mardi 31 janvier 2012

En libre écoute

Cross et le néo-impressionnisme, de Seurat à Matisse.

La mesure du temps : l’exemple du calendrier chrétien avec Emmanuel Poulle

Jules Massenet : à 36 ans, il entrait à l’Académie des beaux-arts !

Henri Léridon : Les perspectives de la population mondiale

Les cygnes noirs planent sur la solidarité européenne...avec Pierre Sabatier Les rendez-vous économiques du Cercle Turgot

Lu pour vous ... à la Documentation française : " la justice en réforme : où en sommes-nous ?"

source

lundi 30 janvier 2012

Le petit JulienC et la petite Emilib en duo

Les sites Mégaupload ont fermé la semaine dernière, laissant derrière eux des millions de pirates criminels qui n'ont plus que faire de leur soirée (il reste le streaming de football mais dépêchez-vous). Heureusement, des artistes œuvrant pour la diffusion de la culture continue de répandre au nom de la gratuité leur savoir-faire pour les badauds qui n'ont que les chaînes câblées pour se forger une Culture. Je vous laisse applaudir Le petit JulienC et la petite Emilib en duo :



Merci Qui? Merci le FBI.

dimanche 29 janvier 2012

Petite liste des bonnes choses de la semaine écoulée

Une chanson de Léo Ferré, ma reprise de volée, la correspondance d'un train en trois minutes, un match épique, un Givry 2007, la visite de Damien, la fin de Bourgogne Bordeaux, passions rivales, l'usine Audi, mon rasoir, le fils et le chat.

vendredi 27 janvier 2012

Le monde en 2012

L'éditorialiste Alexandre Adler a quitté France-Culture après une dizaine d'années de service. Il scénarisait les affaires internationales à travers sa vaste érudition, son goût pour les coulisses, les personnages de l'ombre au nom rarement évoqué dans la grande presse, les histoires intimes et son attrait pour la futurologie. Il aimait établir des prévisions et se trompait assez souvent. Il s'en amusait même, cela ne l'empêchait de continuer. En 2012, il y aura les élections présidentielles aux États-Unis. La voix du chroniqueur matinal va me manquer. Qui d'autre que lui aurait pu évoquer mormonisme et sociologie de la Caroline du sud, l’étymologie du prénom Newt et la vision république du conflit en Ossétie du Nord? On pourrait à profit se reporter sur un bon blog de correspondance ou The Economist, certes. Il y a aussi un bon article dans le hors-série The world in 2012 qui s'emploie à un pronostic assez réaliste et bien troussé. Pour ma part, je vous offre mon pronostic : Obama va gagner, porté par une légère embellie économique (chiffre du chômage, croissance et redécollage de l'industrie). Mitt Romney n'aura aucun argument à lui opposer.


J'aimerais, puisque j'évoque Barack Obama dire ici à quel point je suis bluffé par le génie marketing de son élection. Le slogan : Yes, we can est une fantastique trouvaille, digne du ceci n'est pas une pipe de Magritte. Il ne se passe pas une semaine (même quatre ans après) sans que je vois une camionnette de plomberie, un slogan publicitaire ou un badaud qui ne l'emploie.

lundi 23 janvier 2012

Chantons en coeur

Depuis vendredi, les sites Megaupload ont fermé. C'est une victoire pour la Culture, la liberté d'expression et le porte-monnaie de l'industrie des galettes en plastique. Voilà ce qui nous reste :



Merci qui? Merci le FBI.

dimanche 22 janvier 2012

Petite liste des bonnes choses de la semaine écoulée

Le message de mon ami d'Aubenas, la bonne qualité de mes centres aux entraînements, l'achat de deux bons magazines, l'épisode d'Aida, la routine réussie du jeudi, le dvd du Quai des orfèvres par Clouzot, le rendu de mon test de néerlandais, l'émission sur Jeanne d'Arc par Colette Beaune, avoir compris comment la zone Euro peut éclater, l'organisation du rendez-vous de dimanche prochain.

En libre écoute

Les besoins de sommeil d’un adolescent peuvent varier, selon les individus, entre 9 et 11 heures, mais la réalité est loin de répondre à ces besoins ! Et pourtant, les conséquences du manque de sommeil de l’enfant peuvent être néfastes car c’est pendant le sommeil que l’hormone de croissance est sécrété et par conséquent, une mauvaise gestion du sommeil entraîne un problème général sur la qualité de vie de l’enfant et le fonctionnement harmonieux de son organisme.

La chronobiologie est l’étude de tout ce qui est rythmique dans notre organisme. Il faut savoir que notre corps est gouverné par une horloge interne et que les rythmes biologiques jouent un rôle primordial pour nous permettre une adaptation aux facteurs de l’environnement.
Ces rythmes sont circadiens, c’est-à-dire qu’ils s’établissent sur une durée de 24 heures, et qu’ils régissent nos journées. Il est donc toujours regrettable de perturber l’horloge interne, surtout chez les plus jeunes. Yvan Touitou prévient : « Les rythmes sont établis de manière définitive à l’âge de 4 ans. »
C’est pourquoi l’académicien souligne l’importance de respecter ces rythmes circadiens dès le plus jeune âge, surtout que ceux-ci s’émoussent tout au long de la vie. Mais aujourd’hui, le bilan est négatif : « Nous assistons à une véritable épidémie de l’horloge interne chez les adolescents à travers le monde. » Plusieurs éléments peuvent expliquer ce dérèglement, tout d’abord, les bornes dans lesquelles s’effectue le sommeil de l’enfant, sont souvent perturbées plusieurs fois par semaine. D’où l’importance de se coucher et de se lever à des heures régulières, en semaine comme le week-end, d’autant plus que généralement, « l’adolescent a besoin de plus de temps de sommeil qu’un adulte. »

« La semaine de 4 jours : un contresens total »

Selon Yvan Touitou, la semaine de 4 jours est responsable de la désynchronisation de l’adolescent. Une organisation que l’Académie de Médecine a déjà pointé du doigt à travers plusieurs rapports dont le dernier datant du 19 janvier 2010. Mise en place en 2008, cette décision prévoit "24 heures d’enseignement scolaire pour tous les élèves" réparties sur 4 jours à savoir le lundi, mardi, jeudi et vendredi. L’enfant bénéficie donc de 2 jours de repos, mais il va se coucher plus tard le vendredi soir par exemple et faire une grasse matinée le samedi matin, mais même si la durée de repos est là, la désynchronisation agira tout de même. L’Académicien est catégorique : quand il se rend à l’école le lundi, c’est comme si l’enfant est proche du "Jetlag". C’est comme s’il avait fait un Paris-New-York. Le mardi matin la fatigue sera toujours là et durera un jour et demi. » Et ce phénomène se répète chaque semaine.

Yvan Touitou, membre de l'Académie nationale de Pharmacie
Yvan Touitou, membre de l’Académie nationale de Pharmacie
© Canal Académie C.Moutiez
Pour le chronobiologiste, cette organisation temporelle ne favorise pas la concentration des élèves , il y a des moments dans la journée qui sont plus favorables à l’apprentissage de l’enfant. En effet, on estime qu’à partir de 9 H du matin, l’enfant commence à profiter de la totalité de ses performances intellectuelles, pour aller progressivement jusqu’au pic de 11H. Puis, il diminue pour avoir un nouveau pic à 15H.

Mais, bien sûr, l’école n’est pas le seul responsable de la désynchronisation des enfants, l’environnement familial ainsi que les activités extra-scolaires sont extrêmement importantes. Il est essentiel que l’enfant s’épanouisse, se défoule en pratiquant une activité, ainsi Yvan Touitou rejoint la proposition de l’Académie nationale de médecine d’intégrer à la journée scolaire une heure et demi en plus afin que l’élève fasses ses devoirs sur place et puisse rentrer à la maison, plus détendu, plus serein pour s’adonner à d’autres activités.
De plus, ces activités peuvent apporter une fatigue naturelle à l’enfant, à condition qu’il ne s’agisse pas de jeux vidéos ou de télévision...car Yvan Touitou précise que la sédentarisation, en plus de ne pas provoquer de la fatigue naturelle, entraîne des problèmes de surpoids liés à un manque de dépense énergétique.

jeudi 19 janvier 2012

Citation

« Lorsque les hommes ne croient plus en Dieu, ils ne croient pas en rien, ils se mettent à croire en n’importe quoi. » Chesterton

mercredi 18 janvier 2012

Ma vie au lit

Un petit incident survenu cette nuit et de faible importance me pique et j'aimerais connaître votre sentiment. Le voici. Alors que mon fils, une nouvelle fois malade, avait pris le soin avec toute l'affection qu'il me porte, de me vomir dessus, nous le mîmes dans le lit parental. Au cours de la nuit, tel un petit singe (qu'il imite très bien par ailleurs), il agrippe mes cheveux si bien que je suis obligé de me décaler vers le bas, de me recroqueviller laissant un espace entre lui et le vide. Il s'avère qu'il est tombé. Plus de peur que de mal et même je dois le dire au risque d'être lu par lui dans quinze ans et honni* qu'en y repensant aujourd'hui j'ai ri de le revoir coincé comme un chat de gouttière entre le meuble et le lit. Non, c'était drôle. Ce qui m'interpelle est le fait que les secondes avant sa chute, je me sois réveillé et ais essayé de le saisir au vol. C'est comme si un sens inédit m'avait prévenu que quelque chose allait arriver. Un instinct surnaturel propre au père ou alors il m'a roulé dessus, me heurtant, me réveillant. Le mystère ne sera pas éclairci.

*du verbe être honni à l'idée

dimanche 15 janvier 2012

Petite liste des bonnes choses de la semaine écoulée

Mes découvertes dans le programme Excel, les sensationnelles chroniques de Laure Adler, l'émission de radio Babel sur Klara, le nouveau train de vie de mon épouse, le loto des ouvriers, le guide des vins Bettane et Desseaune, le long mail de Roulio-du-Kosovo, une pastille de Buscopan, les trois mariages qui vont faire notre été sur les départementales, le déjeuner avec mon ami tchèque, la discipline dans la lecture du journal tous les midis, la symphonie n°6 de Bruckner.

samedi 14 janvier 2012

La découverte d'Excel

Parmi les douceurs de miel qui ont coulé dans ma gorge chaude cette semaine, je retiendrais non pas les chroniques de Laure Adler qui nécessite en elles-même un texte de blog, non, mieux une thèse à part entière, mais cette information passée indécemment inaperçue l'été dernier. Il est de coutume d'entendre que nous vivons dans une époque de masse et que The winner takes all, ce sont les nouveaux lieux communs de la pensée du jour et ils contiennent leur part de vrai. C'est pourquoi j'ai été ravi d'apprendre qu'il existait un monde d'irréductibles amateurs loin des passions vulgaires qui s'était organisé pour proposer les championnats du monde d'Excel. Je ne vais pas vous mentir, mais je suis un admirateur d'Excel, converti depuis peu, juin 2011. Lors de mes vœux secrets des uvas, j'ai demandé de rencontrer le créateur d'Excel. Parfois, je réfléchis pendant une heure pour créer ma tremblante architecture avant de constater qu'il avait déjà pensé à tout pour le faire plus vite et mieux. C'est un peu cela le problème avec Excel, quoi que tu fasses, il existe un moyen plus efficace de le réaliser, si bien qu'on se sent toujours un peu pigeon. Mais fasse à cette grande création, il faut savoir rester humble. Je pense tout de même qu'on peut prévoir le futur avec Excel.

mardi 10 janvier 2012

Le journal pour plus tard

J'entreprends dès aujourd'hui de rédiger un journal qui témoigne de mes activités que je ne mettrai en ligne ici même que dans huit mois. Je trouve amusant de se trouver nez-à-nez avec ce qu'on a été ou ce qu'on a pensé un certain temps après. Cela permet d'être mesuré dans ses états d'âmes et de jauger dans le futur le chemin parcouru (en avant ou en arrière, on n'est trop sûr de rien). Ceci dit, mon existence prend parfois des allures de Qui l'eut cru? permanent, un peu comme si je vivais dans la peau du héros de Code Quantum, je m'imagine prendre des photos de l'endroit où je suis (serai) et raconte tout cela avec la candeur de Tocqueville et d'un stagiaire du collège. A bientôt.

vendredi 6 janvier 2012

Bordeaux Bourgogne, les passions rivales


Je lis Bordeaux Bourgogne, Les passions rivales de J-R. Pitte, j'y retrouve avec plaisir mon goût pour la géographie culturelle, le chant de l'esprit pionnier, les terroirs que je rapproche de la poésie des départementales, les destins généalogiques, usw... Il y a à l'intérieur de nombreuses citations que je peux vous livrer vous donnant ainsi l'eau à la bouche, je me contente de celles-ci trouvée page 77 et qui peut vous être utile.
Peut-être l'avez-vous noté, comme moi, sur les étiquettes des bouteilles de vins, il peut être lu "contient des sulfites". Par ignorance, j'essayais de m'en procurer dépourvues de cette mention. Voici ce que l'on peut lire :
La grande révolution du XVIIIème siècle dans le domaine de le domaine de l'hygiène vient de Hollande : c'est l'usage du soufre. Une mèche soufrée est brûlée dans le fût rincé - qui accueille ensuite le vin provenant d'une barrique soutirée - afin de l'aseptiser, c'est-à-dire tuer la faune bactérienne. Même si le vin perd un peu de couleur à cette occasion, il la retrouve vite et il se conserve longtemps...On conçoit, d'ailleurs, que les Néerlandais aient cherché à se prémunir contre les fermentations secondaires et les oxydations fâcheuses des vins, puisqu'ils étaient grands amateurs de vins liquoreux qu'ils importaient en quantité et que ceux-ci étaient fragiles.

jeudi 5 janvier 2012

En libre écoute

Cette semaine, quelques émissions de canal académie à télécharger et à écouter en balladodiffusion.

Le procès en réhabilitation de Jeanne d'Arc
Vingt-cinq ans après le supplice de Rouen - 30 mai 1431 -, le procès de Jeanne d’Arc est rouvert, à l’initiative de sa mère, Isabelle Romée, et de ses frères, Pierre et Jean, qui en appellent au pape Calixte III. Mais, aussi, parce que la situation politique a changé, un procès « pour cause de nullité » réhabilite la réputation de Jeanne. Le roi de France Charles VII ne pouvait admettre devoir son trône à une « hérétique et relapse ».

Bach, le Cantor de Leipzig par Gilles Cantagrel
Gilles Cantagrel, correspondant de l’Académie des beaux-arts et grand spécialiste de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach, nous invite à une passionnante immersion dans l’œuvre, la réflexion, la création du compositeur allemand grâce à la parution de son dernier ouvrage J.-S. Bach, Passions, Messes et Motets (Fayard) dont voici un très bel aperçu.

Des carburants à partir de l'eau et du soleil. L'hydrogène expliqué aux lycéens
L’énergie est le grand défi de l’humanité du XXIe siècle. L’augmentation de la population mondiale, la croissance économique des grands pays de la planète, la disparition programmée des sources d’énergie non renouvelables (pétrole, charbon, gaz et même uranium), enfin, la nécessité de limiter la production de gaz à effet de serre nous obligent à l’innovation en matière de technologies de l’énergie, et ce, de façon urgente. Cette innovation viendra d’un couplage toujours plus important entre recherche fondamentale et recherche technologique. Tout semble indiquer que même si nos sources d’énergies sont diversifiées dans le futur, bien plus qu’elles ne le sont aujourd’hui, le soleil est le seul à même de fournir l’énergie nécessaire à l’humanité d’une façon propre, durable, pendant des milliards d’années. Les divers « carburants solaires », photovoltaïque, biomasse, biocarburants de deuxième et troisième génération, biodiesels et plus particulièrement hydrogène issu de l’eau (photosynthèse) sont évoqués au cours de cette conférence destinée aux lycéens.

Jean-Robert Pitte : "Le vin et la condition humaine" En séance
40 % des Français ne boivent pas de vin, 30 % n’en boivent que les jours de fête et seulement 30 % en boivent tous les jours.

La Comtesse de Ségur déchiffrée : Son vocabulaire est-il compris aujourd’hui ?