mardi 9 octobre 2012

Le lundi au soleil

Je regarde avec admiration ceux ou celles qui sont débordés de travail, leurs téléphones intelligents sonnant sans arrêt, ceux dont les horaires, les responsabilités et le champ d'action sont extensibles à l'infini, ceux qui sont dans des avions, pas joignables, des réunions. Les echt managers. C'est une catégorie à laquelle je pense, à l'heure actuelle, ne jamais appartenir. S'il est un message claire que je m'efforce pourtant de ne pas prendre en trop grande considération, malgré les faisceaux d'indices de plus en plus épais, c'est celui qui tente de me faire comprendre qu'il n'y a pas de place pour moi dans le monde du travail. L'économie tourne très bien sans toi, tes talents sont inutiles, on a pas besoin de toi, au revoir. J'imagine parfois un joueur de football trop médiocre ou trop vieux qui met un terme à sa carrière professionnelle, dans mon cas, c'est la même chose, une carrière professionnelle chaotique qui n'a jamais décollé. Retiré du monde professionnel. Une traversée du désert d'une trentaine d'année. L'ennui me poursuit.

(prologue)

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