A l'aube des années deux mille, on était jeune, on était les maires du couloir de l'université, on lisait la presse parisienne et on morguait car on disait tout connaître de la musique. On balançait des listes de groupes à des personnes dont la connaissance partagée nous assurait une connivence des gens qui savent, de vrais jeunes. L'époque n'avait pas de secret à travers nos émissions subventionnées de service public. On était snob, dans nos soirées, on s'ennuyait, personne n'osait danser. On aurait pu être parisien mais on passait notre temps à la fnac.
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