vendredi 6 mai 2011

Cessons de diaboliser le capitalisme

Pascal Salin, un économiste français internationalement connu (sauf en France) propose une vision de la crise économique et financière. C'est un libéral, proche de l'école autrichienne. Son passage à canal académie mérite qu'on s'y attarde. Il a expliqué que cette crise n'est pas le fruit du capitalisme et de ses dérives, mais des obstacles et des déséquilibres qu'on a infligé au marché. Des mécanismes de désincitation à l'épargne et de création monétaire (forte augmentation du crédit) ont induit des investissements inconsidérés (immobiliers, produits financiers, etc...). L'Etat intervient en tant que prêteur en dernier ressort au nom de l'aléa moral, si bien qu'il y a un capitalisme sans risque, sans faillite. Il n'aurait pas dû intervenir car d'un il creuse davantage son déficit (remboursement de la dette improductive) et deux, continue la création monétaire. Pascal Salin devient terriblement déroutant lorsqu'il préconise la disparition des banques centrales et en affirmant que s'il était ministre de l'économie : Il laisserait faire.

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