mercredi 28 mars 2012

Oderint, dum probent

J'ai décidé que pour combler mon retard de lecture, je mènerai de front deux livres à la fois. Le premier sera une œuvre classique nécessitant une grande concentration et que j'effectuerai depuis mon bureau, le second un livre à la lecture plus commode et que je peux amener avec moi dans les transports en communs et son cortège de bruits, un livre qu'il est aisé de lire dans des arrêts de bus, sur des terrasses et qui comble bien plus avantageusement l'attente qu'un journal gratuit. Comme évoqué quelques jours plus tôt, je m'attaque à l’œuvre tant convoitée jamais conquise de Marcel Proust et force est de reconnaître que c'est une pièce ambitieuse qui va me prendre le temps, en revanche, j'enchaîne les livres de bus comme des petits donuts de l'ikea. Après avoir fini Une douce destruction d'Hugo Claus, je parcours d'un pas intrépide la biographie de Tibère par Suétone. Un jour dans l'histoire a proposé une émission sur le Princeps romain, forte intéressante, qui m'a rappelé que j'avais en étagère cette version bilingue (latin-français) d'une partie de Vies des douze Césars. Ce n'est pas aisé de bien comprendre l'intégralité des détails, je suis bien aidé cependant par le souvenir de l'émission de canalacademie. Je ne peux toutefois me résoudre à mettre une distance avec le biographe qui trace avec avidité la légende noire. Comment peut-on être un gestionnaire scrupuleux et humble et un monstre pervers?

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