dimanche 13 mars 2011

A nous deux Wagner

Je découvre que la station radiophonique France-culture propose une émission, Une vie, une oeuvre consacrée à la biographie d'artistes, d'intellectuels, aux grands de l'esprit. A disposition de la ballado-diffusion, il y a Richard Wagner, que je vais écouter en premier, avant Baudelaire ou Diogène, afin de voir ce que vaut cette émission, qui s'organise selon une production tournante. Ce principe de production tournante me plaît. Sous la bannière d'une émission, plusieurs producteurs se chargent de l'animer à tour de rôle, selon leurs efforts et leur goûts tout en respectant un cahier des charges qui est la marque de fabrique identifiable du programme en question. On évite ainsi la routine et la saturation des quotidiennes comme celle que peut connaître les matins de cette même chaîne où l'unique producteur ne peut tout assumer sans se fatiguer ou être débordé.
J'ai choisi Wagner car ces derniers temps, je le rencontre souvent, au programme de l'opéra, près de Nietzsche, même dans la sitcom que je regarde au soir. C'est ce que j'appelerais mon moment Wagner. Il est dans l'air, nos rencontres deviennent incontournables. Darwin est dans ce même cas. Je baigne sans le vouloir dans une mare wagnérienne. Peut-être m'accroche-t-il plus que d'autres et que je me dis que " on y est, on ne peut plus en échapper". Il est là comme un fantôme hospitalier.
Avez-vous votre Wagner?

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