La société Facebook se prépare à entrer en bourse. Elle est un des fleurons de la nouvelle vague internet et le couronnement du web 2.0. On la promet à une capitalisation record. Elle a su séduire car en plus d'être la plus grande base de données personnelles du monde, elle sait s'adapter et faire évoluer le concept. Cela fait trois ans que je souhaite la quitter, pourtant, j'y navigue toujours. Il y a trois ans, cela commençait déjà à être has been et s'était proscrit au plus de trente ans. La tentation d'exister en mode 2.0 est trop forte.
L'interface va encore muter, puisque la société nous somme de passer en mode journal à la manière d'un blog sans pseudonyme (mon avis est que son succès vient que pour la première fois les gens se sont invités sans masque sur la toile). Un article de libération raconte la mutation. Je m'y retrouve dans ce texte digne d'intérêt. Je trouve les photos du portail très belles et impressionnantes, comme si nos amis nous estomaquaient avec leur nouvelle décoration d'intérieur. J'espère que le business-model va circuiter les distributeurs de l'industrie du disque et que les échanges d'article et de courriels vont s'intensifier. J'ai hâte aussi de voir comment la société éditrice va s'y prendre pour nous sortir le portefeuille.
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