Il y avait longtemps.
Alors que notre société occidentale est traversée par les mutations biotechnologiques, la grande déculturation, une crise d'identité, le chômage des jeunes, la grande corporation du cinéma français continue inlassablement de traiter ses petites manies et obsessions (fantasme d'une corporation petite-bourgeoise, comme pour paraphraser Mélenchon). On apprécie l'opiniatreté, comme quoi toutes les valeurs ne se perdent pas. Ainsi un nouveau film sur les sentiments avec son lot de femmes nues qui pleurent s'invite sur les écrans de l'Hexagon. Le film s'appelle Happy Few. En voici l'histoire que d'aucuns (ploucs) considèrent comme un porno lèger intellectualisé.
Tous le cinéma français des années 2000 est résumé dans la première scène d'Extension du domaine de la lutte.
Soit Rachel et Franck d’une part, Teri et Vincent d’autre part, deux couples avec enfants. Rachel d’abord sera troublée par Vincent lors d’un rendez-vous de travail. Puis Franck et Teri s’embrasseront lors du premier dîner entre les deux couples. Les couples vont s'inverser, le temps d'un grand frisson et de quelques larmes.
Le clip promotionnel ici.
Tous le cinéma français des années 2000 est résumé dans la première scène d'Extension du domaine de la lutte.