artiste, dès les années cinquante. Ses prises de positions radicales en 1977 contre les œuvres de Picasso et Cézanne, synonymes à ses yeux de la "décadence de la peinture" lui valurent en retour une franche hostilité du monde de l'art.

Annibal Carrache (1560-1609), le peintre virtuose du Palais Farnèse

Au large de la Nouvelle-Zélande se trouve une île nommée Pitcairn, point marin leplus éloigné des terres (à 2575km de la côte), ancien refuge de corsaires et autres pirates, terre héritière de l'histoire mouvementée  de la Royal Navy où vivent encore les derniers descendants des mutins du Bounty.

En faire un formage ou un fromage ? la rubrique du lexicologue


Découverte du Boson de Higgs, pour comprendre les particules élémentaires. (Enfin!) on notera l'opportunisme de certain auteur de Science-Fiction (et surtout l'opportunisme du blogueur qui lit le livre d'un auteur opportuniste (isn'it it?)

J'espère que vous allez apprendre quelque chose.



dimanche 15 juillet 2012

Un coeur simple, Gustave Flaubert

La marée basse laissait à découvert des oursins, des godefiches, des méduses; et les enfants couraient, pour saisir des flocons d'écume que le vent emportait. Les flots endormis, en tombant sur le sable, se déroulaient le long de la grève; elle s'étendait à perte de vue, mais du côté de la terre avait pour limite les dunes le séparant du Marais, large prairie en forme d'hippodrome. Quand ils revenaient par Trouville, au fond sur la pente du coteau, à chaque pas grandissait, et avec toutes ses maisons inégales semblait s'épanouir dans un désordre gai. p.36 Trois contes, Folio classique (couverture atroce) (préface inutile et notes de pages de mauvais goût)
Il était une dame appelée Félicité qui a servi fidèlement sa maîtresse, Mme Aubain et son foyer jusqu'à sa mort. Elle a aimé simplement et non sans douleur, son promis qui l'a abandonnée, la fille de sa maîtresse, sa maîtresse, "qui cependant n'était pas agréable", son neveu, marin, qui n'est jamais reparu, un vieillard délaissé puis un perroquet qui lui a offert beaucoup de joie.

vendredi 13 juillet 2012

Le pianiste amputé

Par un hasard que seul favorise une vie culturelle dense, se tenait à Bruxelles la représentation de la suite pour piano opus 23 de Korngold. J'étais intéressé par le compositeur parce qu'il m'a été présenté comme un artiste émanant du Grand Vienne et parce qu'il y a quelques mois, un violoniste français, Laurent Korcia, en a assuré une excellente promotion. Il dit que Korngold n'a pas le succès qu'il mérite et que bientôt le grand public va s'emparer de ces œuvres, qui vont devenir des classiques parmi des classiques. Il souffre, paraît-il de son image de compositeur hollywoodien. Il a quitté l'Autriche nazie pour la côte-ouest américaine d'où il vivait par la confection de musique de film fait par l'émigration germanique. Le violoniste, aussi,  s'est fait une réputation dans le crosscover, il est tenu en estime par les puristes et les passants, donc, nous pouvons le croire. Mais où est le hasard, vous demandez-vous? Il se trouve que la suite pour piano est une œuvre pour main gauche. Le frère de Ludwig Wittgenstein, Paul Wittgenstein, était un pianiste virtuose qui a été amputé du bras droit durant la guerre. Des compositeurs célèbres, de toute l'Europe, dont Korngold, ont écrit des partitions pour main gauche, dédiées à Wittgenstein. En ce moment là, je lisais le livre de Thomas Bernhard, Le neveu de Wittgenstein, une amitié, dont le personnage principal est son homonyme Paul Wittgenstein (ils sont neveu et oncle, je crois), c'est sans raison particulière qu'en ce mois de juillet, les divagations de l'esprit me conduisirent sur le même sentier. J'assistais au concert avec un regard curieux sur la mécanique du pianiste qui ne fit fonctionner que son bras droit, son bras gauche qu'il ne s'est ni amputé par la circonstance, ni fixé le long du corps, lui servait à tourner les pages. C'était fascinant de voir cette mutilation en action de sorte que j'en fus contaminé, je n'avais plus conscience de mon corps, mais conscience de mon tronc. J'ai déjà, en conversation avec Elle, avoué qu'enfant, nous avions tous les garçons de mon âge une certaine attraction pour une fille qui boitait, et par mimétisme, nous nous mettions à boiter. Il y a là une digression Cronenbergienne, dont l’œuvre terminée après EXistenZ, reste à poursuivre.

jeudi 12 juillet 2012

The Discreet Charm of the Bourgeoisie




At last, we watched the Buñuel's movie. I saw the first scene and found it perfect. It is still. The two first scenes draw perfection indeed. So acid, so jubilant, so elaborated. The bourgeois manner are rejoicely roasted. Maybe I wouldn't recommend to my fellows, though, because it is too surrealistic and radical with no point and too many digressions that it could irritate some of you.

lundi 9 juillet 2012

Fantasy guys

In an episode (The Naked Man, precisely) of the American sitcom How I Met your Mother, a character is laughed because he prefers updating his five Fantasy teams instead of dating with a girl he seduced. In this case, Fantasy appears as dull occupation for losers. WOuOh. Fantasy is more than you think. It is a virtual game in which you manage a team with real players you draft. Related to their real performance, you get some points and you can attend to various leagues. It is warped, because you can be really happy when your favorite team severely losts and shout loudly in a pub twice in a row when each of both team score. You can select only players from teams you support, but you quickly learn that what you want is not what it happens. Fantasy is art of Futurology. You forecast, you plan, you draw the future. When you meet this kind of person, you notice that he keeps this second life inside. Indeed, he has got a very few times to talk about, whereas he is able to speak over for hours (or days).

dimanche 8 juillet 2012

The Bottom Line

By chance,  I keep the radio via web on air on the Thursday evening. BBC4 broadcasts short programs that don't exceed thirty minutes. It could be pleasant if you listen this with half an ear. But in a broadcast, I am often caught by a recurrent French accent. The Bottom Line is a program over business and Marketing, brandings and Consumer behavior. It is quite intersting, even though I don't grasp so much. Twice, I listened French entrepreneurs with their French accent.  How weird could it be for british audience?  Above all, I am stunned that French people are so many present in a high-management on-air meetings. I regularly ask questions over French emigration and the London's attraction. I am glad that some French talents are giving Frenchness a good name. I hope I could provide some broadcast's summaries which we can discuss over.

mercredi 4 juillet 2012

The French Wedding

Recently, a Facebook friend of mine,  the very kind Richard, mentioned the ten days he spent in Poland during the EK as the best week of his life. I do believe him. Tough, as a non-Anglo-Saxon, it never comes to my mind to classify the weeks and declare this is the best one of my life and these ones second or worst. It seems to be an habit to rank things, my best friend, my favourite burger, etc... To add a tough to a tough, if I think well, the French wedding, I attended to, was the best week-end of the year. Nice country (I fell in love with it), fine champagne, delightful oysters, perfect weather, enjoyable people, Emotion and Friendship : What else? To be honest, it is exactly what I needed in this very moment.

Petite musique de l'esprit

Lundi, je suis allé au concert dans le cadre d'un festival qui organise en ville des concerts tous les midis de l'été. D'ordinaire, ils ont lieu dans une église, mais comme celle-ci est en réfection, ils ont été programmé au conservatoire. Pour le lancement du festival, la salle était comble. Le public ne s'y est pas trompé car c'était un concert de haute tenue, les gens qui aiment applaudir longtemps y ont été pour leur énergie. Personnellement, mes mains s'engourdissent au bout de deux minutes. Il nous a été offert un octuor en mi bémol majeur de Mendelssohn, la superposition de deux quatuors a rendu une masse sonore dense et touffue, compacte. J'ai pensé être dans un jardin, grand comme un parc, à conquérir, qui dans son cœur préservait des espaces de repos et de sérénité, mais je suis le seul à penser cela, d'autant que je rêvais la plupart du temps. La dernière partie, cependant, était de moi connue, c'est un air que j'ai peut-être déjà sifflotée. J'ai donc cherché dans ma discothèque si je ne possédais pas un enregistrement de l’œuvre en question. Ce n'est pas le cas, en revanche, je me suis tombé sur un disque de Glenn Gould dont il a été fortement question dans le livre lu, Le naufragé. Je devrais pourquoi pas le réécouter.

mardi 3 juillet 2012

Has everybody questions about a famous fast food ?

A post that might be interest my friend JujufromtheStar. Mc Donald's Canada is making an advertising campaign called  "Our food, your question". I find it interesting, because it is exposed with a semblance of transparency. Of course, I never put my son in this factory food, but it reveals one aspect that we can't deny : it is popular. The aim is to fight food myths, but myths like to be widespread and fuelled (flooding around). In our side, we were accidentally in a Mc Donald's few days ago, not really by chance, we were looking for a wifi spot and a decent coffie (hard to find in France).

Isabel B from Toronto, Ontario asked "Why does your food look different in the advertising than what is in the store?"


It is fun that every speaker mention, Toronto, Ontario. We know better Toronto than Ontario, as I would say, I come from Marseille, Bouches-du-rhône.

This one is good : click here

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