Samedi dernier, l'émission radiophonique avait pour thème L'éducation sentimentale, et chose difficilement croyable, il se trouve que, pour une fois, j'avais lu le livre dont il a été largement question. Bien sûr, j'ai dodeliné de la tête à chacune des remarques qui me renvoyaient au coeur de ma rêverie satisfaite les images et les paysages mentaux du roman. D'habitude, une fois l'émission terminée, je cours acheter des livres évoquées que je liraient peut-être. Il fait bon, parfois, d'être un peu moins inculte.
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vendredi 22 janvier 2010
lundi 28 septembre 2009
Amour à la française
"Et ils s'imaginaient une vie exclusivement amoureuse, assez féconde pour remplir les plus vastes solitudes, excédant toutes joies, défiant toutes les misères, où les heures auraient disparu dans un continuel épanchement d'eux-mêmes, et qui aurait fait quelque chose de resplendissant et d'élevé, comme les palpitations des étoiles".
Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale, p.272
mardi 8 septembre 2009
Le cerveau lent
"J'ai des scrupules que je dois avouer avant tout. Je n'ai mis qu'une journée à lire ce livre qui a coûté à l'auteur six ans de travail et de soins". Voici ce que disait en introduction Emile Zola dans une critique de L'éducation sentimentale, livre de Gustave Flaubert. A mon tour, je dois rassurer l'auteur, je mettrai sept ans à lire ce livre qui lui a coûté six ans de travail.
A ce jour, je suis parvenu sans peine jusqu'à la quatre-vingt dixième page, il faut dire que je vais toujours très vite dans les premières pages, la curiosité m'emporte, puis cela devient plus laborieux. Je m'essouffle et le plaisir de lecture s'en trouve altéré, hélas. J'aimerais lire de telles sommes en très peu de temps.
A ce jour, je suis parvenu sans peine jusqu'à la quatre-vingt dixième page, il faut dire que je vais toujours très vite dans les premières pages, la curiosité m'emporte, puis cela devient plus laborieux. Je m'essouffle et le plaisir de lecture s'en trouve altéré, hélas. J'aimerais lire de telles sommes en très peu de temps.
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