mardi 31 août 2010

Grand-mère Isaure dans la littérature

Ce weblog a quelque idées fixes et se propose d'exposer ici des citations qui font état de rencontres aléatoires lors de lecture ou retrouvailles fortuites. Nous avons les doigts gourds, l'Espagne, les accompagnateurs, les départementales, etc... mais aussi les Isaure, c'est ainsi que nous trouvâmes Grand-mère Isaure (clin d'oeil de l'Oncle Karlus) dans le livre de Chardonne, Vivre à Madère.


-Montre-moi la bague que tu as mise aujourd´hui. Je la connais bien cette bague ovale et ces petits brillants; dans le fond ivoire, il y a les initales illisibles, dessinées par des cheveux. La grand-mère Isaure, que j'ai vu seulement très vieille, dans un fauteuil à oreillettes, coiffée de dentelles noires sur ses grosses boucles blanches qu'on appelait marteaux et qui encadraient sa douce figure, portait toujours cette bague près de son alliance. C'est Loulou qui en a hérité... Pauvre petite Loulou! Si frêle... Son oncle Edouard l'a emmenée avc lui faire le tour du monde, quand elle avait dix-sept ans... puis il a divorcé et il l'a épousée. Deux ans après, elle était apralysée... Il est resté dix ans auprès de cette enfant immobile et elle est morte. Lui, qui était vieux, a vécu encore très longtemps... C'était un autre homme, il avait tout oublié... Je l'entends encore me dire : "Il me semble que je marche sur des nuages." (p.164-165)
J'ai terminé le livre et je ne l'ai pas trop aimé. Il est décousu, pas très bien architecturé, l'intrigue s'évapore avec l'intérêt. Quelques phrases sur Angèle et les femmes m'ont plu. C'est un peu daté. Et maintenant Audiberti.

lundi 30 août 2010

Par contre

Faut-il proscrire "Par contre" au détriment de "En revanche" ? Gide a exprimé son avis page 89.

« Je sais bien que Voltaire et Littré proscrivent cette locution ; mais « en revanche » et « en compensation », formules de remplacement que Littré propose, ne me paraissent pas toujours convenables…Trouveriez-vous décent qu’une femme vous dise : « oui, mon frère et mon mari sont revenus saufs de la guerre ; en revanche j’y ai perdu mes deux fils » ? ou « la moisson n’a pas été mauvaise, mais en compensation toutes les pommes de terre ont pourri » ? « Par contre » m’est nécessaire, et, me pardonne Littré, je m’y tiens. » André Gide, Attendu que… (p. 89)

Le métier de femme-tronc

Je vous suggère cette petite vidéo qui est un extrait du journal télévisé de la seconde chaîne de l'Hexagon. En cette saison, Fabrice Luchini déclame des textes de Philippe Muray, inconnu depuis longtemps et à qui il offre grâce au succès de son spectacle une nouvelle gloire. Cet extrait est comique à plus d'un titre, deux exactement. Le décalage de la bande-son offre les joies d'un mauvais playback. C'est enfantin. Le second est davantage irritant. La journaliste pose des questions concernant "Philippe Meurret" avec tous les sic de rigueur, qui serait un proche parent de Bill Murray, et cela, avec l'ingénuité ou l'impudeur de l'ignorance. doit-on se demander comment elle aurait prononcer Nietzsche?



On ne savait pas qui était "Meurret" il y a trois jours?

Fabrice Luchini a déjà évoqué sa lecture publique sur fr3 et chez Finkielkraut. J'avoue que chez Taddéï, il a été plus convaincant.

dimanche 29 août 2010

"Il pleut des métaphores comme à Gravelotte"

"Il pleut des métaphores comme à Gravelotte" est une expression toute faite dont j'ignorais le sens (et même l'existence) jusqu'à il y a dix minutes. Pendant toute mon enfance, j'entendais l'expression : "la méthode Coué". Je cherchai vainement le début d'une signification sans en trouver aucune. et internet n'existait pour éclairer nos lanternes. Je restais bon ignare dans mon coin. Pour ne pas revivre semblable calvaire, amis empêtrés dans la toile, je vous donne l'origine de cette expression, afin de vous éviter les efforts engourdissants du copier-coller dans votre moteur de recherche.

Gravelotte et ses environs sont le siège de terribles combats au cours de la guerre franco-allemande de 1870, au point que les deux batailles de Rezonville le 16 août et de Saint-Privat le 18 août sont parfois englobées sous la dénomination de « bataille de Gravelotte ». On ne sait si c'est la densité du tir des armes à feu et des canons ou le nombre de soldats tombés sur le champ de bataille qui a donné naissance à l'expression « ça tombe comme à Gravelotte » ou « pleuvoir comme à Gravelotte » lorsqu'il pleut ou grêle énormément.
Ainsi la prochaine fois qu'il pleut, au lieu de vous aventurer dans un banal et vulgaire, il pleut comme vache qui pisse, ou suicidaire, il tombe des cordes, essayez donc il pleut comme à Gravelotte, vous ferez honneur à l'education nationale, en montrant que vos connaissances historiques précèdent la seconde guerre mondiale.

samedi 28 août 2010

No lo olvides


Les Thévenot viennent dîner chez les Sénéchal. Surprise : le repas était prévu pour le lendemain.

Belles photos d'une départementale.

vendredi 27 août 2010

Vente à la criée

Cette année 2010 offre à la France la parution d'un nouveau livre de l'écrivain américain Thomas Pynchon. Il est une des bonnes choses qu'on put me faire découvrir la presse française, avare en bonnes surprises et chez qui les "indispensables" veulent évidemment dire "dispensables". Mais je trouve cet auteur justement célébré par la critique, parce qu'il est entre autre fantaisiste et désopilant. Son livre Vineland est un des livres les plus drôles que j'ai lu. Certains de ses livres sont volumineux et difficile à lire, Rainbow's gravity, Mason and Dixon et Against the Day sont de véritables défis pour le lecteur pressé. Le roman qui s'annonce, Inherent Vice, bénéficie d'un outil de promotion inédit, balbutiant et ambitieux, comme pour un film, le "trailer", la bande-annonce. L'industrie de l'édition américaine lance (je ne sais si c'est une nouveauté toute fraîche) ce support qui se justifie pleinement. A coup sûr, nous y aurons le droit dans l'Hexagon.


mercredi 25 août 2010

Pour un Grenelle du ballon de football

Karlus essayant de dribbler son fils qu'il a coincé dans un pneu

On entend plus beaucoup Michel Destot et c'est bien dommage. Le peuple a besoin d'un Grenelle à se mettre sous la dent. Ce blog, pas plus stupide qu'un autre, aime la démocratie participative et fait dans ce sens des propositions. Vous l'avez remarqué comme moi, mais le vrai scandale de la coupe du monde de football qui vient de s'achever n'est pas l'arbitrage vidéo, polémique alimentée par des lobbys et des idiots utiles de la société de surveillance. Non, le scandale qui ronge ce sport merveilleux est le changement des standards de ballon. Plus léger, le ballon a permis des frappes aux trajectoires déroutantes, entraînant myriade de buts étranges. a quand des États généraux du ballon ?

La vie rêvée des gens normaux


Photo du gibus

Dépêche Afp

Ribéry est "désemparé". C'est une dépêche de presse que nous avons pu lire il y a quelques jours, lorsqu'une instance de je-ne-sais-pas-quoi a puni le joueur de football. Ce qui est amusant, c'est que ce titre met le mot "désemparé" dans la bouche de cet homme simple. Voilà comment une phrase transmise par un service de communication et réécrit par un service de presse devient une information. Mais ça n'étonne personne.

mardi 24 août 2010

Qui êtes-vous, Mike Cohen?

Je navigue sur un site consacré au mauvais films dits sympathiques, le nanarland. Il y a fort peu de chance que je me laisse aller à regarder les films qu'il recommande, néanmoins, je lis avec plaisir leur compte-rendus. J'apprécie particulièrement les biographies des acteurs, dont les vies offrent des profils qui laissent rêveur. C'est le cas de Mike Cohen qu'on croirait sorti d'un livre de Conrad ou Melville ou Lugan.

Mike était un gars haut en couleurs. Il avait un glorieux passé militaire. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, il a été décoré de la Médaille Honorifique du Congrès pour avoir chargé une position japonaise tenue par une mitrailleuse à l'angle de Harrison Street dans Manille. Et même après qu'un Jap' lui eût planté sa baïonnette dans l'abdomen, il a continué à les tuer tous ! Il était originaire d'Arizona et descendait d'une famille juive de Russie. Il a été promu officier dans l'Armée de Terre car lorsque vous recevez cette médaille de votre vivant, une commission gouvernementale vous accorde le rang d'officier. Il était Colonel lorsqu'à éclaté le conflit du Vietnam, mais il y a eu une embrouille avec l'ambassadeur américain au Sud Vietnam et on lui a demandé sa démission. Ils n'ont pas pu le passer en cour martiale ni même le virer à cause de sa médaille. Après avoir démissionné, Mike est retourné aux Philippines pour y vivre. Il a épousé une veuve qui est décédée un peu plus tard. En fait, Mike est mort d'une infection suite à la morsure d'un serpent lors du tournage de "Laser Force" sur le Mont Makiling. C'était l'une de ces minuscules vipères qu'on voit partout ici, mais Mike était obèse et il ne s'est pas rendu compte qu'un serpent l'avait mordu à la cuisse. Il est mort quelques mois plus tard. J'ai toujours apprécié de travailler avec lui. C'était un homme d'une gentillesse rare.
source

Cent scénarii pour l'avenir.

lundi 23 août 2010

Boonnnjoouuuuuuurrr

Ce matin, notre ami Éric "le chronique" Zemmour est revenu de vacances, il revient affoler le bourgeois, choquer les professionnels de l'indignation, dévergonder le souchien. Un peu baillant et mal coiffé, la voix douce, heureuse, il nous prend un peu par surprise, car la rentrée médiatique coïncide en général au premier lundi du mois de Septembre. Ce blog, vigilant parmi les vigilants, est là pour vous rappeler que la bête rugit encore, la parole se libère, à l'heure du retour des nazis.


jeudi 19 août 2010

Sujets sur lesquels je n'ai aucun avis

L'affaire Guillon, le projet d'une construction de mosquée au Ground Zero à New-York, l'affaire Polanski, l'affaire Bettancourt, les vuvuzuelas, la mort de Michaël Jackson, la qualité du journal La-Croix, le nucléaire civil, Philippe Sollers, le soufisme, le blackberry, le ukulélé, le changement climatique, les riches, les chevaux.

N'insistez pas, je n'ai pas d'avis.

mardi 17 août 2010

Pour un Grenelle de la guindaille

Après le fameux Grenelle du divertissement populaire et de qualité, fort de son succès non-démenti, provoquant des manifestations de zèle dans les familles les plus arriérées, un nouveau Grenelle est à l'ordre du jour. On va quand même attendre la fin du Ramadan pour fêter le 15 août.




Chaque année, les Gibus (père zet fils) se rendent à Liège, capitale de la Guindaille de Liège

vendredi 13 août 2010

Didier Super

Ils quittèrent la France

Pour me constituer une histoire de l'émigration française (qui doit exister), l'alimenter de façon lacunaire, partielle, au hasard des lectures, je consigne sur ce blog des extraits de livres qui en parle.


En 1661, Louis XIV monta sur le trône. il interpréta bientôt l'édit de Nantes dans un sens restrictif et vexatoire : comme le texte ne précisait pas que les protestants pouvaient bâtir de nouveaux temples, il fit détruire tous ceux qui avaient été construits depuis 1599. Des limitations du droit de propriété leur furent imposées. Certaines écoles leur furent interdites.
Nombreux étaient les huguenots qui sentirent que les vraies persécutions risquaient de recommencer. Dans les années qui précédèrent la révocation de l'édit de Nantes, entre soixante mille et cent mille protestants quittèrent la France pour trouver refuge en Hollande.
La suite des événements leur donna raison. Le 17 octobre 1685, au cours d'une cérémonie solennelle, Louis XIV révoqua l'édit de Nantes. Pour les protestants demeurés en France, la situation était tragiquement claire : privés de tout droit ils étaient placés dans l'obligation de se convertir. Quant aux passteurs, ils avaient deux semaines pour quitter la France. (...)
Quarante mille à soixante mille huguenots de plus réussirent cependant à fuir le royaume. De 1572 à 1686, deux cent mille à trois cent mille protestants préférèrent tout abandonner plutôt que leur croyance et prirenmt les chemins de l'exil volontaire.
Comme ils étaient en général plus instruits que la moyenne des Français, qu'ils étaient bons artisans, ils n'eurent guère de problème d'intégration. L'Angleterre, la Prusse, l'Amérique mais surtout la Hollande, les accueillirent volontiers.

Bernard Lugan, Huguenots et Français, ils ont fait l'Afrique du Sud, éd. La Table Ronde, p.58

Le livre est passionnant, et ne trahit pas les excellents extraits vidéos dans lesquels intervient l'auteur.

jeudi 12 août 2010

L'homme et son procrastinomètre

Procrastination est un mot, savant à l'oreille, qui entendu chaque fois, nécessite de ma part une recherche de sa signification dans le dictionnaire (ou sur google), ignorance persistante qui se rapproche de celle des mots dont on doute toujours de l'orthographe correcte ("j'appelle", dans mon cas).

mardi 10 août 2010

La fabrique de mémoires



C'est sans compter sur les informations cruciales que nous apporte M. Google, qui n'en est pas à son premier mémoire. Accompagnaman

Comme l'atteste l'image faisant foi, 28 millions de mémoires en 0,21 seconde. Il est fort ce M.Google. Ce n'est pas un étudiant de l'université française qui pourrait en dire autant.






samedi 7 août 2010

Mes vacances dans le Vermont

D'après cette carte postale animée, le Vermont ressemble fort à ce que je m'imagine être le Québec. Est-ce le cas? Un compagnon de route québécois mien pourrait peut-être dissiper mes doutes.
Le badaud qui souhaiterait s'embarquer pour une destination nord-américaine hésite. Si le Vermont a l'avantage d'avoir Barack Obama comme président, le Québec dispose de toute la tranquillité d'un appartement au-dessus de la fête.

Est-ce qu'il y fait froid, est-ce qu'on a les cheveux qui gèlent?

Vermont ou Québec?


Les lieux parcourus dans le roman "Vivre à Madère"

Les auteurs de années 30 jouissent en général d'une solide fortune qui leur permette de voyager ou de voir le monde, de s'en détacher. C'est le temps des dandys inquiets. Lorsqu'ils parlent d'eux-mêmes, comme c'est le cas de Chardonne dans son livre, Vivre à madère, il est souvent question de lieux, d'endroits, parcourus, évoqués, fantasmés qui font de leurs livres des romans géographiques où le voyage entre le dedans et le dehors atténue les frontières, à la recherche du lie où le bonheur peut s'épanouir.

Les lieux imaginaires

Je ne veux pas d'un Eden où l'on souffre de la chaleur, plein de maladies, de serpents, de moustiques, et où les orages sont effrayants ; ni trop chargé de monuments et de souvenirs qui excitent la pensée. C'est une terre de l'oubli que je désire, une température modérée, égale toute l'année, et les beautés de la nature à foison. (p.11)

Le plus grand voyage que l'on puisse faire, c'est de sortir d'une ville. (p.54)

Par petites tranches, l'histoire est dégoûtante ; vue de très haut, si nous sommes assis sur les genoux des dieux, elle s'ordonne assez bien. (p.63)

Le voyageur qui n'a jamais fini de scruter la lumière, contemplateur panthéiste de l'univers, peintre de la mer, de la Creuse, de Venise, des ponts de Londres, pendant vingt ans est revenu chez lui, s'hypnotiser devant ce trou d'eau. (p.76)

Les lieux visités
Madère, Funchal, (Câmara De Lobos), Lisbonne, Cintra, Madère, Grenade, Buc-Chalo, Paris, Mérueil (Dordogne)

Les lieux évoqués
Le port de Southampton, la Bourse de New York, les falaises de Gada, les plantations de Java, la Martinique, les Açores, une pharmacie au Cap, la Chine, la région de Monte (Madère), Madrid ou Cannes, emmenant Mary, Cascais, Estoril, couvent des Capuchos, une chambre de la rue Saint-Jacques (Paris), Grenade, un hôtel de luxe à Biskra, les boutiques du Rossio, Chatou (j'habite Chatou), Porto, quelques capitaux en Belgique, Marseille, Dordogne, plantations en Malaisie, au Congo, les galères d'Alger, Buc-Chalo (la Frette-sur-seine), la résidence de Monet à Chavigny, Conflans, la route de Lisy à la Frette, la prison de Pontoise, Budapest, Publier (près d'Evian), la fête foraine de Bergerac, Australie, une petite boutique de Montrouge...(il me reste quarante pages).

vendredi 6 août 2010

Charles Péguy : une humanité française

Les émissions de Canal académie révèle l'excellence de la recherche et la passion de nos concitoyens les plus érudits. Très souvent, c'est un plaisir que de les écouter. Ici, une émission sur le grand écrivain, Charles Péguy, évoque moins son œuvre littéraire que sa pensée politique, synthétique, mystérieuse, trouble. Fruit de l'héritage français, on retrouve cette transmission chez le Général de Gaulle.

Charles-Peguy-une-humanite by Almendralejo

L'historien Arnaud Teyssier vient présenter son ouvrage, une biographie de Charles Péguy. Le titre du livre Charles Péguy, une humanité française est très intéressant (peut-être un peu raciste pour certains babéliens). J'espère que vous écouterez l'émission.

jeudi 5 août 2010

Lieu de naissance des écrivains français

...ayant vendu le plus de livres au cours de l'année 2009

Marc Lévy : Boulogne-Billancourt
Guillaume Musso: Antibes
Katherine Pancol : Maroc
Anna Gavalda : Boulogne-Billancourt
Fred Vargas : Paris
Muriel Barbery : Maroc
Amélie Nothomb : Japon
Bernard Werber : Toulouse
Eric-Emmanuel Schmitt : Sainte-Foy-lès-Lyon
Marie N'diaye : Pithiviers

mercredi 4 août 2010

Lieu de naissance des présidents de la IIIème République

La troisième République a duré de 1870 à 1940. Divers présidents se sont succédés durant cette période. Nous allons voir leur lieu de naissance.

Adolphe Thiers : Marseille
Patrice de Mac-Mahon : Sully (Bourgogne)
Jules Grévy : Mont-sous-Vaudrey (Jura)
Sadi Carnot : Limoges
Jean-Casimir Perier : Paris
Félix Faure : Paris
Emile Loubet : Marsanne (Drôme)
Armand Fallières : Mézin (Lot-et-garonne)
Raymond Poincaré : Bar-le-Duc
Paul Deschanel : Schaerbeek (Bruxelles)
Alexandre Millerand : Paris
Gaston Doumergue : Aigues-Vives (Gard)
Paul Doumer : Aurillac
Albert Lebrun : Mercy-le-Haut (Moselle)

Je me réjouis de voir que des personnalités de premier plan peuvent être les fruits de la lointaine province. J'y vois à vue de nez les survivances des baronnies (régime féodale), la dispersion géographique de l'élite protestante et la promotion sociale géographiquement équitable (Le président est un gars du coin). Si vous voyez d'autres motifs, n'hésitez pas à me le signaler.

mardi 3 août 2010

La comtesse de Ségur

La comtesse de Segur, biographie by Almendralejo (cliquez sur le premier lien)

1. Le comte Rostopchine et l'incendie de Moscou 2. L'exil en France 3. Le mariage 4.Le manuscrit dans la bibliothèque des chemins de Fer (la bibliothèque rose) 5.le succès

Fille du général comte Rostopchine, célèbre incendiaire de Moscou lors de la tentative de conquête de la Russie par Napoléon Ier, Sophie Rostopchine épousa le comte de Ségur, dont la famille a donné trois académiciens. Francophile convaincue, convertie au catholicisme, la comtesse de Ségur a passé la majeure partie de sa vie dans son château des Nouettes, en Normandie. C’est là qu’elle éleva ses nombreux enfants et qu’elle écrivit des romans restés célèbres : Les Malheurs de Sophie ; Le Général Dourakine ; Les Deux Nigauds ou bien encore L’Auberge de l’Ange Gardien.

Auteur à succès pour la collection de la "bibliothèque rose", la comtesse de Ségur a nourri l’imaginaire de générations d’enfants avec une littérature vertueuse qui a pu paraître démodée au lendemain de mai 1968 et à propos de laquelle beaucoup a été dit, souvent injustement.

Marie-José Strich nous brosse ici le portrait d’une mère et d’une épouse méconnue ; d’une femme discrète qui choisit de fuir la vie mondaine pour mener une vie simple et agreste, entourée de ses seuls enfants. Elle évoque aussi la relation que cette mère de famille inquiète entretint tout au long de sa vie avec son fils aîné, Gaston, plus tard monseigneur de Ségur. Ce prélat simple et doux fut toujours sensible à la question ouvrière et son action comme sa pensée préfigurent ce qui deviendra par la suite la doctrine sociale de l’Église.

source

Excellente émission, beaucoup d'enthousiasme, d'anecdotes et d'érudition.


lundi 2 août 2010

The suburbs, Arcade Fire

1. "The Suburbs" 5:15
2. "Ready to Start" 4:15
3. "Modern Man" 4:40
4. "Rococo" 3:57
5. "Empty Room" 2:52
6. "City with No Children" 3:11
7. "Half Light I" 4:14
8. "Half Light II (No Celebration)" 4:27
9. "Suburban War" 4:41
10. "Month of May" 3:50
11. "Wasted Hours" 3:21
12. "Deep Blue" 4:28
13. "We Used to Wait" 5:01
14. "Sprawl I (Flatland)" 2:51
15. "Sprawl II (Mountains Beyond Mountains)" 5:18
16. "The Suburbs (Continued)" 1:27

Jour de la parution mondiale du disque compact d'Arcade Fire.
En écoute en streaming por aqui

dimanche 1 août 2010

Pour un Grenelle du breakdance

Notre ami, le désormais fameux, Michel Destot, est encore tout retourné que son aimable municipalité fasse l'attention des médias internationaux aguichés par le feu et la fumée et le parfum de guerre civile. Pourtant, il insiste, sa politique de la ville est pérenne, tout aussi durable que citoyenne dans le respect des différences. Pour preuve, il offre à ses détracteurs un document faisant montre de l'efficacité des MJC et de la paix sociale par la culture.


En représentation au Cargo, un groupe de la Villeneuve a enchanté les bourgeois de Meylan. Michel Destot aurait dit : Quelle énergie, quelle souffle!