vendredi 4 décembre 2009

L'assassinat d'Henri IV

Jean-Christian Petitfils est un historien français dont les ouvrages salués et primés ornent les bonnes bibliothèques particulières. J'ai pour ma part conservé de lui un bon souvenir de son livre sur Louis XVI que je lisais dans mes mois de célibataire géographique à la bibliothèque de Strasbourg lorsque celle-ci n'était point trop surchargée du bruit de la marmaille étudiante. J'ai une fois ouï qu'il s'était aventuré dans le roman sans trop de succès d'estime cependant. Par la suite, j'ai été surpris d'apprendre qu'il collabora au fameux livre noir de la révolution. Toutefois, l'émission diffusée cette semaine sur canal académie consacrant son dernier ouvrage marque le retour du prolifique et fécond historien qui par la qualité de sa recherche éclaire d'un jour nouveau un moment obscur de l'histoire de France. "Obscur", "jour nouveau", ne considérez ces mots que pour moi qui ignore à peu près tout d'Henri IV dont les seuls "édit de Nantes" et "Ravaillac" viennent à l'esprit mien, malingre et pauvre. Dans cette émission passionnante, l'assassinat d'Henri IV, Jean-Christian Petitfils rappelle comment Ravaillac, un angoumoisin illuminé, a commis un régicide. De nombreuses théories du complot ont été élaborées au fil des ans. Ici, nous nous aventurons sur la piste étrangère et plus précisément sur la piste belge. Le complot flamand. En ce temps, il n'était pas question de Belgique mais de Pays-bas espagnol, administré depuis Bruxelles par Albert de Habsbourg, allié de l'ennemi espagnol et qui était le refuge des ultra-catholiques qui fuyaient la tolérance religieuse du roi Henri IV.

C'est une émission que vous pouvez écouter à partir de cette page ou ici que vous pouvez télécharger et écouter en ballado-diffusion.

1 commentaire:

PierreBergé a dit…

Cher monsieur,

je viens içi pour partager avec vous mes opinions réactionnaires "à la petite semaine" car 'fuck me twice on sunday' vous êtes un spécialiste.

J'ai vu que vous parliez de petitfils mais l'info à traiter pour un litterateux comme vous 'à la petite minute' c'est le flambeau politique qui saute presque une génération chez vos amis blondinets avec de l'embonpoint.

Bon sachant que l'année compte un nombre conséquent de dimanches, je me dois en tant que responsable réac (d'ailleurs je remercie le seigneur chaque jour de ne pas m'avoir appelé 'mouton'), j'y tiens, d'aller à la pharmacie.

Take Care!