Magda va mourir, ses proches se sont réunis dans la maison familiale où la malade proche de la mort est hantée par des visions de sa sœur défunte revenue l’ennuyer et qui va l'aider à passer de vie à trépas. Hugo Claus met en scène de façon volontairement naturaliste quoique surréaliste. Ce qui me permet de savourer le patois flamand, les intonations populeuses et l'univers de l'écrivain en images. Ce n'est pas un grand film. On y retrouve une teinte glauque digne du cinéaste Aki Kaurismaki, avec, en plus l'obsession de la grandeur des personnes malgré leur nature sale et décevante. On peut toutefois percevoir des thèmes récurrents de l'auteur et des prémisses de son opinion sur l'euthanasie qu'il s'infligera vingt après.
Une petite curiosité pour les fidèles de l'écrivain.
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