mercredi 23 juin 2010

La jeunesse lente

Je ne parviens pas à terminer le Napoléon de Bainville, j'en suis au chapitre sur l'Espagne dont le titre : "Le premier nuage vient d'Espagne", est resté comme une maxime populaire. Cela me rappelle des lectures d'antan, notamment lorsque je lisais du Clausewitz par nécessité académique. L'avantage est que Godoy, Charles IV, Aranjuez, Dos del Mayo etc... tout ceci ne m'est pas inconnu. J'ai pensé reproduire ici une phrase de Bainville qui explique la vision d'un Napoléon romantique, plaisante et surannée en nos temps troubles de repentance. comme j'en suis à un moment où je débite des banalités, n'hésitons pas de le dire : Napoléon est un personnage fascinant.
Sur ma table de chevet gît des Légendes flamandes, retravaillées par Charles Coster, l'auteur de Thyl l'espiègle. Je les regarde avec envie, car après avoir lu trois pages, il me tarde de reprendre ces histoires délirantes, transgonflées de vieux français. jouxte aussi bien sagement L'ensorcelée de Barbey d'Aurevilly, que je me réserve en premier les premières semaines suivant mon licenciement (qui ne devra pas m'arriver, personne ne sait que je travaille).

Dos del Mayo ferait un chouette nom pour une chaîne de restauration semi-rapide à base de nourriture mexicaine.

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