J'étais dans une supérette, quelconque. Le petit creux survient, comme souvent lorsque je suis entouré de confiseries. En pareil cas, je pars à la recherche des pipettes qui font les délices des gourmets fauchés et dont je suis un fin connoisseur. Dans un soudain et incompréhensible revirement, j'ose tenter autre chose de roboratif. Mon oeil s'accroche sur un petit paquet bleu inédit et pas trop aguicheur. Ecoutez la douceur : deux spéculoos (délicieux) enrobé de chocolat (jamais déçu) et lié en son coeur par une crème qu'on peut appeler petite mousse onctueuse et ouatée. Cette équation à trois connues offrait sur le papier un régal total. Et bien, patatras. J'en ai trop mangé et je sens l'écoeurement de celui qui a mangé du sable.
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