Il était une fois un jeune homme d'une gentillesse hors du commun et d'une grande bonté. Il était parmi les hommes les plus drôles de toutes les nations, de telle sorte que tout le monde se pressait à sa compagnie pour l'entendre dire les plaisanteries et les calembourgs les plus fameux. De plus, il avait, lorsqu'il chantait, une voix cristalline comme seule les anges peuvent en rêver. Il chantait souvent avec sa douce et tendre princesse qui venait d'une très noble famille française. Notre héros avait toutes les qualités si bien qu'un jour il a rejoint naturellement la plus prestigieuse école de son pays, une école où tout le monde savait tout sur tout à partir de très peu. Il avait rencontré d'autres amis aussi doux que le miel et aussi joyeux qu'un anniversaire. Il y avait juju, richie, jojo, kéké et yoyo et beaucoup, beaucoup d'autres. Ensemble, ils riaient, ils riaient, ils riaient beaucoup. Malheureusement, notre preux chevalier avait un problème, il souffrait d'une maladie cruelle dont la fatalité l'avait accablé. C'était une maladie spéciale, on l'appelait : la maladie des doigts gourds. Ses doigts étaient paralysés et il ne pouvait pas communiquer avec ses amis, qui peu à peu, avec le temps, s'éloignaient, l'oubliaient, jusqu'à l'isoler dans le plus triste des silences. Un jour, il dût aller loin, il dût traverser les océans pour des aventures et des rencontres. Jamais sa drôlerie n'en était affaibli, des quatre coins du monde, les inconnus riaient à ses histoires, admiraient sa bonté, on disait de lui en quelques minutes qu'il était une très bonne et une très hônnete personne, mais, malheureusement, ses doigts qui étaient raides comme des bâtons ne lui permettaient pas de raconter par lettres les bons moments qu'ils voulaient avec ses amis partager. On raconte qu'une fois, quand il était un enfant aux cheveux dorés, il ne put pas tenir un stylo et écrire au Père Noël, qui l'ignora et ne lui apporta pas les cadeaux qu'il méritait pourtant. Pendant longtemps, il souffrait, il souffrait en silence, car il n'aime pas dire aux autres son malheur, on dit aussi de lui qu'il est très pudique. Mais ses amis lui manquaient, ses amis n'était pas là et il ne pouvait pas entrer en contact avec eux. Quand, soudain, un jour, il y eut une nouvelle terrible. Un bon ami eut un accident, il avait perdu connaissance et restait évanoui sur son lit pendant des jours et des jours et des jours. Notre héros était très triste, car c'était un ami avec qui il riait et il parlait avec joie. Penser qu'il ne pourrait plus un jour rire avec lui était la pensée la plus triste qu'il eut. Alors il décida de répandre la nouvelle de l'accident à tous les amis de son bon ami, de leur dire ce qui s'était passé et de les rassurer, car lui savait comment son ami se rétablissait. Alors, il écrivit des lettres à juju, à richie, à jojo, des lettres à kéké et yoyo et à beaucoup d'autres, en espérant les rassurer. En lui, il était inquiet et avait très peur pour son ami, alors pour un peu oublier, il se montra très actif. Et sans s'en rendre compte, il avait écrit plus de courriels que jamais il ne l'avait fait dans toute sa vie. Il toucha un téléphone, composa un numéro et s'aperçut que sa maladie des doigts gourds avait complètement disparu ! Cependant, il ne pouvait pas profiter de sa joie, car son ami était toujours cloué sur son lit d'hôpital. Ainsi c'est dans le malheur et la difficulté des temps durs que notre héros a surmonté son handicap. Il a su faire ce que le moment imposait de faire malgré ses faiblesses. Il s'est comporté en héros. Les amis le remercièrent pour les nouvelles et la façon dont il s'occupa de son ami malade, qui guérit peu de temps après car il était dur comme le roc. Par la suite, notre doux héros, soulagé et heureux, envoya des courriels qui enchantèrent ses amis, car il était un témoignage de sa drôlerie et de sa bonté. Puis il créa un blog qui le rendit célèbre, car les gens venaient se nourrir de la joie et la fantaisie qu'il offrait aux inconnus, puis après le blog, ses doigts dont les souffrances n'étaient que lointains souvenirs s'activaient comme rarement de telle sorte qu'il rédigea un livre puis un autre puis un autre qui contribuaient à rendre le monde meilleur.