Le concept de French paradox est né il y a près de vingt ans lorsque statisticiens et cardiologues se sont intéressés aux données concernant des maladies des artères coronaires (infarctus du myocarde…). L’analyse des données mettait en évidence qu’en dépit de facteurs de risque identiques, les Français jouissent d’une santé cardiovasculaire à faire pâlir nos voisins européens et américains. Pour certains chercheurs, cette énigme, le fameux French paradox, trouverait son explication -entre autres- dans la consommation de vin. Pas si simple cependant puisque la santé cardiovasculaire d’un individu résulte de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux comme l’alimentation, l’activité physique, la consommation d’alcool et de tabac. Les études épidémiologiques sont difficiles dans ce domaine où les facteurs de risque sont nombreux, certains liés entre eux, et où les paramètres sociaux jouent un rôle important.
Malgré tout, le French paradox intrigue tout particulièrement les cardiologues anglosaxons, qui ne cessent de se demander pourquoi le taux de mortalité par infarctus du myocarde est inférieur de moitié en France à celui que l’on observe aux États-Unis.
Une émission est consacrée à ce sujet sur canalacadémie, ici
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