dimanche 19 décembre 2010

Au coin de l'oreille

Au coin de l'oreille est un titre qui sonne mieux que Oreilles au chaud (C'est pour cela qu'il est déjà pris).

Cette semaine, Dames en Herren, du moelleux comme un tapis de neige sur les trottoirs glissants.
J'écoute avec amusement une compilation de standards rock traduits en espagnol et convertis en surf-music par un groupe inconnu et qui le restera, The Straitjackets. L'espagnol sera la langue de la worldmusic ou ne sera pas.
Je ne sais pas trop quoi penser de Thierry de Montbrial, peut-être Papa Julien peut m'y aider. Il a les atours d'un savant, l'élocution et le bibliographie d'un connaisseur, son ouvrage Rapport Ramsès, paru chaque année, avec son centre d'étude est souvent cité, mais je ne trouve rien de profond et d'original que nous sachions déjà, à moins me dis-je que c'est chez lui que les éditorialistes et perroquets viennent piocher pour débiter les choses entendues et rebattues (Les Etats-unis sont en déclin relatif, les Bric montent en puissance, on est dans un tourment financière, il faut plus de coordination dans la mondialisation, etc...). J'ai plus appris en écoutant la compilation The World this Year de The Economist, simplement factuel. Faites-vous une idée ici.
Nous étions un jeudi soir et j'écoutais une émission tout en me promenant. C'était la première fois que j'écoutais sérieusement Du grain à moudre. On y avait invité un économiste américain, inconnu en France, Robert H. Frank, on a parlé de son livre que j'aimerais lire, Luxury Fever: Money and Happiness in an Era of Excess. Les intervenants se cantonnaient dans leur champ d'expertise, alors que le livre balaie économie, sociologie et éthique. Canal Académie, de son côté, a fourni son lot habituel de bonnes livraisons. Je découvrais la biographie et même l'existence du Prince de Ligne, "le plus grand des wallons", spectateur et perdant magnifique d'une Europe en perpétuelle refondation. Enfin, le Rendez-vous des musiciens offrait une bonne émission sur G.Bizet. Avant de sourire, AG, mon fidèle lecteur disparu, pensez à cette phrase de Nietszche, "L'orchestration de Bizet est la seule que je supporte encore".

1 commentaire:

Elle a dit…

Notez en memoire cette étape. L'année prochaine, en relissant les posts, vous vous direz que c'était le bon temps.