lundi 31 janvier 2011

L'apocalypse selon les américains : Jericho


Jericho est une série américaine interrompue après une saison et demie. C'est néanmoins une bonne production qui s'inscrit dans le rang du renouveau de la fiction télévisée. Partageant le même thème que le terrible Threads, il est bien loin de son réalisme infernal. Des bombes ont explosé dans d'importantes agglomérations américaines, laissant le pays dans le chaos. Un village du Kansas se replie sur lui-même et doit s'organiser et survivre. Les références à la Bible et à l'American Way of Life sont très nombreuses. Nous l'avions acheté à l'aveugle et nous ne sommes déçus.

dimanche 30 janvier 2011

Qui l'eut cru 2011

Dans sa chronique internationale et téléphonique en duplex de sa salle de bain du 24 janvier, Alexandre Adler a mentionné le nom de Benoît Poelvoorde. Qui l'eut cru?

samedi 29 janvier 2011

Les voiturettes du peuple

Ingénieur, François FEYENS était l'un des spécialistes les plus avertis en Belgique en matière d'alimentation des moteurs au gasoil, mazout, fuel-oil et apparentés. Il possédait un atelier remarquablement outillé. Au début des années trente, François FEYENS était agent pour les moteurs français PEUGEOT-CLM construits sous licence allemande JUNKERS-DIESEL.

Entre 1936 et 1939, il construit quelques petits véhicules à moteur diesel monocylindrique de 565 cc développant 15 cv (puissance spécifique obtenue entre 3000 et 3200 t./min. ce qui pour l'époque était un régime relativement élevé pour un moteur à gasoil monocylindrique), une mécanique qui permettait une vitesse maximum de 60 km/h consommait 4 litres d'huile lourde aux 100 km et était conçue plutôt pour un usage industriel que touristique.

Cette curieuse petite voiture comportait un châssis composé de deux longerons principaux en tube d'acier de section ovale, d'un croisillon central et d'entretoises tubulaires, Le châssis avec ses attaches de ressorts et les supports de caisse ne pesait que 45 kg, donnant au véhicule un poids en ordre de marche de 300 kg et une charge totale de 600 kg. D'une longueur de 2 m 45 avec 1 m 50 de voie, cette construction laissait un espace disponible pour la carrosserie en porte à faux de 1 m 60.
Les événements de la Seconde Guerre mondiale allaient mettre fin prématurément au développement de cet intéressant véhicule.

source

Le marché automobile est exemplaire de la vision Schumpéterienne du capitalisme.

jeudi 27 janvier 2011

mercredi 26 janvier 2011

Le mauvais accompagnateur

Titre Figamonde-Lesoir-Les sports:

Un accompagnateur est suspecté d’avoir saboté plusieurs trains pour pouvoir terminer sa journée de travail plus tôt

Le congrès mondial des accompagnateurs qui se tiendra en juin à Ottawa ne pourra pas laisser sous silence un tel scandale qui déshonore la profession.

mardi 25 janvier 2011

Qui l'eut cru 2011

Dans l'émission radiophonique, Répliques, qui avait pour thème les fables de la Fontaine, ont été mentionné les noms de J.J. Goldman et A.Souchon. Qui l'eut cru?

mercredi 12 janvier 2011

Les invasions barbares

J'ai enfin regardé en vidéo le film qu'on me pressait de voir et auquel je me refusais par snobisme, paresse, autrechoseàfairisme et par nonisme : Les invasions barbares. J'ai apprécié, j'aime particulièrement la problématique des conflits de génération et ce sujet était développé de façon convaincante à travers le père, intellectuel jouisseur et le fils, gestionnaire prodigue. Le titre évoque le 11 septembre 2001, un intellectuel québécois est montré lors d'un passage à la tv où il emploie ce terme, mais aussi un livre, Barbarians at the Gate, qui décrit le règne de l'argent, de la finance au détriment de l'industrie et qui est incarné par le fils. Pourtant, ce fils, Sébastien, volontiers inculte, est perçu comme un personnage positif qui rachète toutes les erreurs de son père, égoïste et idéaliste buté. Il y a beaucoup de bons passages, bien pensés quoique trop court, qui peuvent prêter à débattre. Certes, le fils selon le souhait du père, s'est élevé vers la réussite et la vie heureuse, mais il s'est élevé dans une sphère qu'il lui est difficilement compréhensible et déplaisante, où les plaisirs de sa vie (vin, femmes, érudition) ont été liquidé au détriment d'autres (jeux vidéos, argent, technologie), le propos du film est de dire que les jouisseurs ont trop joui et que leurs enfants épongent leur dette dans l'efficacité et la froideur*, on se demande même à la fin si ce n'est la fils qui précipite l'euthanasie du baby-boomer. La décadence est douce. Mais je le trouve complaisant avec ce bon fils. A-t-il les armes intellectuels pour comprendre ce père et alors pourquoi l'aime-t-il? par sens du devoir ? Mais est-ce que cela rapporte de l'argent?

*confirmation sur la page Wikipédia du réalisateur : « Les jeunes d'aujourd'hui voudront fonder des familles stables. Ils voudront reprendre le modèle de leurs grands-parents » (tiré du documentaire Les Héritiers du mouton noir).


mardi 11 janvier 2011

Histoire des Treize

J'ai entrepris la lecture de l'Histoire des Treize de Balzac. J'avais vaguement entendu qu'il s'agissait de nouvelles regroupant les aventures de treize hommes, treize "cœurs de bronze", dont la force et leurs agissements secrets avaient modifié le cours de la société parisienne. A la lecture de La duchesse de Langeais, je me voyais confirmé dans cette idée, puisque dans la dernière scène, la scène de l'enlèvement, y est mentionné que "Treize démons humains arrivèrent au pied du promontoire", dans La fille aux yeux d'or, je retrouvais Henry de Marsay. Alors je me résolus de lire au cours de cette nouvelle année l'aventure des Treize comme on suit un feuilleton. Las, je viens de voir sur wikipédia que Balzac a abandonné son projet qui se limite à trois nouvelles. Tant pis pour moi, cela me contraindra à lire (avec plaisir) les livres que m'a gracieusement Papa Julien.

dimanche 9 janvier 2011

Les voiturettes du peuple



En Hongrie, sous le joug soviétique, la planification ne permettait pas aux ingénieurs de créer et produire des voitures. Mission dévolue à la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Pologne. Frustrés mais nullement abattus, les ministres hongrois obtinrent que leurs zélés concepteurs purent s'amuser à édifier des voiturettes qui amusaient les foules. Amusant article de the Economist.
En cherchant davantage d'informations sur wikipédia, je constate que de nombreux pays ou petits entrepreneurs tentèrent leur chance dans la microvoiture, plus connu chez nous comme voiture sans permis. Un moment d'innovation ratée et proliférant que doit apprécier les lecteurs de T.Pynchon.


samedi 8 janvier 2011

Mi-saison

Répliques, l'émission que Finkielkraut tient le samedi matin, est un peu sur France Culture, comme l'église au milieu du village. La station publique a tant changé, bouleversé, révolutionné sa grille pour entrer de plein-pied tous les jours dans la modernité et l'actu, qu'on s'étonne de voir subsister ce programme après vingt-deux années de loyaux services. Cette année pourtant, j' y ai été moins fidèle, l'émission n'avait pas le même intérêt, oscillant entre le quelconque et le rebattu. Ce qui ne vaut pas, même à l'heure de la ballododiffusion et du culte de la personnalité, de se lever dès potron-jacquet. Hormis les entretiens avec Houellebecq, aimable discussion et Pierre Manent, les émissions ordinaires avaient un goût ordinaire avec les invités très présents (Ferry, Bruckner, Julliard, Reynié, Glucksmann, etc...) et des thèmes ressassés (populisme, guerre d'Irak, Sarkozy,etc...). Les rediffusions n'étaient même pas celles d'émissions marquantes. Un producteur en petite forme qui me semble-t-il néglige son émission. Toutefois, le programme des semaines à venir s'annonce plus roborative, Finkielkraut se recentre sur la littérature pour des émissions espérons-le, érudites et instructives.