vendredi 15 mai 2009

Mais que fait le critique théâtre de la dh?

La dh est un vénérable tabloïd à sensations bruxellois, tellement vénérable et vénéré d'ailleurs que sa marque de fabrique a contaminé l'ensemble de la presse mondiale à travers un phénomène que nous sommes les seuls à cerner, en exclusivité, la dh-isation de la presse. Néanmoins, si porté sur les choses essentielles de la vie, telles que le trafic d'organes de petits roumains qui agressent des chiens meilleurs amis des mémés ou des dessous-chic des femmes d'hommes politiques corrompus ou même du football belge, qu'elle peut être, la dh s'est adjointe les services d'un petit critique de théâtre, qui suit avec intérêt ce que la capitale de l'Europe compte d'acteurs, de mise en scène, de planches et autre saltimbanqueries. Ce blog a chipé quelques papiers du critique féroce et exposé sur cette page quelques-uns de ses avis tant attendus. C'est pourquoi nous nous pourléchions les mains, -que dis-je?-, nous nous frottâmes les babines aux comptes-rendus d'une pièce que le Festival des arts peut s'enorgueillir de présenter au public bon-belge, une adaptation de Dante par le fameux Roméo Castellucci, Purgatorio. Une pièce présentée au Festival d'Avignon et encensée par Télérama. Ainsi fort de cette excitation naturelle qui saisit ce blog à chaque visite d'un théâtre, nous téléphonions au critique de la dh afin qu'il nous mît l'eau aux babines déjà préalablement frottés comme le sol d'une casa d'abuela. Malheureusement, le critique nous expliqua qu'il n'avait pas de places pour aucune des quatres représentations et que nous serions privés de ses impressions à propos de cette pièce incontournable dans le théâtre contemporain. Mais que fait le critique théâtre de la dh? Je crois qu'il (ou sa rédaction) a plutôt privilégie le match de football du weekend, paraît-il haletant, et que sa paresse naturelle l'a guidé vers autre chose qu'un sommet de la création. Lundi, le critique verra ses bretelles remontées et sentira ce que c'est d'être la peau d'un AccusaMan.


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