samedi 17 janvier 2009

Zeitgeist

Il pensait que les entreprises usaient de la publicité pour attirer les consommateurs vers des objets qu'ils n'avaient pourtant jamais rêvés envisager, que le crédit facile conduisait vers des catastrophes financières et que le meilleur moyen de revigorer l'économie se produisait en procédant à de grands investissements dans les infrastructures publiques. Ce n'est pas du président élu de fraîche date, Barack Obama, dont il s'agit mais du grand, de l'iconoclaste et néanmoins diplomate J.K. Galbraith, régulièrement promu conseiller des dirigeants démocrates depuis Kennedy. Pendant des années, son livre le plus connu était l'ère de l'opulence, (“The Affluent Society”), qui a paru en l'année 1958. Mais, la crise financière actuelle provoque un regain d'intérêt pour une œuvre antérieure, La crise économique de 1929, dans laquelle il démontra à quel point les marchés se déconnectaient de la réalité économique au cours de propension spéculative.

Libre et fluette traduction d'un article de The Economist

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et quelle influence de ces théories sur l'élection de B. Obama ?