Je me suis procuré un petit manuel fraîchement paru, un manuel qui a rejoint la collection des Guides des communes de la Région bruxelloise. Celui que je tiens en main s'intitule Schaerbeek, car il y est exclusivement question de cette commune. Bien que pour la multitude d'expatriés venus gonflés les rangs bruxellois, Schaerbeek soit un repoussoir ou un lieu peu amène à cause notamment de son insécurité, je m'entête à penser qu'elle recèle parmi les endroits les plus charmants de la métropole. Les connoisseurs s'accordent à dire que le patrimoine le mieux préservé des ravages de la bruxellisation est à Schaerbeek. On attend par ailleurs avec impatience que le fantastique site de l'inventaire du patrimoine bruxellois (celui-ci) se penche sur les splendeurs de la commune, comme ce fut fait pour St-Gilles, Ixelles ou Woluwé. Schaerbeek, du nom d'un affluent de la Senne, le grand fleuve de Bruxelles s'est construit comme un faubourg, une extension du "pentagone" du centre. Les bourgeois édifièrent des maisons inspirées et charmantes, libres de s'accaparer toutes les modes architecturales. Le livre fourmille d'anecdotes plaisantes, comme par exemple dans les premières pages qui rappellent qu'avant son urbanisation la commune très rurale était fameuse pour ces cerises et ses ânes. j'espère vous faire part d'autres anecdotes et même de photos que je prendrai on the field le livre propose seulement des reproductions en noir et blanc.
Une peinture d'Hippolyte Boulenger, la vallée de Josaphat, qui représente Schaerbeek avant Schaerbeek.
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