Un éditorialiste d'El Paìs, profitant de la parution du livre de François Bayrou, Abus de pouvoir, a livré une analyse somme toute fine et savante de la situation politique française. Ce regard, venant de l'étranger proche, permet de prendre la distance nécessaire à l'euphorie et l'excitation partisane qui secoue notre pays chagrin.
Le propos de François Bayrou est simple. Nicolas Sarkozy gouverne le pays comme un "égocrate". Effaçant les membres du gouvernement et le parlement, il gère seul les affaires du pays, disséminant la crainte de son autorité tenace et omniprésente. Selon Lluis Bassets, l'auteur du pamphlet politique souhaite rééditer le coup de François Mitterrand qui, publiant sa charge anti-gaulliste en 1964, Le coup d'état permanent, a su s'imposer dans les esprits comme l'opposant le plus farouche, le plus crédible et donc le plus légitime au général de Gaulle. C'est pourquoi, il n'est pas surprenant que le représentant centriste tente de s'approcher du parti socialiste afin de rassembler les forces de l'antisarkozysme destinées à faire tomber le golpista de Paris. Il a de bonnes raisons de croire très fort à son ambition d'être le nouveau Mitterrand. D'une part, il est celui qui hait le plus puissamment le président de la République, en bon démocrate-chrétien, il abhorre le personnage et veut son poste, d'autre part, le parti socialiste, qui n'est plus vraiment un parti de gauche, est suffisamment divisé pour tomber sous les assauts d'une OPA hostile.
Je voudrais de mon côté, m'élever contre le reproche d'"égocratie". Le sarkozysme a d'autres défauts. A l'écoute d'Henri Guaino, son conseiller spécial, on comprend mieux ce qui meut le président Sarkozy. Parce que le pays s'est figé, regardant les trains de la mondialisations passer, il semblait que la politique avait disparu. L'action sarkozienne est de replacer le politique, (la volonté, la décision, le choix) dans la gestion des affaires, dans le gouvernement d'un pays. Peut-être que l'histoire savante retiendra l'engagement d'un président qui compte sur sa force politique pour changer le cours des choses.
A leer por aquì
Le propos de François Bayrou est simple. Nicolas Sarkozy gouverne le pays comme un "égocrate". Effaçant les membres du gouvernement et le parlement, il gère seul les affaires du pays, disséminant la crainte de son autorité tenace et omniprésente. Selon Lluis Bassets, l'auteur du pamphlet politique souhaite rééditer le coup de François Mitterrand qui, publiant sa charge anti-gaulliste en 1964, Le coup d'état permanent, a su s'imposer dans les esprits comme l'opposant le plus farouche, le plus crédible et donc le plus légitime au général de Gaulle. C'est pourquoi, il n'est pas surprenant que le représentant centriste tente de s'approcher du parti socialiste afin de rassembler les forces de l'antisarkozysme destinées à faire tomber le golpista de Paris. Il a de bonnes raisons de croire très fort à son ambition d'être le nouveau Mitterrand. D'une part, il est celui qui hait le plus puissamment le président de la République, en bon démocrate-chrétien, il abhorre le personnage et veut son poste, d'autre part, le parti socialiste, qui n'est plus vraiment un parti de gauche, est suffisamment divisé pour tomber sous les assauts d'une OPA hostile.
Je voudrais de mon côté, m'élever contre le reproche d'"égocratie". Le sarkozysme a d'autres défauts. A l'écoute d'Henri Guaino, son conseiller spécial, on comprend mieux ce qui meut le président Sarkozy. Parce que le pays s'est figé, regardant les trains de la mondialisations passer, il semblait que la politique avait disparu. L'action sarkozienne est de replacer le politique, (la volonté, la décision, le choix) dans la gestion des affaires, dans le gouvernement d'un pays. Peut-être que l'histoire savante retiendra l'engagement d'un président qui compte sur sa force politique pour changer le cours des choses.
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1 commentaire:
Mais les changer dans quel sens? Puis, changent-elles vraiment?
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