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dimanche 28 février 2010
mardi 17 mars 2009
Les chemins de fer, pièce de Labiche
Le théâtre de Labiche semble connaître un regain d'intérêt dans les cénacles du théâtre bruxellois francophone. Deux pièces ont occupé deux troupes parmi les plus respectés de la ville en peu de temps. Célimare le bien-aimé a été porté à l'affiche du théâtre royal en ce début d'année, et les chemins de fer est actuellement joué au théâtre de la place des martyrs. On trouve par ailleurs des acteurs qui jouent dans les deux pièces, c'est le cas de Bernard Marbais, épatant à chaque fois. Labiche fut un dramaturge zélé (quelques deux cent pièces) en son temps. Même si le genre dans lequel il excelle, le vaudeville, n'est pas de nature à être hautement estimé, l'auteur eut le droit au égard des académies et des critiques sérieux, contrairement au théâtre de Balzac et Flaubert, qui s'y sont essayé en vain. A quoi doit-il sa postérité?
Les pièces de Labiche sont toujours divertissantes pour le public et pour les acteurs qui y trouvent jubilation, énergie et joie de jouer. De nombreux intermèdes chantés sont aussi agréables. Dans le cas des chemins de fer adaptée à Bruxelles, un orchestre composé d'une basse, d'une batterie et d'un saxophone accompagne les aventures trépidantes et rocambolesques des personnages. On doit à Labiche un grand talent dans l'enchaînement des situations comiques, dans la caricature des personnages truculents et dans les dialogues. L'intrigue des chemins de fer s'y prêtait bien puisqu'il s'agit d'une comédie sur le thème de l’expansion rapide du rail sous le Second Empire, déclenchant la fièvre des spéculateurs (nouveaux riches) et instrumentalisant les aspects aventureux de voyages encore aléatoires en 1855. La seconde partie narre le voyage entre Paris et Croupenbach. Je retiens les savoureux Ginginet, le nouveau riche, le faux-manchot et la nurse anglaise, qui ont déclenché des situations absurdes et quasiment surréalistes.
Il se tiendra une conférence samedi prochain sur Labiche proposé par Jean-Pierre de Beaumarchais qui m'éclairera davantage sur la célébrité du dramaturge.
Les pièces de Labiche sont toujours divertissantes pour le public et pour les acteurs qui y trouvent jubilation, énergie et joie de jouer. De nombreux intermèdes chantés sont aussi agréables. Dans le cas des chemins de fer adaptée à Bruxelles, un orchestre composé d'une basse, d'une batterie et d'un saxophone accompagne les aventures trépidantes et rocambolesques des personnages. On doit à Labiche un grand talent dans l'enchaînement des situations comiques, dans la caricature des personnages truculents et dans les dialogues. L'intrigue des chemins de fer s'y prêtait bien puisqu'il s'agit d'une comédie sur le thème de l’expansion rapide du rail sous le Second Empire, déclenchant la fièvre des spéculateurs (nouveaux riches) et instrumentalisant les aspects aventureux de voyages encore aléatoires en 1855. La seconde partie narre le voyage entre Paris et Croupenbach. Je retiens les savoureux Ginginet, le nouveau riche, le faux-manchot et la nurse anglaise, qui ont déclenché des situations absurdes et quasiment surréalistes.
Il se tiendra une conférence samedi prochain sur Labiche proposé par Jean-Pierre de Beaumarchais qui m'éclairera davantage sur la célébrité du dramaturge.
samedi 10 janvier 2009
Dans la tourmente de la crise - Répliques
Ce matin, nous saluons avec ravissement le retour d'Alain Finkielkraut aux manettes de son émission radiophonique. C'est assurément une des excellentes nouvelles que nous apporte la nouvelle année. Il a convié Michel Rocard et Paul Thibaud pour parler de la crise financière. Même si ce ne sont pas des spécialistes de la question, nous avons affaire à deux éminences à la probité et à l'intégrité intellectuelle reconnue de tous. Dans un premier temps, l'ancien premier ministre a résumé les origines de la crise mondiale, née de la crise de "subprimes" qui concerna les banques dès décembre 2007. Puis il a rappelé que la conjonction entre la fin de la convertibilité or-dollar, mise en application par Nixon, permettant ainsi que l'a résumé Alan Greenspan, à "l'Amérique de vivre à crédit" et l'organisation des actionnaires en acteur économique de poids (fin de l'euthanasie des rentiers des "trente glorieuses", transfert de dix pour cent de la valeur du PIB des travailleurs aux actionnaires) a engendré un système économique plus opaque, plus risqué et plus agressif. Les invités à l'intégrité intellectuelle reconnue de tous ont mentionné la déclaration de Philadelphie et un article d'Huntington (décidément prophète bien méconnu), puis se sont déchirés en toute intégrité intellectuelle sur la question du protectionnisme, Michel Rocard se montrant ferme contre la tentation de son application avec des arguments qui flottent encore dans le nuage suave de contentement benoîtement intellectuel qui opère en général quelques minutes durant après l'émission au-dessus de mon cervelet avide.
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