René Girard, de l’Académie française : anthropologue de la violence et du religieux
Pour sortir de la violence, encore faut-il la comprendre. René Girard, de l’Academie française, professeur émérite à l’université de Stanford où il fit l’essentiel de sa carrière, tente, de livres en livres, de répondre à cette question. Dans cet entretien, il s’explique tout à la fois sur son œuvre et sur son dernier livre paru : Achever Clausewitz.
L’incohérence française, un livre de Christian Saint-Etienne, Jean-Louis Chambon reçoit Christian Saint-Etienne, auteur du livre L’incohérence française. Bien qu’européen convaincu, il a été l’un des premiers à s’interroger sur l’avenir de l’euro... Son nouvel ouvrage développe avec conviction ses points de vue, économiques autant que politiques.
Littérature comparée : La fortune littéraire de Shakespeare en Angleterre et en France Pierre Brunel et Mickael Edwards évoquent la réception de Shakespeare : il faut attendre le milieu du XIX° siècle pour que « ce génie impur » soit reconnu comme un des plus grands dramaturges de tous les temps. On se moque maintenant de l’incompréhension de Voltaire qui parlait de « ces farces monstrueuses qu’on appelle Tragédie », mais les Anglais mirent aussi longtemps que les Français à comprendre Shakespeare. Pourquoi cette incompréhension ? Comment la comparaison « Racine et Shakespeare » nous conduit, par des chemins différents, au cœur de la condition humaine ?
Alexandre le Grand Avec Olivier Picard de l’Académie des inscriptions et belles lettres, Alexandre (356-323 avant J.C.) était macédonien. C’est une donnée essentielle pour comprendre son épopée. La mise à jour, en 1977, du tombeau de son père, Philippe II, et des trésors de la nécropole d’Aigai illustre l’importance, la prospérité, de la Macédoine Antique. Mais, la Macédoine faisait-elle vraiment partie du monde grec ? Quel royaume, quels projets, Philippe II laissa-t-il en héritage à son fils ? Quels problèmes politiques s’imposèrent-ils au nouveau Grand Roi ? Olivier Picard, historien helléniste, membre de l’Institut de France, répond à ces questions.
Gustave Moreau, de l’Académie des beaux-arts : un "Prométhée" inhabituel
Sous le pinceau du symboliste, le héros enchaîné garde confiance en l’avenir
Surprenant visage que celui de Prométhée peint par Gustave Moreau, en 1868. L’artiste symboliste a été élu à l’Académie des beaux-arts en 1888. Les élèves et les enseignants de l’école d’art Koronin ont examiné le tableau « Prométhée » et en font ressortir ici toute l’originalité. Cette émission fait partie d’une série s’intéressant aux trois mythes grecs Narcisse, Thésée et Prométhée, dans l’art, la littérature et la musique.
Pierre Benoit (1886-1962) : un écrivain né pour l’intrigue, David Gaillardon présente l’auteur de Koenigsmark, élu en 1931 à l’Académie françaisePierre Benoit est mort le 3 mars 1962 à Ciboure, anniversaire inscrit parmi les commémorations nationales 2012. Quelqu’un a dit un jour de Pierre Benoit qu’il aurait pu être le fils de Georges Simenon et de Barbara Cartland. Si la chose semble difficile au regard de la chronologie, elle vaut d’être relevée, ne serait-ce qu’en raison des qualités d’artisan du romancier Pierre Benoit qui eut parfois recours à des ficelles un peu grosses, avouant un faible pour des héroïnes exagérément romanesques et un certain goût pour des héros timides et effacés. Il n’empêche que son succès fut immense.
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