mercredi 18 janvier 2012

Ma vie au lit

Un petit incident survenu cette nuit et de faible importance me pique et j'aimerais connaître votre sentiment. Le voici. Alors que mon fils, une nouvelle fois malade, avait pris le soin avec toute l'affection qu'il me porte, de me vomir dessus, nous le mîmes dans le lit parental. Au cours de la nuit, tel un petit singe (qu'il imite très bien par ailleurs), il agrippe mes cheveux si bien que je suis obligé de me décaler vers le bas, de me recroqueviller laissant un espace entre lui et le vide. Il s'avère qu'il est tombé. Plus de peur que de mal et même je dois le dire au risque d'être lu par lui dans quinze ans et honni* qu'en y repensant aujourd'hui j'ai ri de le revoir coincé comme un chat de gouttière entre le meuble et le lit. Non, c'était drôle. Ce qui m'interpelle est le fait que les secondes avant sa chute, je me sois réveillé et ais essayé de le saisir au vol. C'est comme si un sens inédit m'avait prévenu que quelque chose allait arriver. Un instinct surnaturel propre au père ou alors il m'a roulé dessus, me heurtant, me réveillant. Le mystère ne sera pas éclairci.

*du verbe être honni à l'idée

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