Comme nous sommes amenés ces jours prochains à prendre la route, nous avons fait le plein de disques agréables. Il se trouve que l'autoradio de l'automobile ne permet pas d'entendre correctement des disques gravés. Nous devons en conséquence nous approvisionner en vrais disques qui, joie de la concurrence et du progrès technique, ont atteint des coûts impensables en un temps où j'éprouvais le besoin de son immédiate consommation. C'est par nostalgie de cette période que j'ai acheté les disques qui vont suivre. Nous sommes en 1996, je traverse une année scolaire particulièrement difficile, j'écoute pendant six mois (sur une cassette enregistrée) Beautiful Freaks de Eels (4 euros omg). Trois ans plus tard, je suis très impatient du nouvel album de dEUS. J'ai très souvent écouté leur précédent disque, In a bar, under the sea et le suivant est à la hauteur de mes attentes. Je reprends des phrases de The Ideal Crash dans mes copies du bac (pour un succès mitigé). Au tournant des années 2000, je découvre The Pixies à travers une nouvelle compilation, c'est si bien que j'ai envie d'apprendre à jouer de la guitare (on m'en a offert trois depuis, que je n'ai jamais utilisé), je nous offre donc un florilège de vingt-trois chansons. Lorsque j'étais étudiant, j'ai trouvé chez les Chemical Brothers le parfait mélange de divertissement et de légère et euphorisante sophistication qui n'a jamais été- pour moi- égalé depuis.
Les deux jeunes sur trois qui composent le convoi vont parfaitement s'amuser.
(Ce petit extrait compose une série d'autres entrant dans la collection des preuves que je ne suis plus jeune, chapitre premier, j'aime passer du temps dans ma voiture)
1 commentaire:
Tu fais exprès d'oublier le disque de chansonnettes infantines? Oui, nous allons nous amuser, dommage que , comme tu dis, tu ne sois plus jeune.
Enregistrer un commentaire