Les abonnés de tout pays de l'hebdomadaire britannique The Economist ont reçu un mail dans lequel était énoncé que désormais la consultation des articles sur le site internet ne serait permis qu'aux seuls abonnés, pour les autres, ce sera payant. Le magazine met fin à une politique qui consistait à mettre en ligne l'intégralité des éditions, sans que j'en comprenne bien les motifs par ailleurs. Comme le Wall Street Journal, il y quelques semaines, c'est au tour d'une des sommités de disparaître du monde de la gratuité virtuelle. La révolution internet balbutie ses business plans. La joyeuse anarchie de la toile s'estompe laissant place nette à l'ordre mercantile. La gratuité était une folie inconsidérée. Disons-nous au moins que notre génération aura connu le vent de liberté des premiers temps des pirates du web.
"De mon temps, fiston, on trouvait de tout sur internet, des contenus incroyables, on s'échangeait des fichiers, on écoutait des retransmissions de conférences les plus obscures et les plus palpitantes, on créait même des réseaux sociaux, bon on s'insultait beaucoup aussi sans le savoir, j'avais mon petit blog, et on pouvait voir des vidéos de faits qu'on ne voulait pas montrer à la télévision, nous vivions notre Mai 68, le mai de ceux qui ont connu celui de 68 essaient de fliquer à coup de loi et de vigilance citoyenne."
"De mon temps, fiston, on trouvait de tout sur internet, des contenus incroyables, on s'échangeait des fichiers, on écoutait des retransmissions de conférences les plus obscures et les plus palpitantes, on créait même des réseaux sociaux, bon on s'insultait beaucoup aussi sans le savoir, j'avais mon petit blog, et on pouvait voir des vidéos de faits qu'on ne voulait pas montrer à la télévision, nous vivions notre Mai 68, le mai de ceux qui ont connu celui de 68 essaient de fliquer à coup de loi et de vigilance citoyenne."
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