Suite à l'adoption de la Réforme dans la ville d'Anvers, les tuniques rouges, des mercenaires cruels, sont envoyés par les haut représentants de l'empire espagnol pour persécuter les hérétiques. C'est dans ce contexte que Bruegel l'aîné lie deux sujets, l'un métaphysique, l'autre historique, lui faisant valoir plus que jamais l'appellation de "Shakespeare des Flandres". Bruegel dissimule le Christ au milieu d'une foule qui se dirige vers le lieu de l'exécution tout en jouant, se chamaillant et conversant comme si elle allait à un spectacle populaire. Quatre questions intriguent l'observateur : Pourquoi le Christ est-il si bien caché? Pourquoi les femmes et Saint Jean sont peints au premier plan dan un style différent? Pourquoi le moulin est-il si haut perché sur le rocher? Pourquoi les troupes qui emmènent le Christ vers le Golgotha sont-ils guidés par la bannière des Habsbourg?
Le critique d'art Michaël Gibson livre lors d'une conférence quelques passionnantes explications (lien).
Sur ce site, il est possible de voir des morceaux de la toile témoignant de l'extrême minutie du peintre.
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