vendredi 2 septembre 2011

Symphonies

Lors de la soirée ouvrant le Festival Klara, nous eûmes la chance d'entendre et de voir l'orchestre Les siècles interpréter une symphonie tirée de la Divine Comédie, composée par Liszt (que je ne connaissais pas) et la symphonie dite du monde, de Dvorák (que je connais bien). Si cette dernière est un tube qui soulève les foules et les briquets, la première symphonie de Liszt, l'épatant, était un ravissement qui nous amenait dans tous les états. Je me dois ici de dire une banalité "toujours entendue, jamais vécue", la musique en concert est supérieure au disque. J'aurais bien arraché mon fauteuil pendant Dvorák. C'était épique, très agressif et tendu de manière à me fournir mon lot d'hallucinations. La troisième partie, le Magnificat, était splendide. Les bourgeois ont de la chance.

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