Je me suis procuré il y a quelques mois une vieille édition d'une biographie de Beethoven. La couverture qui gît a côté n'est pas celle qui orne le livre que je tiens à proximité. Celle-ci est celle de la quarante-sixième édtion, celle-là, la mienne, est la cent-vingt-troisième, je commence bien mal mon entreprise de recension des livres non-lus de ma bibliothèque sur ce blog. Le livre traîne sur une étagère, mais, en bonne place, entre Contre les dégoûts de la vie de J.Dutourd, que jai acheté par correspondance et que je n'ai pas lu et Le bourgeois de Paris de F.Dostoievski, que j'ai lu et dont je ne me souviens de rien sauf que j'avais beaucoup aimé. J'avais acheté compulsivement La vie de Beethoven parce que j'ai sporadiquement une dilection pour la lecture des biographies, c'est instructif, divertissant et n'étant pas une oeuvre d'art se lit rapidement. De plus, c'est truffé d'anecdotes et je ne retiens rien de mieux que les anecdotes. Beethoven a vécu à Bonn, ville que je connais, peut-être, je reconnaîtrais quelque coin de rue, j'ai déjà vu la façade de sa maison. Enfin, le livre est rédigé par Edouard Herriot, un homme politique de la IIIème République. Ce fut un normalien, jalors e tente le coup, comme tenterait le coup mon arrière-petit-fils qui lirait la vie de Nelson Mandela rédigé par Jack Lang (je prie pour que cela n'arrive pas).
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