Un collègue de travail me parle de son village où il est installé depuis une vingtaine d'année. Il me raconte que l'endroit est passé de la campagne à la ville. C'est un village que je connais de nom par sa bière, son couvent (de carmélites m'a-t-il appris) et ses trois F. Il me dit aussi qu'il y a deux décennies, son jardin jouxtait un champ dont l'exploitant refusait d'utiliser le tracteur et s'en tenait à son cheval et sa charrue. Cette anecdote tombe à pic pour que je puisse faire un rapprochement qui vous semblera, j'ose le croire, parlant. J'ai pendant quatre semaines gardé Internet Explorer comme navigateur. Surfer sur le web ne faisait pas partie de mes priorités, je me disais que je pouvais m’accommoder de cet antédiluvien logiciel de navigation et lui redonner, me disais-je, une seconde chance. De plus, je voulais faire une nette distinction entre mon ordinateur au bureau et mon pc personnel. J'ai donc eu affaire à IE, puis dans une accalmie de travail, j'ai fait comme chez moi, j'ai installé Mozilla. La différence est criante, je croyais avec Internet Explorer que mon ordinateur avait un problème. Mozilla est plus robuste, plus rapide, plus convivial et on ne doit pas installer tout le temps un plug-in manquant. Je le conseille vivement, je laisse ceux qui ne l'entendent pas de cette oreille utiliser leur vieille charrue.
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