Ce matin, dans un transport en commun, j'écoutais une émission de canal académie autour d'un colloque et d'une parution sur l’œuvre majeure de François Furet, le passé d'une illusion. Comme souvent dans les émissions présentées par Chr. Dickès, ce fut passionnant. Il a été mentionné trois livres que je m'en veux de ne pas avoir lu : De la démocratie en Amérique, Tocqueville, le désenchantement du monde, M.Gauchet et le passé d'une illusion. C'est une lacune grave, je le concède. Au cours du programme, on s'interrogeait sur le silence qui entoure F.Furet. Il a été avancé une hypothèse tout à fait séduisante, que j'appliquerais volontiers pour les deux autres livres (et aussi pour l’œuvre de René Girard), ils souffrent de l'évidence. Leurs thèses semblent évidentes et les polémiques qui purent leur donner leur feu semblent annihiler. Les idées ont été adoptées et il ne semble plus nécessaire de revenir aux arguments.
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