Dans Un coeur intelligent, Alain Finkielkraut réunit en neuf chapitres sa lecture personnelle de livres qui l'ont marqué. Si l'intellectuel démontre une certaine forme de rancune envers notre époque, force est de constater qu'il se rattrape dans les exercices d'admiration littéraire. Au constat de notre temps post-littéraire, il tient à montrer en dépit des croyances qui courent que la littérature peut être riche de leçons et d'apprentissage, qu'elle peut délivrer des clés de compréhension, qu'elle peut changer un homme. Il revient donc sur ces livres, la plupart des romans, qu'il replace dans un contexte général et personnel. Parmi les neufs livres choisis, j'en ai lu par le passé deux, Histoire d'un allemand et La tâche, conseillé que je fus par Finkielkraut lui-même, dont j'apprécie à travers ses émissions notamment la finesse et l'enthousiasme de lecteur. Finkielkraut a participé avec fougue aux événements de mai 68, l'intelligentsia progressiste de l'époque a modelé ses premières aventures intellectuelles, on s'aperçoit que ces lectures ont permis de le tempérer et de faire de la modération un principe de vie. mêdén ágan, "rien de trop". C'est devenu ma devise.
Ici, il entend démontrer que la littérature permet la juste mesure entre l'émotion et la raison.
Ici, il entend démontrer que la littérature permet la juste mesure entre l'émotion et la raison.
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