mercredi 4 juillet 2012

Petite musique de l'esprit

Lundi, je suis allé au concert dans le cadre d'un festival qui organise en ville des concerts tous les midis de l'été. D'ordinaire, ils ont lieu dans une église, mais comme celle-ci est en réfection, ils ont été programmé au conservatoire. Pour le lancement du festival, la salle était comble. Le public ne s'y est pas trompé car c'était un concert de haute tenue, les gens qui aiment applaudir longtemps y ont été pour leur énergie. Personnellement, mes mains s'engourdissent au bout de deux minutes. Il nous a été offert un octuor en mi bémol majeur de Mendelssohn, la superposition de deux quatuors a rendu une masse sonore dense et touffue, compacte. J'ai pensé être dans un jardin, grand comme un parc, à conquérir, qui dans son cœur préservait des espaces de repos et de sérénité, mais je suis le seul à penser cela, d'autant que je rêvais la plupart du temps. La dernière partie, cependant, était de moi connue, c'est un air que j'ai peut-être déjà sifflotée. J'ai donc cherché dans ma discothèque si je ne possédais pas un enregistrement de l’œuvre en question. Ce n'est pas le cas, en revanche, je me suis tombé sur un disque de Glenn Gould dont il a été fortement question dans le livre lu, Le naufragé. Je devrais pourquoi pas le réécouter.

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