Ce weblog a quelque idées fixes et se propose d'exposer ici des citations qui font état de rencontres aléatoires lors de lecture ou retrouvailles fortuites. Nous avons les doigts gourds, l'Espagne, les accompagnateurs, les départementales, etc... mais aussi les Isaure, c'est ainsi que nous trouvâmes Grand-mère Isaure (clin d'oeil de l'Oncle Karlus) dans le livre de Chardonne, Vivre à Madère.
-Montre-moi la bague que tu as mise aujourd´hui. Je la connais bien cette bague ovale et ces petits brillants; dans le fond ivoire, il y a les initales illisibles, dessinées par des cheveux. La grand-mère Isaure, que j'ai vu seulement très vieille, dans un fauteuil à oreillettes, coiffée de dentelles noires sur ses grosses boucles blanches qu'on appelait marteaux et qui encadraient sa douce figure, portait toujours cette bague près de son alliance. C'est Loulou qui en a hérité... Pauvre petite Loulou! Si frêle... Son oncle Edouard l'a emmenée avc lui faire le tour du monde, quand elle avait dix-sept ans... puis il a divorcé et il l'a épousée. Deux ans après, elle était apralysée... Il est resté dix ans auprès de cette enfant immobile et elle est morte. Lui, qui était vieux, a vécu encore très longtemps... C'était un autre homme, il avait tout oublié... Je l'entends encore me dire : "Il me semble que je marche sur des nuages." (p.164-165)
J'ai terminé le livre et je ne l'ai pas trop aimé. Il est décousu, pas très bien architecturé, l'intrigue s'évapore avec l'intérêt. Quelques phrases sur Angèle et les femmes m'ont plu. C'est un peu daté. Et maintenant Audiberti.
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