vendredi 2 avril 2010

Le moment Bonaparte


Comme nombre de français, un moment dans leur existence, je vis une intense période Napoléon. Le prétexte fut la trouvaille d'un livre de Chateaubriand, qui avait pour titre Napoléon. Le lire me permettait de faire deux pierres vingt coups (pourquoi pas, c'est gratuit). N'avoir jamais parcouru des pages de Chateaubriand et ne connaître que peu de choses sur la personnalité préférée des français eut été un peu léger et indigne d'un bloggeur semi-professionnel et d'1bAC+8. D'autant que je prendrais le risque d'être la risée des générations qui vont descendre tels des singes savants de mon arbre génialogique. En dépit de la grande documentation disponible et de mes études d'élite, j'étais limitrophe sur le sujet, hormis quelques généraux qui s'étaient jumelés avec des arrêts de métro. Il fallait régler ça, je le fais tranquillement. C'est un moment qu'on est tous amener à rencontrer.
J'ai écouté quelques conférences sur canalacadémie. Cette semaine, par une coïncidence aussi pure que l'eau de roche, il a été question du frère, Joseph Bonaparte à l'occasion d'un ouvrage biographique paraissant. Enfin, pour couronner le tous de lauriers impériaux, j'ai trouvé à midi pour quatre euros, Napoléon de Jacques Bainville, dont Zemmour a touché quelques mots dans l'émission la plus intéressante consacrée à son livre Mélancolie française.

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