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mardi 25 septembre 2012

The Boss of It All, Lars von Trier

J'ai toujours accordé à Lars von Trier la plus grande sympathie, la plus grande curiosité et le plus grand respect tant pour sa personne que pour son œuvre. Lorsque j'avais dix-huit ans, je ne jurais que par lui. Ses œuvres du Dogme, sa série télévisée, ses trilogies m'ont accompagné de tout temps. Il n'y que ses productions multinationales qui m'ont tenu éloigné de son oeuvre, mais c'est dû davantage à mon âge qu'à l'évolution de son talent. Plus il vieillit, plus il retrouve une rage subversive dont je tends à m'éloigner. AntiChrist ou Melancolia sont trop crus pour un aimable père de famille. C'est donc avec envie que je célébrais nos retrouvailles autour d'une comédie qu'il a tournée en 2006. Il s'agit de Le Direktor. Le Direktor est une comédie danoise écrit par un réalisateur qui s'est fait jeté du festival de Cannes. The Onion a fait une vidéo parodique dans laquelle il était montré que l'office du tourisme danois aurait confié à Lars von Trier la réalisation d'un clip promotionnel pour leur contrée qui résume bien l'humour danois. Bien sûr, le film est incompréhensible, c'est du millième degré, c'est absurde, affligeant, cultivé et ça va mille fois plus loin que toutes les formes de bienséance qui doit être -dans un esprit non-danois- de rigueur pour un film qui veut séduire un public. Le Direktor est insolent et pas très divertissant. C'est un film que j'aime bien, mais que je ne conseille à aucune de mes connaissances.

La bande-annonce en version danoise sous-titrée polonais (hommage à l'humour Vontrierien)

Un acteur sans emploi est engagé pour interpréter un chef d'entreprise qui doit annoncer aux employés que leur société va être vendue. Ce patron officiait des États-Unis d'où il prenait toutes les décisions impopulaires que son bras droit faisait mettre en œuvre, ce dernier étant le gentil qui ne fait que ce qu'on lui dit de faire en haut lieu.

vendredi 11 novembre 2011

Cycle

J'informe qu'il y a un cycle Cronenberg à la cinémathèque. C'est peut-être l'occasion de découvrir des films, impossibles à trouver "en streaming vostfr", comme Scanners ou Naked Lunch et ceci pour la modique et miraculeuse somme de trois euros. Si j'ai la permission de mon État-major, j'irais bien voir ExistenZ ou Videodrome (Scanners ou Shivers me sont inaccessibles désormais).

mardi 24 août 2010

Qui êtes-vous, Mike Cohen?

Je navigue sur un site consacré au mauvais films dits sympathiques, le nanarland. Il y a fort peu de chance que je me laisse aller à regarder les films qu'il recommande, néanmoins, je lis avec plaisir leur compte-rendus. J'apprécie particulièrement les biographies des acteurs, dont les vies offrent des profils qui laissent rêveur. C'est le cas de Mike Cohen qu'on croirait sorti d'un livre de Conrad ou Melville ou Lugan.

Mike était un gars haut en couleurs. Il avait un glorieux passé militaire. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, il a été décoré de la Médaille Honorifique du Congrès pour avoir chargé une position japonaise tenue par une mitrailleuse à l'angle de Harrison Street dans Manille. Et même après qu'un Jap' lui eût planté sa baïonnette dans l'abdomen, il a continué à les tuer tous ! Il était originaire d'Arizona et descendait d'une famille juive de Russie. Il a été promu officier dans l'Armée de Terre car lorsque vous recevez cette médaille de votre vivant, une commission gouvernementale vous accorde le rang d'officier. Il était Colonel lorsqu'à éclaté le conflit du Vietnam, mais il y a eu une embrouille avec l'ambassadeur américain au Sud Vietnam et on lui a demandé sa démission. Ils n'ont pas pu le passer en cour martiale ni même le virer à cause de sa médaille. Après avoir démissionné, Mike est retourné aux Philippines pour y vivre. Il a épousé une veuve qui est décédée un peu plus tard. En fait, Mike est mort d'une infection suite à la morsure d'un serpent lors du tournage de "Laser Force" sur le Mont Makiling. C'était l'une de ces minuscules vipères qu'on voit partout ici, mais Mike était obèse et il ne s'est pas rendu compte qu'un serpent l'avait mordu à la cuisse. Il est mort quelques mois plus tard. J'ai toujours apprécié de travailler avec lui. C'était un homme d'une gentillesse rare.
source

Cent scénarii pour l'avenir.

mercredi 7 octobre 2009

Accompagnateur contre les gravats

Une partie du plafond d'une salle de cinéma de l'UGC Toison d'Or, à Bruxelles, s'est effondrée mardi à la fin de la séance de 19H30. Personne n'a été blessé dans l'incident. Une dizaine de salles ont été fermées.