vendredi 14 septembre 2012

Aveux

La polémique autour de l'écrivain français Richard Millet est en tout point inintéressante et surfaite. J'imagine que c'est une déformation professionnelle du milieu où cela se trame qui favorise ces mises en scène grandiloquente. Sans en être dupe, néanmoins, j'avoue n'en perdre pas une miette. Paris restera toujours Paris, probablement. Il y a certain mécanisme qui reste pour moi obscur, mais je pense que j'apprendrai encore davantage au prochain lynchage médiatique.

Il est de notoriété publique que la meilleure saison de la série américaine Dexter est la quatrième saison. J'ai vu la première et je me force à suivre la deuxième, mais je n'arriverai jamais à la saison quatre. Désolé. Quel bluff marketing. Quand j'étais enfant, nous mangions des biscuits qui n'étaient pas bons, sauf quand nous en mangions un certain nombre, leur goût pâteux avait de l'agréable. Il y a aussi l'apparition d'un personnage à l'accent anglais qui contre toute attente m'agace.

Dans mon équipe de football, il y a plusieurs joueurs de plusieurs nationalités qui portent parfois un même prénom. Des mails communs circulent avec des réponses à des questions, des encouragements ou conseils de diététiques. Un ami tchèque a le même prénom qu'un ami irlandais. Lorsque ce prénom apparaît en gras dans le cheminement des nouveaux messages, je m'attends à trouver un message de mon coéquipier tchèque, je le lis et suis troublé par son niveau de langue, or le relisant je m'aperçois que c'est l’irlandais qui s'est exprimé en une formulation syntaxique illisible pour moi mais qui doit être juste puisque émis par un native. Ses fautes contrairement aux miennes montrent qu'il "respire" la langue. C'est surtout ma réception du message que je voudrais mettre en avant, je crois que c'est un étranger qui écrit, je trouve ça bourré de fautes, illisibles, normal pour un étranger, puis non, c'est un native, donc c'est correct et je dois reconsidérer le message comme quelque chose de juste. Un peu comme lorsque vous lisez James Joyce et que vous vous forcez de le lire, parce que c'est un écrivain célébré.

Je n'édite pas grand chose ces derniers temps, mais je dois avouer que j'essaie régulièrement de rédiger quelques textes qui sont immontrables.

Il y a deux écoles en Flandre qui exigent que leurs écoliers possèdent des Ipads. Je n'ai aucun avis sur la question. Ce ne devrait pas faire plaisir à notre ami Finkie.


Votez Monique Louis





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