jeudi 7 avril 2011

Faut-il twitter en 2011?

Un ami nôtre nous a fait parvenir un article rédigé par une connaissance commune puis publié sur le site du journal-phare de notre communauté, Le Monde. Je n'insiste pas sur la consécration de cette personne, brillante, qui vole de succès en succès pulvérisant tous les "Qui l'eût cru?" formulé par les devins débordés, pas plus que je ne m'étends sur l'article qui est plaisant. Je m'accroche à un détail qui m'irrite. N'étant pas assidu au site du monde, j'ai la surprise de voir un encart conviant les visiteurs à suivre l'actualité sur twitter "On en parle sur twitter". Le site de "micro-blogging" Twitter qu'on ne présente plus est l'équivalent des statuts de Facebook. Le site est lèger ce qui facilite son accessibilité. Son plus grand intérêt est de donner une information au plus grand nombre de personnes interessées sans avoir à recourir à une large mailing-list lourde à manier en cas d'urgence. Des amis au Japon lors du Tsunami, en Afghanistan ou au Congo peuvent informés les proches sans devoir se disperser à travers les sms, les mails, les appels téléphoniques. On comprend difficilement comment parler de l'actualité en 130 caractères, si ce n'est pour reprendre cette manie de ne lire que les titres d'agence de presse ou de faire des buzz avec des phrases de communicants. J'ai pensé ouvrir un compte twitter pour raconter ma non-vie, exprimer mes non-pensée et révéler où je suis, recopier les titres des livres que je lis ou mieux mes recommendations, mais soyons honnête, ça n'intéresse personne et je ne suis pas assez comique pour attirer l'attention de badauds. Je vais plutôt développer mes statuts sur Facebook, parfois, je lis les autres en catimini, j'aime bien. Avec Linkedin, cependant, je dois nuancer mon idée de Twitter. Linkedin est incontournable professionnellement, nous ne sommes plus dans le monde délire de Facebook, là on y met son Cv et son meilleur moi. C'est la cour des grands. Des recruteurs maraudent. Linkedin a une application qui permet d'intégrer les fils Twitter, je peux montrer que je lis des articles primordiaux qui me font réfléchir, que je m'inquiète du sort du monde, que je suis très actif intellectuellement, que je pense. Je devrais le faire en anglais, ce qui est moins fun. J'ai un ami italien qui utilise twitter dans son cadre professionnel pour échanger de l'information. Intéressant.

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