Notre ami, le chronique Alexandre Adler a pris l'habitude, grâce aux technologies de pointe et de cri (le dernier), de se ficher en notre compagnie, en général, pour ce qui est de mon cas, lors de la promenade de midi, par laquelle je me dirige vers des intentions piètrement sustentives ou vers ma gymnastique. J'écoute avec intérêt l'alerte et débonnaire savant. Tous les jours, il nous apporte sur des points sensibles de l'actualité internationale un éclairage nouveau ou plus térébrant, nous gratifie de noms, d'intrigues, de tournant historique, d'histoires, de citations, de'événements que nos journalistes, tout aveugle autant qu'ils aiment à être peuvent l'être, passent sous silence. Je recommande particulièrement la chronique très instructive sur le Nigéria, qui devrait ravir mon ami Accompagnateur. Cependant, le plaisir n'est pas entier, je dois ici vous l'avouer. Cette douceur, ce sirop pour le cerveau est bien souvent parasité. Vous n'ignorez pas que tout sympathque qu'il soit, Alexandre Adler aime prendre ses aises, et pour nous expliquer deux ou trois points comme en mille, il préfère ne retenir que les mille, de telle sorte, qu'il déborde très largement le temps offert par sa radio. Il attire froncements de sourcils, désapprobation de l'animateur qui n'ose couper la parole de ce torrent de connaissance.s Ainsi, tous les jours, on se retrouve avec des raclements de gorge agacés, qui sont sensés faire poliment comprendre au sage qu'il est temps de s'arrêter. Mais le chroniqueur n'en a cure, si bien que l'accompagnement des augures et des raclements durent bien deux bonnes minutes.
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