Les auteurs de années 30 jouissent en général d'une solide fortune qui leur permette de voyager ou de voir le monde, de s'en détacher. C'est le temps des dandys inquiets. Lorsqu'ils parlent d'eux-mêmes, comme c'est le cas de Chardonne dans son livre, Vivre à madère, il est souvent question de lieux, d'endroits, parcourus, évoqués, fantasmés qui font de leurs livres des romans géographiques où le voyage entre le dedans et le dehors atténue les frontières, à la recherche du lie où le bonheur peut s'épanouir.
Les lieux imaginaires
Je ne veux pas d'un Eden où l'on souffre de la chaleur, plein de maladies, de serpents, de moustiques, et où les orages sont effrayants ; ni trop chargé de monuments et de souvenirs qui excitent la pensée. C'est une terre de l'oubli que je désire, une température modérée, égale toute l'année, et les beautés de la nature à foison. (p.11)
Le plus grand voyage que l'on puisse faire, c'est de sortir d'une ville. (p.54)
Par petites tranches, l'histoire est dégoûtante ; vue de très haut, si nous sommes assis sur les genoux des dieux, elle s'ordonne assez bien. (p.63)
Le voyageur qui n'a jamais fini de scruter la lumière, contemplateur panthéiste de l'univers, peintre de la mer, de la Creuse, de Venise, des ponts de Londres, pendant vingt ans est revenu chez lui, s'hypnotiser devant ce trou d'eau. (p.76)
Les lieux visités
Madère, Funchal, (Câmara De Lobos), Lisbonne, Cintra, Madère, Grenade, Buc-Chalo, Paris, Mérueil (Dordogne)
Les lieux évoqués
Le port de Southampton, la Bourse de New York, les falaises de Gada, les plantations de Java, la Martinique, les Açores, une pharmacie au Cap, la Chine, la région de Monte (Madère), Madrid ou Cannes, emmenant Mary, Cascais, Estoril, couvent des Capuchos, une chambre de la rue Saint-Jacques (Paris), Grenade, un hôtel de luxe à Biskra, les boutiques du Rossio, Chatou (j'habite Chatou), Porto, quelques capitaux en Belgique, Marseille, Dordogne, plantations en Malaisie, au Congo, les galères d'Alger, Buc-Chalo (la Frette-sur-seine), la résidence de Monet à Chavigny, Conflans, la route de Lisy à la Frette, la prison de Pontoise, Budapest, Publier (près d'Evian), la fête foraine de Bergerac, Australie, une petite boutique de Montrouge...(il me reste quarante pages).
Les lieux imaginaires
Je ne veux pas d'un Eden où l'on souffre de la chaleur, plein de maladies, de serpents, de moustiques, et où les orages sont effrayants ; ni trop chargé de monuments et de souvenirs qui excitent la pensée. C'est une terre de l'oubli que je désire, une température modérée, égale toute l'année, et les beautés de la nature à foison. (p.11)
Le plus grand voyage que l'on puisse faire, c'est de sortir d'une ville. (p.54)
Par petites tranches, l'histoire est dégoûtante ; vue de très haut, si nous sommes assis sur les genoux des dieux, elle s'ordonne assez bien. (p.63)
Le voyageur qui n'a jamais fini de scruter la lumière, contemplateur panthéiste de l'univers, peintre de la mer, de la Creuse, de Venise, des ponts de Londres, pendant vingt ans est revenu chez lui, s'hypnotiser devant ce trou d'eau. (p.76)
Les lieux visités
Madère, Funchal, (Câmara De Lobos), Lisbonne, Cintra, Madère, Grenade, Buc-Chalo, Paris, Mérueil (Dordogne)
Les lieux évoqués
Le port de Southampton, la Bourse de New York, les falaises de Gada, les plantations de Java, la Martinique, les Açores, une pharmacie au Cap, la Chine, la région de Monte (Madère), Madrid ou Cannes, emmenant Mary, Cascais, Estoril, couvent des Capuchos, une chambre de la rue Saint-Jacques (Paris), Grenade, un hôtel de luxe à Biskra, les boutiques du Rossio, Chatou (j'habite Chatou), Porto, quelques capitaux en Belgique, Marseille, Dordogne, plantations en Malaisie, au Congo, les galères d'Alger, Buc-Chalo (la Frette-sur-seine), la résidence de Monet à Chavigny, Conflans, la route de Lisy à la Frette, la prison de Pontoise, Budapest, Publier (près d'Evian), la fête foraine de Bergerac, Australie, une petite boutique de Montrouge...(il me reste quarante pages).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire